«
Allons-nous publier cette chronique, monsieur le rédacteur ?... C’est-à-dire
que sur quatre colonnes il ne s’y passe rien d’autre qu’un homme qui mange un
poisson !... », demande l’imprimeur dans Dernier jour à Budapest, roman de
Sándor Márai (Albin Michel, 2017, traduit par Catherine Fay), consacré à la
figure de Gyula Krúdy, auteur de nombreux récits « culinaires ».
Cette exposition en entrée libre, « Mets littéraires – à la table des écrivains hongrois », qui se
tient jusqu’au 13 juillet 2018 à l’institut hongrois de Paris interroge les
liens entre littérature et gastronomie sous le prisme des écrivains. Quelle peut être la signification d’un repas
ou d’un mets dans un texte littéraire ? La description minutieuse du dîner
consommé par le protagoniste aiguiserait-elle notre compréhension du roman ?
Cette exposition, réalisée en collaboration avec le Musée littéraire Petőfi, est
né d’une réflexion de dix ans pour faire représenter ce lien dans un musée !
Pour préparer votre visite, cliquez-ici.
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