samedi 2 juin 2018

Restaurant Bleu Elephant Paris


Après avoir déjeuné au restaurant Bleu Elephant de Bangkok, nous nous sommes rendus à celui de Paris pour retrouver la saveur du délicieux massaman d’agneau. 
Comparé à l’adresse de Bangkok, dès l’entrée, on retrouve l’offre de produits d’épicerie fine, une petite série de photos des personnalités en visite à l’adresse de Bangkok, les magnifiques bouquets de fleurs ! 
Installé rue de la roquette depuis son ouverture en 1991, le décor du restaurant est resté le même avec une salle éclairée par une verrière, un décor de pont et de cascade d’eau, des tables trop proches les unes des autres. A l’heure du déjeuner où ¾ de la salle était vide, on nous tassait tous au même endroit sous-prétexte que les autres tables étaient réservés. Au moment de notre départ après plus d’une heure trente, les tables soit disant réservées n’étaient toujours pas honorées ! 
Côté menu, nous avons dégusté une petite mise en bouche offerte de blanc de poulet haché aux herbes et jus de citron. En entrée,  un yaang Takrai, brochette de filet de saumon frais mariné au curry jaune et à la citronnelle, grillé. Un yuam hua plee, salade de fleurs de bananiers et crevettes roses, noix de coco râpée, sauce au tamarin. 
En plat, le fameux massaman d’agneau, tendre dès de gigot d’agneau mijoté dans une sauce au curry douce. 
Et en dessert, une tarte au jasmin qui se rapproche plus d’un flan tiède parfumé au jasmin. 
Notre étalon de mesure pour ce déjeuner était le massaman d’agneau que nous avons adoré à Bangkok et qui nous a émus. Dans sa version parisienne, les saveurs des épices sont moins marquées et moins parfumées, la sauce très liquide. Les patates douces violettes étaient remplacées par des pommes de terre. Est-ce que la recette est adaptée à la clientèle parisienne ? Au coût ? La différence de la même recette commandée à la carte et dans un menu est la quantité et la présentation . Celle à la carte est présentée au dessus d'un chauffe plat. Si dans la carte à Bangkok, on met l’accès sur l’histoire des recettes comme ce curry massaman inspiré d’un poème du roi Rama II (1767-1824), ou les autres mets consommés à la cour de Siam, aucune mention n’est faite sur la carte parisienne. Il va falloir reprendre l'avion pour retrouver la recette avec son petit supplément d'âme !

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