Fin février 2008, c’est au salon de l’agriculture que le Président de la République avait annoncé le souhait de voir la gastronomie française entrer dans le patrimoine mondial immatériel de l’humanité. C’est monsieur Pierre Sanner, directeur de la Mission Française du patrimoine et des cultures alimentaires qui pilote le projet. En effet, le dossier, qui doit être remis au ministre de la Culture en janvier 2009 sera présenté au mois d’août 2009 à l’UNESCO. Son but, convaincre que l’art du bien-manger et boire en France, transmis de génération en génération procure aux Français un sentiment d’identité. Les dix points forts du dossier sont les suivants :
- création de cours de cuisine à l’école, pour transmettre les savoirs aux jeunes (pour mémoire, les cours de cuisine font déjà partis du parcours scolaire !)
- des repas dans la restauration collective de meilleure qualité, avec des aliments provenant de producteurs locaux
- des fruits et des légumes frais produits par les AMPA (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), c'est-à-dire un approvisionnement plus local
- création d’un musée des Arts culinaires vivants, lieu de consignation de la mémoire mais aussi des innovations : cuisine moléculaire, fooding
- création d’emploi par la « labellisation » de la cuisine qui permettrait d’attirer des jeunes sur les métiers de la gastronomie qui ne trouvent pas preneur (et pour cause, il faut revoir toute la politique salariale !)
- défense et promotion du repas du dimanche (sous entend familial)
- développement du tourisme grâce aux bonnes tables françaises (n’est-ce pas déjà le cas ?)
- échanges universitaires sur le thème du bien-manger
- inventaire des cuisines d’Europe pour favoriser le développement des savoirs faires
- aide aux paysans pauvres, la France émettrait des « recommandations » par exemple sur les techniques agricoles en faveur des pays confrontés à la faim.
La candidature française a-t-elle la chance d’aboutir ? La petite phrase du Président qui disait que la gastronomie française était « la meilleur » du monde avait déjà froissé toute la planète surtout les pays qui possèdent aussi une tradition et culture gastronomique reconnue ! Espérons que ces derniers ne seraient pas dans le jury !
Depuis 2003, la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’Unesco permet de classer les pratiques et des savoir-faire (chants, fêtes, langues…). A l’automne 2009, 36 autres pays avec au total 112 candidatures postulent en même temps que la France à ce label de Patrimoine mondial immatériel de l’humanité.
- création de cours de cuisine à l’école, pour transmettre les savoirs aux jeunes (pour mémoire, les cours de cuisine font déjà partis du parcours scolaire !)
- des repas dans la restauration collective de meilleure qualité, avec des aliments provenant de producteurs locaux
- des fruits et des légumes frais produits par les AMPA (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), c'est-à-dire un approvisionnement plus local
- création d’un musée des Arts culinaires vivants, lieu de consignation de la mémoire mais aussi des innovations : cuisine moléculaire, fooding
- création d’emploi par la « labellisation » de la cuisine qui permettrait d’attirer des jeunes sur les métiers de la gastronomie qui ne trouvent pas preneur (et pour cause, il faut revoir toute la politique salariale !)
- défense et promotion du repas du dimanche (sous entend familial)
- développement du tourisme grâce aux bonnes tables françaises (n’est-ce pas déjà le cas ?)
- échanges universitaires sur le thème du bien-manger
- inventaire des cuisines d’Europe pour favoriser le développement des savoirs faires
- aide aux paysans pauvres, la France émettrait des « recommandations » par exemple sur les techniques agricoles en faveur des pays confrontés à la faim.
La candidature française a-t-elle la chance d’aboutir ? La petite phrase du Président qui disait que la gastronomie française était « la meilleur » du monde avait déjà froissé toute la planète surtout les pays qui possèdent aussi une tradition et culture gastronomique reconnue ! Espérons que ces derniers ne seraient pas dans le jury !
Depuis 2003, la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’Unesco permet de classer les pratiques et des savoir-faire (chants, fêtes, langues…). A l’automne 2009, 36 autres pays avec au total 112 candidatures postulent en même temps que la France à ce label de Patrimoine mondial immatériel de l’humanité.
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