Dans le cadre de l’année de Turquie en France, rendons hommage à l’aubergine.
L’aubergine est un des légumes typiques dans la cuisine d’Istanbul. Elle a marqué l’histoire de la ville par les « incendies d’aubergines » (patlican yangini) qu’elle provoquait. Les maisons traditionnelles étaient en bois, et le vent du sud soufflait trop fort sur les brasiers où grillait le légume. Il est vrai que la ville est balayée en permanence par le vent. En été, venu de la mer, c’est le patlican meltemi, le vent d’aubergine. A l’automne, c’est le Poyraz. Et l’hiver, c’est le karayel. Entre 1591 et 1923, on dénombrait environ cinq cents grands incendies.
L’aubergine avait aussi à Istanbul la réputation d’engendrer la mélancolie chez ceux qui en abusent. Encore aujourd’hui, dans l’expression populaire, on parle de « fous d’aubergines » (patlican delisi).
Tout ceci n’empêche en aucune manière les istanbuliotes de le manger à toutes les sauces, surtout en période de vent chaud. On trouve le patlican, aubergine farcie à la viande ou au riz, frite à la poêle, en purée, en salade ou cuite à l’huile d’olive, recette plus connue sous le nom de l’aubergine de l’Imam bayilidi (l’Imam évanoui). Selon la légende, un Imam (chef de prière dans une mosquée) dont l’histoire n’a pas conservé le nom, se serait évanoui de plaisir en découvrant cette nouvelle façon de préparer l’aubergine. Une autre version, moins reluisante, affirme que l’Imam, réputé pour son avarice, aurait perdu connaissance en découvrant la quantité d’huile d’olive utilisé par son cuisinier !
A Istanbul, l’aubergine se consomme aussi sucrée sous forme de confiture (patlican reçeli), de pickles (tursu).
Très abondante sur le marché, elle est d’origine roturière mais anoblie par le savoir faire des cuisiniers turcs.
Une autre recette célèbre, est la délicieuse purée d’aubergine (Hünkar begendi) inventée par un chef ottoman pour accompagner une viande cuite. C’était un des mets préférés du souverain.
L’aubergine est un des légumes typiques dans la cuisine d’Istanbul. Elle a marqué l’histoire de la ville par les « incendies d’aubergines » (patlican yangini) qu’elle provoquait. Les maisons traditionnelles étaient en bois, et le vent du sud soufflait trop fort sur les brasiers où grillait le légume. Il est vrai que la ville est balayée en permanence par le vent. En été, venu de la mer, c’est le patlican meltemi, le vent d’aubergine. A l’automne, c’est le Poyraz. Et l’hiver, c’est le karayel. Entre 1591 et 1923, on dénombrait environ cinq cents grands incendies.
L’aubergine avait aussi à Istanbul la réputation d’engendrer la mélancolie chez ceux qui en abusent. Encore aujourd’hui, dans l’expression populaire, on parle de « fous d’aubergines » (patlican delisi).
Tout ceci n’empêche en aucune manière les istanbuliotes de le manger à toutes les sauces, surtout en période de vent chaud. On trouve le patlican, aubergine farcie à la viande ou au riz, frite à la poêle, en purée, en salade ou cuite à l’huile d’olive, recette plus connue sous le nom de l’aubergine de l’Imam bayilidi (l’Imam évanoui). Selon la légende, un Imam (chef de prière dans une mosquée) dont l’histoire n’a pas conservé le nom, se serait évanoui de plaisir en découvrant cette nouvelle façon de préparer l’aubergine. Une autre version, moins reluisante, affirme que l’Imam, réputé pour son avarice, aurait perdu connaissance en découvrant la quantité d’huile d’olive utilisé par son cuisinier !
A Istanbul, l’aubergine se consomme aussi sucrée sous forme de confiture (patlican reçeli), de pickles (tursu).
Très abondante sur le marché, elle est d’origine roturière mais anoblie par le savoir faire des cuisiniers turcs.
Une autre recette célèbre, est la délicieuse purée d’aubergine (Hünkar begendi) inventée par un chef ottoman pour accompagner une viande cuite. C’était un des mets préférés du souverain.
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