Si la visite d’Etat du président iranien Hassan Rohani à
Paris ce mercredi 27 et jeudi 28 janvier
2016 est une réussite économique et politique, sur le plan de la gastronomie, c’était
une occasion de perdue. Le montant total des accords signés durant cette visite
d’Etat est évalué à 15 milliards d’€, dont l’achat de 188 avions airbus. D’autres
accords se confirment avec Total, PSA, Vinci, Bouygues, ADP… Elu à la tête de
son pays en 2013, Hassan Rohani est le premier président iranien à effectuer
une visite officielle en France depuis 17 ans pour ouvrir un « nouveau
chapitre » de l’histoire entre la France et son pays l’Iran. Reçu avec les
honneurs militaires aux Invalides en présence du président François Hollande et
au Palais de l’Elysée, l’invité du président de la République a reçu un accueil
chaleureux. Mais pour une fois, cette visite d’Etat s’est déroulée sans dîner d’Etat,
point d’orgue d’une visite officielle en France où la grandeur de la
gastronomie française, y compris ses vins sont mis en valeur. Il semblerait que
la délégation iranienne ne souhaitait pas de vins à table, proposition refusée
par la France. L’alternative d’un petit-déjeuner était considérée comme trop « léger ».
L’option d’une déjeuner dans un restaurant haut de gamme était aussi étudiée,
mais sans suite lorsque la délégation iranienne avait demandé un repas sans
alcool et halal. De ce fait, les deux dirigeants ont perdu une occasion de se
rencontrer dans une ambiance détendue. De plus, des deux côtés, il n'y avait pas à régler le protocole sur les "premières dames" !
Il n’y a que durant sa réunion avec les
patrons du MEDEF que le président Hassan Rohani s’était vu servir une collation
à la française. La levée des sanctions internationales contre l’Iran marque le
retour de ce pays dont le système économique mondial. La préoccupation du président
Hassan Rohani est d’abord économique et non culturel !
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