« Enfant, je
rêvais déjà de vous avoir à table pour charmer vos yeux et émoustiller vos
papilles des embruns d’une cuisine marine. Clients d’un soir ou amis de
toujours, merci d’avoir fait que mon rêve voie le jour ». Voici un
rêve de gosse du chef Nicolas Adam devenu réalité à Plérin sur mer, en Bretagne dans son
restaurant « La Vieille Tour ». Chef étoilé depuis 14 ans, voici un
chef d’origine normande mais breton de cœur qui magnifie comme nul autre les
produits nobles de cette Bretagne qu’il affectionne tant. Sa cuisine de saison
créative allie tradition et modernité. Une modernité et une ouverture sans
complexe héritée sans doute de ses quatre années passées à Portland Oregon.
Il
est l’un des quatre chefs à l’origine du festival
Rock’n Toques qui se déroule à Saint Brieuc chaque année à la Pentecôte.
Ils ont voulu apporter une offre gastronomique dans ce festival Art Rock qui
existe depuis plus de 40 ans. Pour faire plaisir aux festivaliers et se faire
plaisir, il propose avec ses confrères de la street-food réalisée à partir des produits locaux. Le chef étoilé
sait s’adapter aux contraintes d’un festival de musique tout en gardant sa
signature culinaire. Chaque année, avec un artiste de la grande scène, ils
imaginent un plat ensemble, servi durant le festival ! Ce festival Rock’n
Toques est désormais un succès.
« Charmer
les papilles, autant que les yeux et faire plaisir », telle est la
devise de ce chef qui l’applique dans les mets servis dans son restaurant ou en
version street-food pour le festival. Faire plaisir, c’est rendre aussi
accessible une cuisine étoilée avec un « menu du marché à 30€ ». C’est
ce que nous avons choisi à l’heure du déjeuner. D’autres offres existent comme
ces menus « Luminescence », « Volupté », « Tentative »
aux appellations sensorielles. Ici, la carte est proposée sur un ipad, avec en page
de garde la photo du chef, et l’icône de la pomme (d’Adam) pour naviguer.
Le
thème de la mer est présent dans ce décor contemporain chic en rouge et noir,
sans nappe avec des matériaux nobles. Un pan de mur nous propose une scène de
fond marin, avec des poissons en verre soufflé, nageant dans l’espace.
De la
fenêtre, vous avez vue sur le parking, mais aussi sur les bateaux et cette vieille
tour au sommet, qui a donné son nom au restaurant. Les amuses bouches arrivent
très vite.
Un fish cake, un beignet de poisson coiffé d’une pointe de
mayonnaise épicée, et un tartare de saumon.
Un assortiment de six pains (grande
signature de la maison) nous est aussi proposé dont un pain au chorizo, un à l’andouille,
un aux sésames… Ces petits pains étaient tous délicieux, servis tièdes et
croustillants avec en prime un beurre bordier nature et un autre au piment d’Espelette.
En entrée, c’étaient des langoustines snackées, émulsion persil, mousseline de céleri, noisette. Une mousseline soyeuse en bouche, qui enrobe suavement la texture ferme des langoustines.
En plat, un filet de merlu, risotto verde, avec des navets. La cuisson du merlu était juste et s’accorde avec bonheur au risotto aux asperges très crémeux.
Au dessert, un entremet chocolat pistache, glace fève de Tonka à peine sucré.
Pour accompagner le déjeuner, nous avons commandé du vin au verre, un blanc de Sancerre, et en eau, l’eau minérale bretonne Plancoet que je découvre avec ses fines bulles.
Des mignardises dont des chamallow accompagnaient le café. Le service était attentionné, rythmé. L’âme de cette maison, c’est aussi Solange, l’épouse du chef qui veille au bonheur de chaque client et qui l’accompagne depuis toujours.
Leur dernière aventure ? L’ouverture de « Portland » à quelques centaines de mètres, une boulangerie pâtisserie premium, trattoria et coffee où vous retrouverez les délicieux pains proposés, des pâtisseries, du snacking chic. « Portland » (en hommage à son séjour américain) fête sa première année d’ouverture cette semaine. Certain soirs, des concerts sont organisés. Ces parenthèses enchantées qui associent musique et bonne nourritures sont presque des mise en bouche, tout au long de l’année, pour patienter jusqu’au vrai « Rock’n Toques » !
En entrée, c’étaient des langoustines snackées, émulsion persil, mousseline de céleri, noisette. Une mousseline soyeuse en bouche, qui enrobe suavement la texture ferme des langoustines.
En plat, un filet de merlu, risotto verde, avec des navets. La cuisson du merlu était juste et s’accorde avec bonheur au risotto aux asperges très crémeux.
Au dessert, un entremet chocolat pistache, glace fève de Tonka à peine sucré.
Pour accompagner le déjeuner, nous avons commandé du vin au verre, un blanc de Sancerre, et en eau, l’eau minérale bretonne Plancoet que je découvre avec ses fines bulles.
Des mignardises dont des chamallow accompagnaient le café. Le service était attentionné, rythmé. L’âme de cette maison, c’est aussi Solange, l’épouse du chef qui veille au bonheur de chaque client et qui l’accompagne depuis toujours.
Leur dernière aventure ? L’ouverture de « Portland » à quelques centaines de mètres, une boulangerie pâtisserie premium, trattoria et coffee où vous retrouverez les délicieux pains proposés, des pâtisseries, du snacking chic. « Portland » (en hommage à son séjour américain) fête sa première année d’ouverture cette semaine. Certain soirs, des concerts sont organisés. Ces parenthèses enchantées qui associent musique et bonne nourritures sont presque des mise en bouche, tout au long de l’année, pour patienter jusqu’au vrai « Rock’n Toques » !
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