vendredi 21 juin 2019

Gâteau Nantais


L’histoire raconte que c’est monsieur Rouleau, un maître fouacier installé dans le quartier Saint Clément, qui inventa le gâteau nantais en 1820. Ce gâteau très exotique à l’époque était considéré comme un luxe. Il était servi avec cérémonie dans les belles demeures. Ce gâteau type quatre-quarts en forme ronde,  généreux en beurre, amande, œuf et farine, intègre les ingrédients en provenance des colonies antillaises qui débarquaient dans le port de Nantes dès le XVIIIème siècle avec le sucre de canne et le rhum. En effet, le gâteau nantais est décoré d’un glaçage au rhum blanc qui lui donne toute sa personnalité. Sa recette est même partagée ici  par l’office du tourisme. 
La maison Larnicol dans le passage Pommeraye le décline en vanille, chocolat, citron. Mais c’est la version classique au rhum que je préfère. Le gâteau Nantais se conserve bien et constitue du beau gâteau de voyage à ramener. 
Vous pouvez le trouver dans toutes les bonnes pâtisseries de la ville. Un de mes plaisirs est de le déguster à l’heure du thé dans le cadre magnifique du restaurant historique de la Cigale après la visite du passage Pommeraye, ou du château des Ducs de Bretagne.

mercredi 19 juin 2019

Exposition « Enfants de la Renaissance », Château de Blois


Après « Festin de la Renaissance » en 2012, le château de Blois poursuit son exploration de la vie quotidienne avec sa nouvelle exposition sur le thème de l’enfance à la Renaissance.  Berceau de nombreuses têtes couronnées, maison d’enfance des deux filles de Louis XII et d’Anne de Bretagne, pouponnière des sept enfants de François 1er et Claude de France, palais familial pour Henri II et Catherine de Médicis qui se rendaient souvent à Blois pour visiter leurs dix enfants, puis demeure de la progéniture tardive d’Henri IV et de Marie de Médicis : le château n’a cessé de voir grandir ses enfants royaux  et de parfaire leur éducation. Scindée en trois temps fort, cette exposition « Enfants de la Renaissance » traite de la naissance et petite enfance, de l’univers enfantin, de l’éducation et les enfants à la Cour de France avec des questions précises. Comment accouchait une Reine ? Que mangeait un nourrisson ? Les enfants jouaient-ils à la dînette ? Quelles étaient les bonnes manières ?
Dans la première salle, on apprend qu’après la naissance, le bébé emmailloté est placé chez une nourrice et qu’il existait déjà des biberons. Si le lait maternel venait à manquer, on donnait du lait de chèvre à la place. Les bébés consommaient aussi des bouillies de céréales cuites en petits pots ou poêlons. Comme tous les bébés du monde, le jouet favori était le hochet, véritable objet de luxe d’orfèvrerie ou d’ivoire. Les enfants avaient des jeux traditionnels comme le tambour, la poupée, les billes, le cheval-bâton, le moulinet, la toupie et le sifflet. Et comme aujourd’hui, la dînette est de rigueur. 
Dès l’âge de trois ans, les enfants des rois possédaient de nombreux petits ménages en argent, en plomb ou en poterie.  On apprend aussi que naître à la cour de France signifie grandir loin de ses parents. Les dauphins et futurs princes grandissent dans des maisons dédiées, entre les châteaux de Blois et d’Amboise, séparés de la cour et de leur parents qu’ils ne voient que périodiquement. Ainsi, ils sont tenus à l’écart des complots, mais aussi des épidémies. Ils sont choyés par plus de 300 personnes à leur service dont les médecins et les cuisiniers. 
Au sein de cette « maison des enfants » ils nouent des relations solides avec les frères et sœurs, ainsi que les serviteurs. Mais dès l’âge de 20 ans, chaque enfant dispose d’un propre hôtel ! Pour plus d’informations et préparer votre visite, cliquez ici.

mardi 18 juin 2019

La saucisse maison, dix façons de la préparer de Mayalen Zubillaga


Confectionner vos propres saucisses maison n’a que des avantages : vous allez beaucoup vous amuser, épater vos amis, être sûre de la provenance et de la qualité des ingrédients utilisé, créer vos propres saucisses signatures selon vos goûts, et surtout comme le montre Mayalen Zubillaga dans son livre « La saucisse maison, dix façons de la préparer » aux éditions de l’Epure, ce n’est pas si compliqué que ça ! Avec les recettes délicieuses qu’elle nous propose, entre saucisse de veau, de poulet, de sanglier, de canard et même de poulpe, beaucoup de chairs conviennent à la confection de la mêlée (le hachis plus ou moins fin selon les recettes). Une fois assaisonnée, l’étape la plus délicate est de mettre en forme vos chapelets de saucisses à l’aide d’un embosseur, ou l’art d’introduire la mêlée dans les boyaux. Mayalen nous conseille de se mettre à quatre mains pour les débutants. Son livre nous propose des saucisses fraîches qu’on peut cuisiner de suite, ou celles à sécher comme les « lap cheong », cette saucisse chinoise à base de cochon (et non de teckel précise -t-elle avec humour) qu’on peut glisser dans un riz cantonais. Pour le matériel, pas de panique. Le seul matériel indispensable est l’embosseur. Pour la viande, vous pouvez toujours demander à votre boucher adoré de les passer dans son hachoir, ou choisir les recettes où elle est taillée au couteau ! L’été est la bonne saison pour passer à l’action. Vos barbecues auront plus d’éclat et de prestige avec vos saucisses maison.

lundi 17 juin 2019

Le grand banquet médiéval des fêtes de la Tarasque, Tarascon


Savez-vous que les fêtes de la Tarasque ont été imaginées et codifiées par le bon roi René en personne au XVème siècle, et qu’il recommandait déjà de « Faire grand tintamarre, noces, farandoles et festin, à plaisir et à volonté ? ». La recommandation sera respectée encore à la lettre cette année du 21 au 24 juin 2019 avec l’ouverture des fêtes par les majestés Comte de Provence.
Pendant plusieurs jours, les traditions médiévales revivent avec la célébration de la Sainte Marthe et la Tarasque. Toutes les festivités rappellent la cruauté de cet animal totémique, la Tarasque, qui se nourrissait des voyageurs et de la population en semant la terreur. Et comment après avoir été soumis par Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse Provence, elle fut tuée par les habitants !  Entre  les défilés en costume d’époque, un marché médiéval, des concerts et un grand banquet médiéval le samedi 22 juin 2019 à 13 heures, rue des Halles, vous assisterez donc à la course à la Tarasque. 
Vous célèbrerez aussi le héros d’Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon, qui ne rêve que d’aventure et de chasse au lion, sans quitter sa maison ! Ce sera l’occasion aussi au pied du château de Tarascon, de découvrir la culture camarguaise avec ses courses et ses manades.  Le programme détaillé se trouve ici. Ce grand banquet médiéval fait partie du programme de MPG2019.

dimanche 16 juin 2019

Déjeuner de dimanche à la campagne


C’est toujours un plaisir de profiter d’un beau dimanche pour déjeuner ensemble à la campagne en toute simplicité. Malgré les rayons de soleil, l’air reste encore frais pour déjeuner dans le jardin. 
Nous avons donc dressé une belle table dans la salle à manger. Au menu, des recettes simples que tout le monde adore. 
Une tomate mozzarella avec le basilic du jardin nappée d’une belle huile d’olive italienne. 
Parce que c’est la saison de veau, j’ai cuisiné du veau poêlée à la crème de romarin avec une belle purée de pomme de terre. 
Les fromages étaient composés d’un Brie de Meaux et d’un cantal AOP, servis avec une petite salade
En dessert, un tarte feuilleté aux abricots, les premiers de la saison. Ce fut un joli moment de repas à la française avec un bon vin.