Pendant plus de deux siècles, la fabrication du cabas
faisait vivre le village de Beynat. Cette activité florissante commençait à
décliner à partir de 1945 face à la concurrence étrangère. L’association du Cabas de Beynat
relance sa fabrication et propose même des ateliers de tissage les lundis à
14h40 et les vendredis à 20h30. C’est durant
ma participation au salon du livre gastronomique de Beynat que j’ai
découvert ces cabas. Un atelier de tressage se trouvait à côté de l’espace où j’avais
animé ma causerie sur la concordance des mets chinois et des vins français. J’ai
été saisi par la similitude des gestes et des techniques de tressage entre
Beynat ceux de Madagascar, pays de mon enfance. La différence réside dans la
paille utilisée. A Beynat, c’est la paille de seigle, à Madagascar, c’est le
raphia.
Pour connaître l’histoire de ce Cabas de Beynat, vous pourrez vous
plonger dans le livre de Marie-France Houdart, ethnologue et éditrice « L’or
de la paille, tresses et cabas en pays de Beynat ». Une chose est sûre,
vous serez tellement magnifique cet été avec un cabas de Beynat, non seulement
pour faire le marché, mais pourquoi pas aussi pour les soirées ! Il faut en
lancer la mode ! www.lescabasdebeynat.fr/
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