Après « Festin
de la Renaissance » en 2012, le
château de Blois poursuit son exploration de la vie quotidienne avec sa
nouvelle exposition sur le thème de l’enfance à la Renaissance. Berceau de nombreuses têtes couronnées, maison
d’enfance des deux filles de Louis XII et d’Anne de Bretagne, pouponnière des
sept enfants de François 1er et Claude de France, palais familial pour Henri II
et Catherine de Médicis qui se rendaient souvent à Blois pour visiter leurs dix
enfants, puis demeure de la progéniture tardive d’Henri IV et de Marie de
Médicis : le château n’a cessé de voir grandir ses enfants royaux et de parfaire leur éducation. Scindée en
trois temps fort, cette exposition « Enfants de la Renaissance » traite de la naissance
et petite enfance, de l’univers enfantin, de l’éducation et les enfants à la
Cour de France avec des questions précises. Comment accouchait une Reine ?
Que mangeait un nourrisson ? Les enfants jouaient-ils à la dînette ?
Quelles étaient les bonnes manières ?
Dans la première salle, on apprend qu’après la naissance, le bébé emmailloté est placé chez une nourrice et qu’il existait déjà des biberons. Si le lait maternel venait à manquer, on donnait du lait de chèvre à la place. Les bébés consommaient aussi des bouillies de céréales cuites en petits pots ou poêlons. Comme tous les bébés du monde, le jouet favori était le hochet, véritable objet de luxe d’orfèvrerie ou d’ivoire. Les enfants avaient des jeux traditionnels comme le tambour, la poupée, les billes, le cheval-bâton, le moulinet, la toupie et le sifflet. Et comme aujourd’hui, la dînette est de rigueur.
Dès l’âge de trois ans, les enfants des rois possédaient de nombreux petits ménages en argent, en plomb ou en poterie. On apprend aussi que naître à la cour de France signifie grandir loin de ses parents. Les dauphins et futurs princes grandissent dans des maisons dédiées, entre les châteaux de Blois et d’Amboise, séparés de la cour et de leur parents qu’ils ne voient que périodiquement. Ainsi, ils sont tenus à l’écart des complots, mais aussi des épidémies. Ils sont choyés par plus de 300 personnes à leur service dont les médecins et les cuisiniers.
Au sein de cette « maison des enfants » ils nouent des relations solides avec les frères et sœurs, ainsi que les serviteurs. Mais dès l’âge de 20 ans, chaque enfant dispose d’un propre hôtel ! Pour plus d’informations et préparer votre visite, cliquez ici.
Dans la première salle, on apprend qu’après la naissance, le bébé emmailloté est placé chez une nourrice et qu’il existait déjà des biberons. Si le lait maternel venait à manquer, on donnait du lait de chèvre à la place. Les bébés consommaient aussi des bouillies de céréales cuites en petits pots ou poêlons. Comme tous les bébés du monde, le jouet favori était le hochet, véritable objet de luxe d’orfèvrerie ou d’ivoire. Les enfants avaient des jeux traditionnels comme le tambour, la poupée, les billes, le cheval-bâton, le moulinet, la toupie et le sifflet. Et comme aujourd’hui, la dînette est de rigueur.
Dès l’âge de trois ans, les enfants des rois possédaient de nombreux petits ménages en argent, en plomb ou en poterie. On apprend aussi que naître à la cour de France signifie grandir loin de ses parents. Les dauphins et futurs princes grandissent dans des maisons dédiées, entre les châteaux de Blois et d’Amboise, séparés de la cour et de leur parents qu’ils ne voient que périodiquement. Ainsi, ils sont tenus à l’écart des complots, mais aussi des épidémies. Ils sont choyés par plus de 300 personnes à leur service dont les médecins et les cuisiniers.
Au sein de cette « maison des enfants » ils nouent des relations solides avec les frères et sœurs, ainsi que les serviteurs. Mais dès l’âge de 20 ans, chaque enfant dispose d’un propre hôtel ! Pour plus d’informations et préparer votre visite, cliquez ici.
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