L’effet « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », le film de Jean Pierre Jeunet sorti en 2001,
continue à opérer dans le Montmartre romantique fréquenté par son héroïne
Amélie. Le café des deux moulins,
rue Lepic, où elle fut serveuse est comme un aimant à touristes du monde
entier. Tous veulent venir déguster à des plaisirs simples comme faire craquer le
caramel de la crème brûlée avec une petite cuillère qui est encore à la carte,
venir déjeuner près de sa photo qui décore toujours le fond de la salle, ou
aller dans les toilettes où sa collègue caissière exprimait avec bruit toute sa
sensualité avec son soupirant.
C’est dans ces mêmes toilettes étroites derrière
une vitrine que vous retrouverez toutes les reliques du film pour les
nostalgiques. Ce café des deux moulins est selon les heures de la journée, café
ou bistrot avec une clientèle d’habitués et de nombreux touristes.
Ici, on vous
propose une cuisine de bistrot sans chichi, préparée avec goût et avec beaucoup
de soin avec des produits frais.
Pour notre déjeuner, nous avons pris la
formule entrée plat et dessert à 17,5€
avec une petite salade de rizetti et
pilons de poulet marinés. Les rizetti sont des pâtes sous forme de grains
de riz. Ils étaient cuits al dente juste assaisonnés avec de l’huile d’olive.
Pour suivre, un dos d’aiglefin, beurre
blanc au paprika, tombé d’épinards. Le poisson était cuit à la perfection.
Il
y a eu aussi un rôti de porc, lingots d’or,
jus de tomate. Le porc était un porc bleu blanc cœur nourri au lin. Les
deux plats du jour étaient excellents, avec une cuisson et un assaisonnement au
top.
Le dessert était une crème de coco
aux œufs, servi encore tiède, à peine sucré. Nous ne sommes pas ici dans un
piège à touristes. Les prix sont raisonnables, le service chaleureux et décontracté.
Si
vous ne souhaitez pas être présent dans les photos des touristes, évitez d’être
sur la terrasse ! Pour les personnes qui veulent continuer leur parcours
Amélie, après le déjeuner, ils peuvent se rendre au Studio 28, 10 rue Tholozé
où Amélie se rendait souvent au cinéma le vendredi soir.
Il y a enfin La maison
Collignon au 56 rue des trois frères. L’épicerie a gardé le décor du film et
les affaires sont devenues prospères.
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