Le temps de ce début d’automne est encore clément pour siroter un café dans la sérénité du jardin de la maison de Balzac au milieu des rosiers.
Grand amateur de café lui-même, l’écrivain buvait jusqu’à 50 tasses par jour pour mener à bien son travail d’écriture.
On peut encore admirer sa petite cafetière en porcelaine de Limoges offerte par son amie l’écrivaine Zulma Carraud en 1832. La tasse de café qui vous sera servie est proposée par la maison Rose Bakery, que vous pourrez accompagner de ses délicieuses pâtisseries.
Balzac a vécu sept ans à Passy, entre 1840 et 1847 au deuxième étage de l’ancienne folie (une maison de plaisance construite dans le jardin) de cet hôtel particulier.
Son appartement comporte cinq pièces, transformé en musée en 1908 grâce à un groupe d’admirateur possède encore l’âme de l’écrivain. Son bureau avec sa chaise et sa table ne semblent jamais avoir bougées. C’est dans cette pièce qu’il rédigea ses livres jusqu’à 18 heures par jour, en carburant au café ! Il prépara lui-même sa décoction !
Comme tout travail d’écrivain, il annotait aussi les épreuves, comme son roman de « La vieille fille » avant de signer le bon à tirer. Son chef d’œuvre, la « Comédie humaine », a mis en scène plus de 2500 personnages, dont les portraits sont exposés dans une pièce près de l’ancienne salle à manger.
C’est dans son ancienne cuisine, que sont évoqués sa famille et ses amours. La cuisine est de taille modeste, seul l’évier est d’origine.
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