vendredi 29 janvier 2016

Les délices de Tokyo de Naomi Kawase : voulez-vous un dorayaki ?



La star du film, c’est ce dorayaki (銅鑼焼き), sorte de pancake moelleux garnie de pâte d’haricot rouge confite, qui vous fera saliver tout au long du film ! Vous aurez envie aussi de vous retrouver dans cette petite échoppe à la devanture en bois de Sentaro, vendeur de dorayaki, et les déguster en compagnie de ces collégiennes, le vent dans les branches d’un cerisier en fleurs ! 
« Les délices de Tokyo » de Naomi Kawase organisent une rencontre qui permettra à ses personnages de tourner une page et d’être meilleur. Sentaro, ce vendeur un peu dépressif ne vend pas les meilleurs dorayaki de Tokyo. Tokue, une vieille dame de 70 ans va le convaincre de l’engager en cuisine car elle a le secret d’une pâte d’haricots rouge exquise. Pour elle, il faut savoir écouter ce que disent les haricots sucrés durant la cuisson. Le jour où il accepte, son commerce devient florissant ! 
Cette pâtisserie permet à la vieille dame, de redonner du sens à la vie de Sentaro, vendeur de dorayaki et Wakana, collégienne et fidèle cliente de la petite boutique. Ou comment, avec une bouchée gourmande, le bonheur s’infuse à nouveau dans la vie ! Sur Paris, vous pourrez déguster ces dorayaki dans les restaurants et pâtisseries japonaises. Mais pour permettre aux spectateurs d’en croquer dès la fin de la séance du film, les cinémas MK2 quai de Seine, le Louxor en proposent durant cette semaine de sortie du film. Le cinéma Nouvel Odéon vous propose le jeudi 4 février 2016, de 14 à 19 heures un goûter japonais avec le dorayaki confectionné par le chef de la pâtisserie Walaku, et le maître de thé Yasu Kekegawa.

Visite d’Etat du président iranien Hassan Rohani à Paris, sans dîner d’Etat



Si la visite d’Etat du président iranien Hassan Rohani à Paris ce mercredi 27 et  jeudi 28 janvier 2016 est une réussite économique et politique, sur le plan de la gastronomie, c’était une occasion de perdue. Le montant total des accords signés durant cette visite d’Etat est évalué à 15 milliards d’€, dont l’achat de 188 avions airbus. D’autres accords se confirment avec Total, PSA, Vinci, Bouygues, ADP… Elu à la tête de son pays en 2013, Hassan Rohani est le premier président iranien à effectuer une visite officielle en France depuis 17 ans pour ouvrir un « nouveau chapitre » de l’histoire entre la France et son pays l’Iran. Reçu avec les honneurs militaires aux Invalides en présence du président François Hollande et au Palais de l’Elysée, l’invité du président de la République a reçu un accueil chaleureux. Mais pour une fois, cette visite d’Etat s’est déroulée sans dîner d’Etat, point d’orgue d’une visite officielle en France où la grandeur de la gastronomie française, y compris ses vins sont mis en valeur. Il semblerait que la délégation iranienne ne souhaitait pas de vins à table, proposition refusée par la France. L’alternative d’un petit-déjeuner était considérée comme trop « léger ». L’option d’une déjeuner dans un restaurant haut de gamme était aussi étudiée, mais sans suite lorsque la délégation iranienne avait demandé un repas sans alcool et halal. De ce fait, les deux dirigeants ont perdu une occasion de se rencontrer dans une ambiance détendue. De plus, des deux côtés, il n'y avait pas à régler le protocole sur les "premières dames" !
Il n’y a que durant sa réunion avec les patrons du MEDEF que le président Hassan Rohani s’était vu servir une collation à la française. La levée des sanctions internationales contre l’Iran marque le retour de ce pays dont le système économique mondial. La préoccupation du président Hassan Rohani est d’abord économique et non culturel !

lundi 25 janvier 2016

Food market : le premier marché à dîner de Paris



Food market Paris, c’est le premier marché à dîner de Paris en pleine rue sur le boulevard de Belleville entre les métros Ménilmontant et Couronnes. Il se tient un jeudi par mois, de 18 à 22h30. Plus de 15 stands vous proposent des plats cuisinés qui vous font voyager en France, au Vietnam, au Mexique… 
Le principe ? Des plats fraîchement cuisinés, à manger sur place dans les grandes tables ou à emporter, avec des portions à moins de 10€. Bref, du plaisir, de la convivialité, du partage ! Les organisateurs souhaitent créer dans Paris l’ambiance des street food si en vogue Bangkok ou sur la place Jemaa el-Fna à la nuit tombée. Pour connaître la prochaine date, abonnez-vous à la Newsletter ou suivez-les sur Facebook et Instagram de Food Market !

samedi 23 janvier 2016

Alexandre Stern, créateur de miel d’excellence, Paris



La sensation en bouche des miels d’Alexandre Stern est exceptionnelle et unique. Il a inventé son propre métier, créateur de miel. A l’image d’un parfumeur qui compose un parfum à partir de plusieurs fragrances, il compose des assemblages uniques à partir de 250 variétés de miels rares du monde entier. L’appellation de ses assemblages est très poétique : un matin en Provence, la route des Indes, les Jardins d’Ispahan, le miel des merveilles. Ces miels vous emmènent en voyage vers le miel de framboisier du Canada, le miel de jujubier du Yémen, le miel sauvage du Népal, le miel des forêts des Vosges ou du maquis Corse. Chaque assemblage est un travail sur les textures, les saveurs, les effluves. Sa première création le miel des Merveilles est un miel puissant et fruité. Un assemblage subtil de miels d'avocatier, de litchi, de sapin, de sarrasin et d'oranger où se mélangent les saveurs fruitées de l’Asie, les senteurs boisées de l’Europe, les notes épicées des Amériques et les arômes puissants de l’Afrique. D’autres miels sont proposés dans leur pureté, comme le royal Manuka, miel de Nouvelle Zélande avec son goût subtil d’orange confite. 
Ses créations ont bien sûre un prix : le prix de l’excellence mais accessibles. Son coffret de trois pots de miel de 30g choisis dans la gamme des assemblages ne coûte que 13€. Vous pouvez acheter en ligne sur son site, ou vous rendre dans sa ruche 14 rue Vignon, Paris 8ème. Pour plus d’informations, cliquez ici.

vendredi 22 janvier 2016

Manger de la tête de veau en France : tout un symbole !


D’où vient cette tradition de manger de la tête de veau chaque 21 janvier ? Comme vous le savez, cette date fait référence au 21 janvier 1793, où le dernier roi de France Louis XVI fut guillotiné à 10h22 place de la Concorde à Paris. Hier, pendant que les royalistes commémoraient leur roi en la cathédrale de Saint Denis avec des fleurs de lys, certains républicains se rendaient au restaurant pour festoyer d’une tête de veau. C’est le pamphlétaire Romeau dans son opuscule « La tête et l’oreille », qui projeta dès le 21 janvier 1794 l’organisation des banquets républicains pour commémorer la fin de la monarchie de droit divin. Il proposa que le menu soit cuisiné à base d’oreilles et de tête de cochon. Le choix de la tête de cochon n’avait rien d’étonnant car quelques années avant sa décollation, les caricatures l’assimilaient à cet animal. C’est vers 1848, au moment de l’instauration de la deuxième république que la tête de cochon fut remplacée par une tête de veau. La raison de ce changement n’est pas élucidée au niveau historique. Il semblerait que cette tradition fut copiée des anglais, où après la décapitation de Charles 1er le 30 janvier 1649, les indépendants organisaient un banquet annuel où l’on mangeait des têtes de veau pour fêter l’extermination des Stuarts. Il faut dire qu’en France, la tête de veau ne séduit pas grand monde à cause de sa texture molle et gélatineuse. En version charcuterie « pâte de tête de veau », c’est limite. En version recette cuisinée comme la plus connue, la tête de veau traditionnelle, sauce ravigote, ici la recette du chef Thierry Marx, les jeunes générations la boudent. Heureusement que cette tête de veau avait retrouvé ses lettres de noblesse grâce au président Jacques Chirac, amoureux de cette recette de terroir. A partir de son élection à la présidence de la république en 1995, une déferlante de « tête de veau » a balayé la France. Les médias s’étaient intéressés à ce président pas comme les autres qui s’intéressait à ce plat, on redécouvrait son histoire. Les restaurants avaient remis sur leur carte cette recette un peu désuète. Depuis, elle a disparu à nouveau des cartes !