Situé juste derrière le temple Kuan Yin, la déesse
de la Miséricorde construite vers 1800, Seven terraces est
une boutique hôtel issue de la rénovation d’une rangée de sept maisons de
terrasses anglo-chinoise du 19ème siècle. Seven Terraces propose 18
suites opulentes, luxueuses et raffinées conçues par les hôteliers Karl Steinberg et Christopher Ong. Vous pourrez
profiter de la collection personnelle de kamcheng (porcelaine chinoise au
détroit) et des meubles incrustés de nacre des propriétaires. Les lits sont à
baldaquins et le mobilier en or orné.
Son restaurant « Kebaya dining room », en chinois « sentiment感情 »
est connu pour sa cuisine fusion Nyonya. Les chefs Zac et Kent revisitent les
recettes traditionnelles indochinoises en les bonifiant avec techniques de
cuisine occidentales, leur créativité, et une touche de modernité dans leur
présentation.
Dans ce décor luxueux où vous êtes accueillis avec la mélodie d’un
pianiste, il n’est pas obligatoire de venir endimanché. Aucun dress code n’est
demandé !
Le service et l’accueil sont en phase avec le niveau d’établissement,
à la fois professionnel et détendu. Les recettes sont expliquées gentiment par
le maître d’hôtel.
Avant de passer à table, vous pouvez prendre un verre au bar.
Les séquences du repas sont servies à l’occidental, avec les entrées, suivies
des plats et des desserts.
Nous avons commandé en entrées un kebaya banxeo. Une crêpe à base de
farine de riz et de curcuma très croustillante, garnie d’une julienne de poulet,
de carotte et de fromage de soja, de pousse de soja sautés, avec une sauce au
tamarin.
Des petits rouleaux de
printemps frits, sauce cacahuète.
D’un otak
otak. Sur la série des entrées, la note de cuisine fusion se retrouve
surtout dans la recette d’otak otak. Traditionnellement cuit dans une feuille de
banane, la pâte de poisson était cuite dans une pâte feuilletée croustillante
avec une sauce au lait de coco et curcuma.
En plats principaux, il y a eu un hong bak lamb, une souris d’agneau
cuite en basse température pendant 48 heures dans une sauce épicée. La viande était
plus que fondante.
Un grilled snapper.
Du poisson vivaneau marine dans une
pâte d’épice, cuite en papillote dans une feuille de banane au charbon.
Un lor ark. Du canard confit et
caramélisé dans une sauce prune, orange, cannelle, anis étoilée, clou de
girofle. En garniture,
des crispy nyonya
tempura, des légumes de saison frites servie avec une sauce belachan au
piment.
Un sambal goreng, des
légumes sautés du marché avec de la citronnelle et des noix de cajou.
Un wing bean kerabu. Une salade de haricot ailé, de graines de
grenade, avec une sauce sambal au lait
de coco.
Au dessert, un gula melaka
mousse. Une mousse à base du sucre de palme.
Un feuilleté à la mangue. Je m’attendais à un feuilleté à la
française. Dans la définition de feuilleté du restaurant, cela correspond à la
superposition des fines couches de mangue qui couvrent une mousse. Tous les
mets étaient délicieux. Les portions très généreuses. Les notes de cuisine fusion
sont à peine perceptibles, à l’exception de la réinterprétation de l’otak otak
et les cuissons à basse température. Pour plus d’informations, cliquez-ici.
Le restaurant Kebaya propose aussi une belle carte de vins.
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