Oscar Wilde était l’un des plus illustres résidents
de L’Hôtel,
situé 13 rue des beaux-arts à Paris.
Il y rendit même le 30 novembre 1900 son dernier souffle. A l’occasion de
l’exposition qui lui est consacré au Petit
Palais jusqu’au 15 janvier 2017, « L’impertinent
absolu » ; l’Hôtel lui rend
hommage en proposant à ses clients de découvrir la vie de cet auteur hors du
commun à travers trois offres : un repas et un thé inspirés de sa vie, une
visite de Paris sur ses pas.
Jusqu’au 8 octobre 2016, L’Hôtel célèbre la vie d’Oscar Wilde autour d’un menu
déjeuner à découvrir au Restaurant de l’hôtel. Le Chef Julien Montbabut s’est inspiré de la vie de l’écrivain pour
créer des plats emblématiques de l’époque d’Oscar Wilde. Les convives pourront
déguster des mets exceptionnels travaillés à base de produits frais et de
saison. Le Chef offre ainsi un réel voyage culinaire à ses clients et les
transporte au XIXe siècle avec ce menu dédié à l’écrivain :
Crevette bleue du Pacifique : Crème
crue marinée dans une huile parfumée, concombre & absinthe
Canard Colvert français : Jus de
viande en Pithiviers, courge butternut & châtaigne
Stilton : Sirop d’érable battu au
mascarpone, condiment de prune rouge & shizo
Thé Earl Grey : Arôme de
bergamote bavaroise, shortbread & tuile caramel
L’Hôtel propose aussi « L’instant thé d’Oscar Wilde » où la chef pâtissière Joana Thöny Montbabut a imaginé pour
l’occasion des pâtisseries qui sont autant d’échos des voyages de l’écrivain.
On y découvre l’Irlande, avec des scones Guinness, l’Angleterre et son
banoffee, les Etats-Unis et ses cookies… et bien plus encore.
La bonne nouvelle ? Le prix du déjeuner et
l’instant thé comprennent le ticket d’entrée à l’exposition.
La dernière offre ? Une visite du Paris d’Oscar
Wilde lors de son premier voyage en 1883. Le guide est le Docteur en Histoire
de la Philosophie et spécialiste de l’écrivain, Dominique Vibrac.
Pour les personnes qui découvrent Oscar Wilde, il
est né en Irlande en 1854, a vécu à Dublin avant d’étudier à la prestigieuse
Université d’Oxford, en 1874. En digne représentant de l’esthétisme, il a
entrepris une tournée de conférences aux États-Unis en 1882, en publiant de
nombreux essais sur la Renaissance Anglaise dans l’art. En 1895, Wilde a été
emprisonné à Londres depuis sa cellule, il a écrit «De Profundis», lettre décrivant ses
voyages spirituels. Après sa libération, il s’est réfugié à Paris et s’est
installé à L’Hôtel, où il a vécu, selon sa citation, « au-dessus de ses moyens
» jusqu’à sa mort en 1900. Dandy adorant Paris, il avait fait de son existence
une œuvre d’art. Son charisme, sa vivacité d’esprit en avaient fait l’ami de
Gide, Mallarmé, Verlaine et Hugo. Il mourut tragiquement à Paris, après sa
condamnation à Londres pour homosexualité avérée en 1895. Lors du parcours de l’exposition,
on découvre un homme toujours habillé avec élégance, avec des écrits
avant-gardiste comme « L’homme veut être le premier amour de la femme,
alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme », « Démocratie :
l’oppression du peuple par le peuple » ! Il avait aussi un vrai avis
sur la table !
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