Cette deuxième édition « Sortons
l’agriculture du salon » qui s’est tenue le samedi 3 mars 2018 à la
Bellevilloise à Paris est une réussite.
A travers la conférence d’ouverture de
Marc Dufumier, agronome et enseignant chercheur, conseiller auprès de la
fondation pour la Nature et l’Homme, les autres tables rondes comme « Le
sol vivant comme socle d’une agriculture optimiste » ou « Manger à l’heure
du réchauffement climatique », les échanges en direct… la vision de l’avenir est positive et
constructive.
On comprend qu’un autre modèle d’agriculture est possible pour
consommer « bon, propre et juste ». Qu’on l’appelle agro-écologie,
permaculture, ces techniques de production reposent sur le respect de la terre
avec une maximisation de sa biomasse.
L’exposé de François Mulet, maraîcher à
Breteuil sur Iton dans l’heure et membre fondateur du réseau Maraîchage
Sol Vivant est très instructif, en une dizaine d’années, il a su s’affranchir
des produits chimiques en développant l’activité biologique et l’autofertilité
des sols avec un maraîchage biologique. Ces techniques de culture donnent des
légumes avec plus de saveurs et plus riche en nutriment.
Dans ce salon, nous
pouvons déguster à ces productions, comme ces magnifiques légumes de Norbert Nicolet de la ferme O Vr.
Il relance même la production de légumes du passé.
Nous pouvons aussi déguster,
acheter, tous ces « produits vivants » transformés sur les différents
stands.
Pour le déjeuner du midi, le menu était préparé par les chefs de l’alliance des chefs du slow food.
J’ai opté pour une assiette végétale en plusieurs textures et saveurs, et un merlu de la petite pêche et ses légumes au bouillon de tartare d’algue.
C’est la cheffe en personne qui m’avait servi ! La culture, comme les livres, les photos, les musiciens, qui véhiculent et partagent tout ce savoir étaient aussi présents, comme les éditions de l’Epure.
Des ateliers participatifs gratuits permettent de mettre la main à la pâte et de passer dans le concret comme « Comment acheter quand on est fauché ? », « La cuisine des plantes sauvages », «Lecture d’étiquette »….
Comme l’a annoncé le programme, c’était une belle journée où les acteurs de la démocratie alimentaire, qu’ils soient paysans, cuisiniers, artisans, intellectuels, scientifiques, artistes ou, plus simplement, citoyens-mangeurs, se sont rencontrés, échangés, enrichis pour construire ensemble une belle assiette« bon, propre et juste ». Pour prendre connaissance de tout le programme détaillé, cliquez-ici.
Vivement l'année prochaine !
Pour le déjeuner du midi, le menu était préparé par les chefs de l’alliance des chefs du slow food.
J’ai opté pour une assiette végétale en plusieurs textures et saveurs, et un merlu de la petite pêche et ses légumes au bouillon de tartare d’algue.
C’est la cheffe en personne qui m’avait servi ! La culture, comme les livres, les photos, les musiciens, qui véhiculent et partagent tout ce savoir étaient aussi présents, comme les éditions de l’Epure.
Des ateliers participatifs gratuits permettent de mettre la main à la pâte et de passer dans le concret comme « Comment acheter quand on est fauché ? », « La cuisine des plantes sauvages », «Lecture d’étiquette »….
Comme l’a annoncé le programme, c’était une belle journée où les acteurs de la démocratie alimentaire, qu’ils soient paysans, cuisiniers, artisans, intellectuels, scientifiques, artistes ou, plus simplement, citoyens-mangeurs, se sont rencontrés, échangés, enrichis pour construire ensemble une belle assiette« bon, propre et juste ». Pour prendre connaissance de tout le programme détaillé, cliquez-ici.
Vivement l'année prochaine !
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