Tout au long de l'année 2009, l'Anjou célèbre les 600 ans de la naissance du roi René, une manière pour le public de découvrir plus de 10 sites angevins à travers de nombreuses manifestations intégrant les multiples facettes de ce personnage singulier et contrasté, dont la gastronomie. C’est une bonne occasion pour nous de nous replonger dans les saveurs de l’époque, de profiter de cette belle région durant l’été, dans l’attente de la conférence de Yan Morel, prévu le 28 octobre sur la « gastronomie et art de la table au temps du Roi René ».
La cuisine de cette époque était très marquée par l’usage des épices, les substances aigres ou aigres douce, et un goût prononcé pour les viandes au détriment des légumes.
Le roi René, comte de Provence, a laissé la réputation d'un souverain bon vivant, frivole, épicurien et gourmand. La cuisine, à la cour de ce roi, était une cuisine riche mais plus raffinée que celle de la plupart des tables de son temps. Elle bénéficiait des vergers, des potagers, des vignobles, des élevages d'animaux de basse-cour et de bétail que le souverain avait fait installer non loin de ses divers domaines. Les produits de la chasse et de la pêche la complétaient avantageusement. La cuisine à la cour du roi René d’Anne Vallon de Montgrand, édition Equinox, 19€ s'est évertué à inventorier les pratiques et les usages culinaires de ce temps, période située entre la fin du Moyen Age et les débuts de la renaissance. A la fois livre de cuisine et petit traité ethnographique, cet ouvrage contient de nombreuses recettes originales surprenantes voire improbables, mais reste avant toute un livre pratique et utile.
Pour des livres et textes plus pointus, les spécialistes de la cuisine médiévale sont Alban Gautier, Bruno Laurioux et Yann Morel, qui animent tous les trois la rubrique alimentation du Menestrel www.menestrel.fr/spip.php?rubrique379, site dédié à cette période de l’histoire.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le Roi René, c’était le fils cadet de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon. Il naquit en 1409 au château d'Angers. Devenu duc de Bar, il épouse en 1420 Isabelle de Lorraine. En 1434, à la mort de Louis III, son frère aîné, il hérite des titres de duc d'Anjou, de comte du Maine et de comte de Provence et l'année suivante à la mort de Jeanne II du titre de roi de Naples, Sicile et Jérusalem. Captif du duc de Bourgogne, il ne parviendra à se rendre en Italie qu'en 1438. Cependant, il perdra définitivement le royaume de Naples en 1442. Les réjouissances sont disponibles avec le lien ci-après www.angers.fr/index.php?52793
La cuisine de cette époque était très marquée par l’usage des épices, les substances aigres ou aigres douce, et un goût prononcé pour les viandes au détriment des légumes.
Le roi René, comte de Provence, a laissé la réputation d'un souverain bon vivant, frivole, épicurien et gourmand. La cuisine, à la cour de ce roi, était une cuisine riche mais plus raffinée que celle de la plupart des tables de son temps. Elle bénéficiait des vergers, des potagers, des vignobles, des élevages d'animaux de basse-cour et de bétail que le souverain avait fait installer non loin de ses divers domaines. Les produits de la chasse et de la pêche la complétaient avantageusement. La cuisine à la cour du roi René d’Anne Vallon de Montgrand, édition Equinox, 19€ s'est évertué à inventorier les pratiques et les usages culinaires de ce temps, période située entre la fin du Moyen Age et les débuts de la renaissance. A la fois livre de cuisine et petit traité ethnographique, cet ouvrage contient de nombreuses recettes originales surprenantes voire improbables, mais reste avant toute un livre pratique et utile.
Pour des livres et textes plus pointus, les spécialistes de la cuisine médiévale sont Alban Gautier, Bruno Laurioux et Yann Morel, qui animent tous les trois la rubrique alimentation du Menestrel www.menestrel.fr/spip.php?rubrique379, site dédié à cette période de l’histoire.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le Roi René, c’était le fils cadet de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon. Il naquit en 1409 au château d'Angers. Devenu duc de Bar, il épouse en 1420 Isabelle de Lorraine. En 1434, à la mort de Louis III, son frère aîné, il hérite des titres de duc d'Anjou, de comte du Maine et de comte de Provence et l'année suivante à la mort de Jeanne II du titre de roi de Naples, Sicile et Jérusalem. Captif du duc de Bourgogne, il ne parviendra à se rendre en Italie qu'en 1438. Cependant, il perdra définitivement le royaume de Naples en 1442. Les réjouissances sont disponibles avec le lien ci-après www.angers.fr/index.php?52793
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