samedi 1 octobre 2016

Un festin à la table d’Oscar Wilde, Paris



Oscar Wilde était l’un des plus illustres résidents de L’Hôtel, situé 13 rue des beaux-arts  à Paris. Il y rendit même le 30 novembre 1900 son dernier souffle. A l’occasion de l’exposition qui lui est consacré au Petit Palais jusqu’au 15 janvier 2017, « L’impertinent absolu » ; l’Hôtel lui rend hommage en proposant à ses clients de découvrir la vie de cet auteur hors du commun à travers trois offres : un repas et un thé inspirés de sa vie, une visite de Paris sur ses pas.
Jusqu’au 8 octobre 2016, L’Hôtel célèbre la vie d’Oscar Wilde autour d’un menu déjeuner à découvrir au Restaurant de l’hôtel. Le Chef Julien Montbabut s’est inspiré de la vie de l’écrivain pour créer des plats emblématiques de l’époque d’Oscar Wilde. Les convives pourront déguster des mets exceptionnels travaillés à base de produits frais et de saison. Le Chef offre ainsi un réel voyage culinaire à ses clients et les transporte au XIXe siècle avec ce menu dédié à l’écrivain :
Crevette bleue du Pacifique : Crème crue marinée dans une huile parfumée, concombre & absinthe
Canard Colvert français : Jus de viande en Pithiviers, courge butternut & châtaigne
Stilton : Sirop d’érable battu au mascarpone, condiment de prune rouge & shizo
Thé Earl Grey : Arôme de bergamote bavaroise, shortbread & tuile caramel
L’Hôtel propose aussi « L’instant thé d’Oscar Wilde » où la chef pâtissière Joana Thöny Montbabut a imaginé pour l’occasion des pâtisseries qui sont autant d’échos des voyages de l’écrivain. On y découvre l’Irlande, avec des scones Guinness, l’Angleterre et son banoffee, les Etats-Unis et ses cookies… et bien plus encore.
La bonne nouvelle ? Le prix du déjeuner et l’instant thé comprennent le ticket d’entrée à l’exposition.
La dernière offre ? Une visite du Paris d’Oscar Wilde lors de son premier voyage en 1883. Le guide est le Docteur en Histoire de la Philosophie et spécialiste de l’écrivain, Dominique Vibrac.
Pour les personnes qui découvrent Oscar Wilde, il est né en Irlande en 1854, a vécu à Dublin avant d’étudier à la prestigieuse Université d’Oxford, en 1874. En digne représentant de l’esthétisme, il a entrepris une tournée de conférences aux États-Unis en 1882, en publiant de nombreux essais sur la Renaissance Anglaise dans l’art. En 1895, Wilde a été emprisonné à Londres depuis sa cellule, il a écrit «De Profundis», lettre décrivant ses voyages spirituels. Après sa libération, il s’est réfugié à Paris et s’est installé à L’Hôtel, où il a vécu, selon sa citation, « au-dessus de ses moyens » jusqu’à sa mort en 1900. Dandy adorant Paris, il avait fait de son existence une œuvre d’art. Son charisme, sa vivacité d’esprit en avaient fait l’ami de Gide, Mallarmé, Verlaine et Hugo. Il mourut tragiquement à Paris, après sa condamnation à Londres pour homosexualité avérée en 1895. Lors du parcours de l’exposition, on découvre un homme toujours habillé avec élégance, avec des écrits avant-gardiste comme « L’homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme », « Démocratie : l’oppression du peuple par le peuple » ! Il avait aussi un vrai avis sur la table !

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