mercredi 12 décembre 2007

Pâtissiers branchées et belles bûches de Noël




La nouvelle génération de pâtissier n’en finit pas de nous étonner. On a longtemps considéré que pour devenir un chef étoilé, il fallait d’abord être un bon pâtissier. La plupart des grands noms de la restauration sont passés par cette école de rigueur. Aujourd’hui, les plus grands doués dans l’art de maîtriser le sucre deviennent… de grands pâtissiers. A l’instar des créateurs de mode, ils se proclament créateurs, dessinant leurs douceurs comme des robes de haute couture, jouant des couleurs et des formes autant que des saveurs. S’ils n’organisent pas encore des défilés, leurs nouveautés de l’année font régulièrement sensation. Cette grand bon en avant est du aussi à l’évolution des produits et des matériaux. Il y a vingt ans, il y avait le beurre, la pectine de pomme, des moules en métal, deux ou trois chocolats. Aujourd’hui, il y a un choix incroyable de texture de beurre, d’une soixantaine de pectines issues de fruits différents, de crus de chocolat qui permettent de moins sucrer ou de faire avec 300g ce que l’on faisait avec 1kg. Le matériel a aussi changé, le silicone permet de travailler des formes mais surtout des épaisseurs de caramel par exemple, inaccessible auparavant. Quand aux modes de cuisson (vapeur, pulsé, ventilé, statique), ils ont élargi la palette technique de cuisson. Voici leurs dernières créations pour ce noël 2007.


La plus précieuse, chocolat, fraise des bois et champagne (54€ pour 6 personnes)
www.dalloyau.fr

La plus nacrée, biscuit moelleux à la châtaigne, croustillant praliné, cœur crémeux aux marrons et chocolat blanc (32€ pour 4 personnes)
www.fauchon.com

La plus luxe, biscuit aux amandes, crème de mascarpone à la truffe noire, vendue avec une truffe fraîche et une râpe pour ajouter des copeaux sur l’assiette (245€ pour 6 à 8 personnes)
www.pierreherme.com

La plus décalée, carambar, chocolat au lait et fruits de la passion (30.6€ pour 6 personnes)
www.arnaud-delmontel.com

La plus chocolat, ornée d’une petite perle en chocolat, une dacquoise aux noisettes du Piémont caramélisées, mousse au chocolat grand cru, biscuit épicé et crème brûlée à la vanille Bourbon (30e pour 4 personnes)
www.lamaisonduchocolat.com

La plus givrée, 3 cubes de glace marron, caramel nougat et chocolat gianduja sur un socle vanille et saupoudrés de chocolat blanc (11€ pour 8 personnes)
www.picard.fr

La plus couture, signée Karl Lagerfeld, cannelle, pain d’épice et compotée d’oranges sur fond de chocolat (115€ pour 8 à 10 personnes)
www.lenotre.fr

La plus techno, thé vert, pistaches et framboises fraîches, ornée de religieuses fluo (27€ pour 6 personnes)
www.roussel-chocolatier.com

La plus régressive, bavaroise à la vanille, biscuits roses, recouvertes de réglisses et bonbons (16€ pour 6 à 8 personnes)
www.paul.fr

La plus design, posé sur une plaque de chocolat noir, un tube argenté de mousse au chocolat noir pulvérisé d’argent (39€ pour 6 à 8 personnes) Jean Paul Hévin 01 45 51 77 48

La plus must have, un cube composé de biscuits de framboises et chantilly au litchi recouvertes de carrés d’hibiscus et de grenade (19.9€ pour 6 à 8 personnes) chez Monoprix.

mardi 11 décembre 2007

Un aliment sain dans un corps sain, perspectives historiques.




Il s’agit d’un livre très intéressant issu du deuxième colloque de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA) aux presses universitaires François Rabelais www.univ-tours.fr/editions

Un aliment sain dans un corps sain : au cœur des préoccupations actuelles, les liens qu’entretiennent le corps, l’alimentation et la santé ont une longue histoire. Souvent considérées sous leurs rapports antagonistes, dans le cadre (réel ou supposé) des peurs et des pathologies qui ont l’alimentation pour origine, les relations entre nourritures, corps et santé doivent également être envisagées à travers l’émergence d’un souci de soi qui se manifeste par une certaine idée du corps, de son esthétique, de sa représentation et du bien être du corps en général. Entre les attentes, les désirs, les habitudes mais aussi les craintes des consommateurs, les discours, les normes et les règlementations médicales, civiles, politiques et religieuses, quels rôles, quels effets sur le corps attribue t-on à l’alimentation et à quelles pratiques ces conceptions donnent-elles naissance au cours des siècles ? Dégager des évolutions dans le cadre d’une réflexion pluridisciplinaire : ce livre traite d’une Histoire qui s’inscrit dans la longue durée.

lundi 10 décembre 2007

Se faire plaisir avec son champagne !


Pour votre prochain voyage, en première ou en affaires, soyez un peu gold et choisissez votre compagnie à l’aune du champagne servi à bord.

Ou si vous ne voyagez pas, recréez l’ambiance luxe chez vous en servant le même champagne que ces compagnies. Vous avez les prix sur terre de la bouteille ! Pour certaines bouteilles, vous risquez d’atterrir rapidement sur terre !

Air Mauritius : La noble cuvée de Lanson, prix sur terre 78.44€ / Lanson Black Label, prix sur terre 26.20€
British Airways : Taitinger, prélude pour first class, prix sur terre 37€ / Mum rosé en club world, la classe affaires, prix sur terre 32€ / Charles Heidsieck, brut réserve, en classe affaires, prix sur terre 28€
Air France, Le Deutz brut classic en classe affaires, prix sur terre 31€ / Gosset, cuvée Celebris 1998 en première, prix sur terre 110€. / Charles Heidsieck, brut réserve, en classe affaires, prix sur terre 28€
Qatar Airlines, Laurent Perrier 1997 en business, prix sur terre 40€ / Veuve Cliquot Ponsardin, la grande dame 1996, en première, prix sur terre 145€
Cathay Pacific, Billecart Salmon, brut réserve en classe affaires, prix sur terre 32€
SAS, Nicolas Feuillate, brut extrême en classe affaires, prix sur terre 23€
Japan Airlines, Piper Heidsieck brut, en classe affaires, prix sur terre 24€ / Pommery brut 1998, en première, prix sur terre 39€ / Taittinger, Comtes de Champagne 1998 en première, prix sur terre 140€
Singapour Airlines, Don Pérignon rosé, 1996. Le champagne inaugural de l’Airbus A 380, prix sur terre 300€ / Krug grande cuvée en première, prix sur terre 145€
Thai Airways, Moët & Chandon, brut impérial en classes affaires, prix sur terre 30€
Cathay Pacific, Krug grande cuvée en première, prix sur terre 145€
Emirates, Dom Pérignon millésimé en première, prix sur terre 125€

Les prix agricoles mondiaux vont augmenter de 1 à 4% par an, d’ici 2020.

Face à la poussée de la demande alimentaire mondiale et à l’émergence des agro-carburants, les betteraviers français ont commandé une étude pour clarifier leurs perspectives. Intitulé « Les marchés mondiaux des produits agricoles à l’horizon 2020 ». Sa principale conclusion est que l’Europe profitera peu de la nouvelle donne agricole mondiale.

Menée par l’Institut International de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) basé à Washington, et à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l’étude souligne que l’augmentation de la demande de produits agricoles sera principalement liée à la croissance des régions émergeantes et très peuplée (Chine, Inde…), et dans une moindre mesure, au développement des biocarburants.

La progression de la demande alimentaire viendra d’une combinaison de la croissance démographique et de l’augmentation des niveaux de vie. Cela aura pour conséquence une hausse de la consommation de produits transformés et de viande, et donc d’une augmentation des besoins en céréales.

Les différences régions du monde verront ainsi leur production agricole stimulée dans les quinze prochaines années. Moins bien placée dans la compétition pour la plupart de ses productions, l’agriculture européenne profitera certes du contexte, mais moins que ses concurrentes brésiliennes, australiennes ou américaines. Pour la viande et le bétail, la croissance annuelle moyenne des exportations européennes de 2007 à 1015 serait inférieure à 0.5%, contre près de 3% pour le Brésil et plus de 2% pour les Etats-Unis. Pour les céréales, elle serait de 0.7% en Europe, contre plus de 2% pour l’Australie et la Nouvelle Zélande.

De plus, si les négociations à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) se concluent par une libéralisation des échanges agricoles, les gains de l’agriculture européenne serait encore moindres, certains volumes de production diminuant même. C’est le cas pour le sucre, la canne et la betterave dont la production, après avoir connu une progression sur le période 2007-2015 diminuerait.

Tous les prix agricoles mondiaux devraient continuer à augmenter, de 1 à 4% par an. Cumulées sur dix ans, les hausses pourraient atteindre 50% pour certains produits. Les conséquences de ces hausses seront très différentes selon les pays et les zones géographiques.

Qui respire mange !

Mathieu Lehanneur ne manque pas de souffle. Après avoir crée l’eau de luxe absolu, en mariant de l’eau de source avec des particules d’or, le designer français lance l’air à consommer. Il s’intéresse à la Spirulina Platensis, une microalgue exploitée par la Nasa, capable de rééquilibrer par photosynthèse le taux d’oxygène. Elle est aussi une matière fraîche vivante, riche en protéines et au goût de tofu. En combinant ses propriétés, les restaurants Flood veulent inonder d’air pur une carte toute méditerranéenne. Autour d’un aquarium d’algues à respirer, un mobilier zen et des lampes-bulles, tout cela met l’eau à la bouche.
Flood, 58 rue de Chateaudun et 1 rue Danielle Casanova
www.mathieulehanneur.com

jeudi 6 décembre 2007

Cultiver ses fruits et légumes au bureau


Au Etats-Unis et au Canada, des entreprises ont lancé une initiative anti-stress : les salariés cultivent fruits et légumes sur le toit de l’immeuble. Potagers et vergers ont investi d’anciens parkings ou jardins d’ornement, découpés en parcelles décrit The Globe and Mail. Tout pousse : maïs et carottes, potirons, vignes, poires… Les salariés prennent manifestement plaisir au jardinage, qui de surcroît fournit de quoi régaler leurs familles. Cerise sur le gâteau : une société de confection de vêtements de danse a même décidé d’offrir à ses clients une courgette «maison » pour chaque tutu acheté !

Mémoire de chimpanzés


Les jeunes chimpanzés sont doués d’une mémoire extraordinaire, meilleure que celle des humains, selon une étude de chercheurs japonais publié au journal américain « Current Biology ». L’expérience imaginée par des scientifiques de l’université de Kyoto, a été réalisée sur 9 chimpanzés et sur 9 humains. Le test a consisté à montrer, dans le désordre, les chiffres de 1 à 9 sur un écran d’ordinateur. Chimpanzés et humains devaient ensuite reconstituer l’ordre dans lequel ces chiffres étaient apparus. Les performances des jeunes chimpanzés à la fois en termes d’exactitude et de vitesse ont été nettement meilleures que celles des étudiants !

Ont-ils mangé plus de poissons ? En plus, les chimpanzés font l’exercice de manière très détendu en mangeant des cacahuètes !

Plus de détail avec la dépêche AFP.
http://afp.google.com/article/ALeqM5jmI8RS_asqLKWOJHboxrW7KTd6Gw