vendredi 18 décembre 2009

Menu du dîner Royal à Copenhague


Quelque 118 chefs d'Etat et de gouvernement, réunis pour le sommet sur le climat à Copenhague, ont assisté hier soir à un dîner offert par la reine Margrethe.
Au menu du dîner, qui débutait à 20H42 (19H42) précises, au palais d'Amalienborg : brandade avec coquilles saint-jacques sauce verte, ballottine de dinde avec purée de petits pois, pommes de terre braisées et sauce à l'estragon, gâteau de dattes avec une sauce caramel au dessert.
Les mets seront agrémentés d'un vin de Cahors "La Cigaralle de Prince" (château de Cayx du prince consort Henrik, d'origine française) et de vin de Madère.
Les hôtes du couple royal danois étaient bercés entre autres par Rossini avec l'ouverture de "L'Italienne à Alger" et l'orchestre de la Garde royale danoise.
Pour plus de détails
http://kongehuset.dk/publish.php?id=23256

jeudi 17 décembre 2009

A la table du Rêve dans le Pavillon Rouge


Pensez déjà à la prochaine fête, le nouvel an chinois. Dès le 14 février 2010, vous entrerez dans l’année du Tigre et êtes invité A la table du Rêve dans le Pavillon Rouge. Mon livre est parue aux éditions Jean Paul Rocher. www.jprocher-editeur.com et est déjà en vente. Il a été primé « Meilleur livre sur la cuisine chinoise de l’année 2009 en France » par le World Cookbook Awards, présidé par monsieur Edouard Cointreau.

En Chine, un proverbe dit que le peuple considère la nourriture comme le Ciel. Dans cette riche famille Jia où les besoins primaires étaient plus que satisfaits, où le Ciel s’était banalisé, tous les membres avaient développé une philosophie du boire et du manger sous l’angle du divertissement. Cette recherche du plaisir se décline aussi bien dans les repas du quotidien que des fêtes. En vous invitant à la table de cette famille aristocratique d’origine mandchoue sous le règne de l’empereur Qianlong, contemporain de Louis XIV, vous découvrez la gastronomie chinoise du XVIIIème siècle à travers les mets et boissons évoqués par Cao Xueqin dans son roman « Le rêve dans le Pavillon Rouge ».

Vous serez séduits par les saveurs exquises des mets, par la découverte d’ingrédients nouveaux, par la délicatesse des thés et des alcools servis, par les méthodes de prévention de santé par la nourriture, par la complexité de l’étiquette et des rituels de table liée au statut des mangeurs. En outre pour les mets seulement évoqués dans le roman, les recettes interprétées par les plus grands chefs chinois vous sont proposés.

Pour les cuisiniers, les amoureux de l’histoire de la cuisine, c’est une véritable encyclopédie des pratiques de cette époque. Aucun autre roman chinois n’a donné de détails aussi précis dans l’approche de diétothérapie, dans l’organisation des menus quotidiens, des nourritures de saison, des banquets de fêtes. La nourriture, en tant que rituel social, symbolique, de saison ou expression d’une affectivité est largement développée tout au long de ce livre à travers les péripéties du roman.

Vous constaterez également la sinisation des habitudes alimentaires de la famille Jia, où comment le conquérant mandchou s’était laissé séduire peu à peu par le raffinement de la cuisine du dominé !

Pour commander votre livre avant le 31 décembre 2010 avec une remise
www.jprocher-editeur.com/pages/parutions.htm
Pour connaître les rituels alimentaires du nouvel an chinois, visitez le site
http://parispekingourmand.free.fr

Citron Caviar


C’est le petit agrume le plus tendance chez les grands chefs et qui vaut de l’or en cette fin d’année. De quoi s’agit-il ? Son nom scientifique est "citrus australasica" (également appelé "microcitrus australasica"). Il s’agit d’un petit citron vert allongé, de couleur vert tendre, jaune, rouge, pourpre, noir ou orange, qui a un goût de citron acide avec un léger goût de pamplemousse. Sa particularité vient de la structure de sa chair car le jus est enfermé dans de petites capsules qui se rapprochent du caviar. Et ces petites capsules sont très proches de la texture des graines de caviar. Comme le caviar, quelques grammes suffisent pour que ce caviar citron transcende huîtres, fruits de mer, et salade de luxe !

Perles d’escargot


Las du caviar ? Et si vous les remplacez par des perles d’escargots ? Ces petits grains moelleux éclatent aussi en bouche avec des saveurs multiples : notes de sous-bois, d'angélique-tige, de raifort, sensation de matin frais…. Sa récolte est un travail de patience car chaque escargot pond une fois l’an une centaine d’œuf soit environ 4g. Le prix au kilo, pas moins cher que le premier caviar va de 1500 à 2100€.

Avant de les acheter, vous pourrez les déguster à la Grande Epicerie de Paris et au Lafayette Gourmet les vendredi 19 et samedi 20 décembre 2009.

Côté pratique, ces perles d’escargots suivent le même cérémonial de dégustation que le caviar. Le site ci-après vous propose également une floraison de recettes.

http://caviar-escargot.com/caviar-escargot.html

mardi 15 décembre 2009

Premier caviar éthique


Ce n’est pas parce qu’on a les moyens de dépenser de sommes folles pour des mets haut de gamme que l’on est moins sensible à l’environnement. Au contraire ! Ainsi, grâce à la famille Zwver, suisse mais originaire de la Caspienne, vous pourrez déguster le premier caviar osciètre éthique.

Les esturgeons, de souche génétique russe, sont issus de l'élevage pour préserver les stocks sauvages existants. Le tout se fait en absence de chimie grâce à l'écosystème intact du Rio Negro en Uruguay et à l'eau pure issue des montagnes de Patagonie. Et la société compense intégralement ses émissions de carbone.

www.zwyercaviar.com

Ce premier caviar éthique est disponible dans ma grande épicerie préférée du Bon Marché. Comme les autres caviars, il possède aussi des principes actifs anti-déprimes car il est riche en vitamine D, acides gras oméga 3.

lundi 14 décembre 2009

Cooksurfing et cours de cuisine gratuits sur le web


Vous avez un budget limité mais rêvez tout de même de parcourir le monde ? Pas de souci, le couchsurfing était la solution. Son principe : un inconnu dans la ville que vous visitez vous ouvre sa maison et vous offre son canapé pour la nuit ! Il va même jusqu’à vous faire découvrir sa ville hors des sentiers battus. Le succès était au rendez-vous !

Comme tout le monde ne peut se payer des cours de cuisine, des petits malins se sont largement inspirés du couchsurfing pour créer le cooksurfing. Créer des rencontres gourmandes entre épicuriens, amoureux de nourriture, fondées sur le savoir faire culinaire de chacun pour apprendre, progresser, partager la cuisine de façon ludique.

Ce site gratuit est ouvert à tous : aux cordons bleus, à ceux qui prétendent ne pas savoir cuisiner puisque cooksurfing leur permet de rencontrer des apprentis gourmets qui lui donneront goût à ce plaisir. La seule participation est le coût des ingrédients utilisés pour le cours. C’est chaleureux, convivial et on peut même rencontrer sa moitié !

Les échanges les plus en vue du moment, comment cuire son foie gras pour les fêtes !
www.cooksurfing.com


Sur l’idée de la gratuité, vous pouvez prendre des cours de cuisine à domicile en suivant les conseils d’un vrai chef via le web. Vous pouvez même poser des questions en direct. Le principe : le planning des cours des chefs sont annoncés à l’avance avec les recettes et la liste des ingrédients. Il suffit juste d’avoir tout bien acheté le jour j. www.cuisinerenligne.com

Vous pouvez même revoir la séquence du cours filmé si vous avez raté une étape, à l’image des gambas aux petits pois de Serge Gouloumes.
www.linternaute.com/video/85795/les-gambas-aux-petits-pois-par-serge-gouloumes/

Le beurre Bordier bio


Les produits élitistes ne sont pas nécessairement ruineux. Pour preuve ces sublimes beurres Bordier qui coûte 2.6€ la plaquette de 125g. Après dégustation de ces beurres Jean Yves Bordier, il y aura pour vous un avant et un après ! Ces beurres sont faits à base de lait bio, produits de façon très respectueuse. De plus, en plus du beurre nature, vous avez des beurres gastronomiques assaisonnés. Par exemple, le beurre au Yuzu, cet agrume japonais entre la mandarine et le citron. Il sublime tout simplement vos huîtres du réveillon !

www.lebeurrebordier.com

jeudi 10 décembre 2009

Gourmandises Disneyland signées Thierry Marx


Pour ceux qui auront l’occasion de se trouver à Disneyland durant les fêtes de Nöel, vous pourrez déguster une des 3 gourmandises (ou même les 3!) qui sont retravaillées par Thierry Marx, chef adepte de la cuisine moléculaire et 2 étoiles à Pauillac (Gironde). Même pour ce grand chef, Disneyland représente toujours l’endroit rêvé pour recharger ses batteries d’enfants !
Voici l’état d’esprit de ses «recettes magiques» revisitées
Pomme d'amour. Il a voulu redonner à la pomme d'amour une certaine douceur en créant une pulpe de pomme verte, enrobée d'un sucre léger beaucoup plus diététique. Et en adaptant la taille de la pomme à une bouche d’enfant !
Pop-corn : Il est caramélisé en différentes cuissons avant d'être floqué d'une savoureuse couche de chocolat.
Cookie. Il a transformé un biscuit dur en biscuit moelleux grâce à de la crème de cookie. Une crème de cookie prise en sandwich par deux cookies au sucre roux qui eux-mêmes sont recouverts de chocolat blanc !
Ces trois créations gourmandes seront vendues dans les Villages de Noël de Disneyland Paris au prix de 7 euros (tout de même !) du 8 novembre 2009 au 5 janvier 2010.
Voir le film (très intéressant) qui présente son processus de créअतिओं

À la table de l’impératrice Eugénie


Découvrez l’exposition « À la table de l’impératrice Eugénie… le service de la bouche dans les palais impériaux» jusqu’au 18 janvier 2010 au Musée national du château de Compiègne

L’art de vivre à la française est toujours passé par les plaisirs culinaires। Dans les palais impériaux du Second Empire, les diners n’étaient pas rares et le faste des tables n’avait pas d’égal. Découvrez à travers cette exposition la reconstitution d’un repas au temps de Napoléon III.


Découvrez les repas intimes, ordinaires de la famille impériale ou les banquets officiels avec les membres de la cour. Voyagez dans les demeures de Napoléon III à Compiègne, aux tuileries, à Saint-Cloud, Fontainebleau ou Biarritz et apprenez les protocoles de chaque demeure royale. Vous ne serez pas que du côté de la famille royale puisque vous verrez aussi tout le fonctionnement du service de la bouche ou comment les menus étaient conçus.
Il fallait faire attention à chaque détails durant un diner officiel car il n’était pas rare de recevoir des invités illustres de l’époque comme la Reine Victoria et le Prince Albert, le Roi de Prusse, l’Empereur et de l’Impératrice d’Autriche, le Tsar de Russie… Pendant les dîners de gala il n’était pas rare de trouver sur les tables des mets sucrés tels que du Blanc-manger froid, chartreuse de pommes, des glaces et sorbets ou Le Prince-Jérôme qui était une recette à base de meringue.

Alors observez bien toute la scène, du dressage des tables aux objets décoratifs car l’exposition reconstitue les repas impériaux du Second Empire en s’attachant à tous les détails, qu’il s’agisse du mobilier, du service de table, des ustensiles de cuisine, des pièces d’orfèvrerie. En plus de ces reconstitutions, l’exposition s’appuie sur des documents iconographiques et des témoignages de contemporains.
Prenez-vous le temps d’une visite pour un empereur ou une impératrice mais gare au protocole !
Musée national du château de Compiègne
Place du Général de Gaulle, 60200 Compiègne
www.musee-chateau-compiegne.fr

mardi 8 décembre 2009

Les bienfaits de nos produits de fêtes


Non seulement les produits stars de nos fêtes de fin d’année sont excellents en bouche, mais aussi pour notre santé. Il suffit juste d’être raisonnable dans la quantité consommée.

Chocolat
Le chocolat est un anti-stress (magnésium, sucre, graisse), antidépresseur (phényléthylamine), stimulant (caféine, théobromine, théophylline) et anti-oxydant (flavonoïdes). Il est donc particulièrement recommandé pour les stressés. La magnésium et le sucre du chocolat sont des calmants naturels, ses flavonoïdes font baisser la tension artérielle. Sachez qu’avec 520 Kcal pour 100g de chocolat, il est recommandé de ne pas se reservir.

Dinde aux marrons
Si vous avez trop bu en début de soirée, faites honneur à la dinde. Sa N-acétylcystéine rechargera vos cellules en glutathion, le principal rempart contre la gueule de bois. Votre cholestérol est un peu élevé ? Les phytostérols des marrons, qui entrent en compétition avec votre cholestérol éviteront tout débordement.

Foie Gras
Ceux et celles qui ont peur pour leurs artères se rassurent. Le foie gras apporte les mêmes acrides gras que ceux de l’huile d’olive, plus une méga-dose de vitamine B9, la vitamine anti-infractus ! Rappelez-vous que 100g de foie gras équivaut à 600 kcal


Huîtres, fruits de mer, crustacés
Vous pouvez en consommer autant que vous le désirez, en limitant la matière grasse (beurre, mayonnaise, beurre blanc). Les huîtres et fruits des mers contiennent des anti-oxydants (zinc, cystéine, taurine, sélénium), des acides gras oméga 3. Les crustacés sont riches en acides gras oméga 3, N-acétyglucosamine. Pour les enrichir de vitamine C, usez et abusez du jus de citron naturel frais.

Champagne
La consommation de champagne stimule une dizaine de neurotransmetteurs (sérotinine, dopamine, noradrénaline..) à l’origine d’une sensation de bien-être, d’euphorie, sans oublier les endorphines qui éteignent nos inhibitions. La quantité à consommer dépend donc des personnes avec qui vous êtes. A oublier donc si vous n’avez pas l’habitude d’en boire. Sachez qu’il est riche en ethanol, anti-oxydants (flavonoïdes, acides phénols).

lundi 7 décembre 2009

Epicure 108


Epicure 108 est une table typiquement française tenue par un couple de japonais ; Tetsu et Kumiko.

Formé en Alsace par ses deux maîtres Emile Jung et Marc Haeberlin, le chef de cuisine Tetsu Goya est resté très fidèle à ses sensaï, en respectant les qualités et les goûts de la cuisine française avec une touche nippone. Arrivé en France à l’âge de 18 ans pour son apprentissage, il est resté fidèle à notre pays.

La carte changée 4 fois dans l’année est complétée par une proposition à l’ardoise des mets de marché et de saison. Tout simplement sublime ! En ce moment, vous pouvez vous régaler de gibiers. Voici le choix que j’ai effectué pour mon déjeuner.


Salade de caille farcie au foie gras
La caille est complètement désossée, puis farcie au foie gras. Cuit à basse température au four, la chair de la caille reste rosée et le foie gras mi-cuit, un délice.
Une petite salade de mâches et d’haricots verts sert de nid à cette caille farcie, assaisonnée avec une vinaigrette et son jus de cuisson.
Ce petit goût acidulé équilibre la sensation de « gras » de la caille et du foie gras।




Pigeon poêlée & son jus, boudin de topinambour, champignons d’automnes
Les deux suprêmes de pigeon sont poêlés, ainsi que les ailes. Servie avec une réduction de jus de pigeon très corsée et parfumée faite avec la carcasse.
L’idée très originale est de servir à la fois le topinambour en purée très crémeuse et en boudin, qui se rapproche de la texture du boudin blanc créole.
Une poêlée de champignons d’automne et d’épinard fraîches complètement la garniture.
C’est tout simplement bon !



Macaron au caramel, sorbet de clémentines
Le sorbet de clémentine est très parfumé. S’agit-il de clémentine de corse.
Il se marie merveilleusement au craquant du macaron. Dans son cœur, se trouve une crème fouettée sertie de noisettes caramélisées.

Mon délicieux déjeuner était accompagné d’un château Maucaillou aux arômes exceptionnelles, après avoir pris la température de la salle de restaurant.

Epicure 108, 108 rue Cardinet, Paris 17ème
Prix moyen trois plats sans les vins 32€

FOOD, INC


Food, inc. décortique et analyse les rouages d’une industrie aux Etats-Unis qui influence chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir d’où viennent les produits que nous consommons tous les jours. Derrière l’image de « produits fermiers », il découvre avec beaucoup de difficultés ce que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : les vraies conditions d’élevage et d’abattage de nos viandes et volailles. Grâce aux interventions d’experts comme l’auteur de Fast Food Nation, cette investigation illustre les dessous d’une industrie qui sacrifie les notions de qualité et de santé pour des considérations de rendement et de profit.
www.foodinc-lefilm.com

Histoire de la bûche noël COMESTIBLE


Les diverses versions de la bûche noël de cette cuvée 2009 est très prometteuse. Elles reflètent la créativité de nos pâtissiers français, qui rivalisent d’inventivité en termes de goûts, de textures et de design. Même les plus grands créateurs comme Kenzo Takada se sont mis à l’habiller, après Nathalie Rykiel, Hubert de Givenchy, Philippe Starck.

L’histoire de la bûche remonte au XIIème siècle. Dans toute l’Europe, la tradition voulait qu’à la veille de noël, on rapporte dans la maison une énorme bûche avec le plus grand des cérémonials. Dans la majorité des cas, la bûche provient d’un arbre fruitier. Elle était placée dans l’âtre, l’endroit où on cuisinait et où on se chauffait. Elle est allumée avec les tisons de l’année passée qu’on avait précieusement conservé. Selon les régions, la tâche de ramener la bûche revenait soit au maître de maison, soit à la mère de famille, ou encore aux jeunes filles.

La bûche était bénite avant d’être allumée. Elle devait ensuite au moins consumer durant douze heures. Ce rituel était destiné à protéger la maison de la foudre et des mauvais sorts. Pour cette raison, on l’accompagnait aussi de quelques prières. A la façon dont la bûche se consume, on pouvait déduire le destin de la famille pour l’année à venir : bonnes récoltes, mariages, bonnes affaires.

A la fin du XIXème siècle, la poêle en fonte a remplacé la cheminée. La grosse bûche qu’on ramenait était devenue de taille plus petite qu’on plaçait au centre de la table décorée de feuillages et de friandises. De là à ce que le bois se transforme de bûche comestible, il n’y a qu’un pas. A quel moment ce s’est-il passé ? Des sources différentes citent sa naissance à Paris en 1834 ou en 1945 ! Elle se présentait sous la forme d’une génoise roulée garnie de crème au beurre, avec des décorations en plastique de petits nains laborieux, et de petits bouquets de houx.
La cuvée de bûches de noël 2009 est loin de la pâtisserie d’origine

jeudi 3 décembre 2009

Bûche Le Feu by Jean Paul Hévin


Croustillant, biscuit dacquois et mousse au chocolat noir et à l'orange, avec une pointe de yuzu. La douceur du chocolat rencontre l'acidité de l'agrume. J’adore son design !
Comptez 32 euros pour 4/5 personnes
www.jphevin.com

Bûches by Pierre Hermé


Flocon Ispahan। Il ne s’agit pas d’une bûche mais d’un flocon dont les ingrédients rappellent son célèbre macaron. Macaron à la rose, crème aux pétales de rose, compote de framboises et litchis. La douceur de la rose, l'acidité de la framboise avec la note florale du letchi. Frais et coloré.



Bûche Chuao Biscuit chocolat sans farine, ganache au chocolat pure origine Chuao et cassis, baies de cassis। Subtil équilibre entre l'amer et l'acide.

A l’occasion de l’exposition Teotihuacan, Cité des Dieux au musée quai Branly en octobre dernier, Pierre Hermé avait fait une animation originale autour du chocolat dont ce chuao.
Comptez 32 et 48 euros pour 4/5 personnes.
www.pierreherme.com

Bûches by Pain de sucre


Bûche Choc Choc Biscuit Sacher au cacao, mousse au chocolat noir, crémeux au chocolat Venezuela, praliné aux noisettes du Piémont, feuille de chocolat craquante। Complètement choco.


Bûche Gyokuro Biscuit Madeleine à la pistache, praliné noisette croustillant, crème coco, crème au thé vert Matcha, crémeux vaporeux à l'infusion de thé vert gyokuro. Exotique.
Comptez 32 et 48 euros pour 4/5 personnes.
www.patisseriepaindesucre.com

Bûche Ruban by Fauchon


Croustillant praliné, crème à la vanille de Tahiti et coeur de caramel. Délicieux paquet cadeau. Le désign est parfait !
Comptez 48 euros pour 4/5 personnes.
www.fauchon.fr

Bûche Ornement Chocolat Noir Caramel by Ladurée


A force d’acheter leurs macarons, on oublie presque qu’ils savent fabriquer aussi des bûches. La bûche Ornement Chocolat Noir Caramel est un biscuit chocolat et noix de pécans, fines feuilles de chocolat noir, caramel parfumé à la fleur de sel, biscuit moelleux au chocolat noir et mousse sabayon chocolat caramel
www.laduree.fr

Artisti bûche de la Grande épicerie


Toujours aussi arty, la grande épicerie nous propose une bûche légère et fruitée, à base de financier aux fruits rouges, mousse au yaourt et compotée de fruits rouges.
Comptez 29 euros pour 4/5 personnes.
www.lagrandeepicerie.fr

Bûches by Sadaharu Aoki



Ce talentueux pâtissier japonais installé depuis de longues années à Paris ne cesse de nous ravir et surprendre.
Dans une version goût du Japon, il nous propose la bûche Macha : Biscuit joconde, crème chocolat ivoire et mâcha, mousse chocolat, macaron saveur mâcha, feuillantine pralinée et glaçage au mâcha।

Dans une version plus française, la bûche chocolat orange : Biscuit chocolat aux amandes et noisette, crème légère à l'orange, mousse au chocolat et sirop de rhum.
Comptez 40 euros pour 4/5 personnes.
www.sadaharuaoki.fr

La bûche Diva, Dallayou

Contrairement aux autres bûches, la bûche se fait Diva en robe fourreau n’est pas couchée mais mise debout !
Coeur de mousse au chocolat et crémeux au chocolat parfumé au thé Darjeeling ylang ylang, meringue Dalloyau, fond croustillant au riz soufflé chocolaté et feuilletine, enveloppée d'un majestueux fourreau de nougatine, recouvert de chocolat. Craquante et croquante.
Vendu uniquement pour 6 personnes à 57 euros
www.daloyau.fr

mercredi 2 décembre 2009

Bûche de noël by Kenzo Takada




Comme chaque année depuis 10 ans, Lenôtre fait appel à un couturier célèbre qui, avec la complicité du chef exécutif, Guy Krenzer, et l’appui de Patrick Sicard, Président du Directoire, conçoit une bûche de Noël qui allie esthétique et saveur.
Cette année, la traditionnelle bûche occidentale s’orientalise avec Kenzo Takada, le plus japonais des grands couturiers français. On s’appuyant sur le bambou, symbole de décoration dans les foyers nippons, il y mêle la magie des Noëls occidentaux, incarnée par le blanc et le rouge à l’Orient où se retrouve le noir, l’or et le vert profond qui évoquent une laque. Calligraphié sur l’écrin en bois, le mot « rêve » complète le raffinement de la présentation.
Trois rouleaux, comme des bambous, enveloppés de pâte d’amande au thé vert, recèlent chacun une garniture différente : un biscuit moelleux aux amandes avec une mousse de marrons et un cœur de meringue ; une dacquoise à la châtaigne et confit d’orange ; un biscuit moelleux à la pâte d’azuki (haricots rouges) et bavaroise à la vanille. Le tout se déguste avec une crème anglaise au thé matcha.
À partager entre 8 à 10 personnes, ce « Rêve » de bûche éphémère ne sera disponible qu’entre le 18 et 25 décembre, et en série limitée. Il est très judicieux de la réserver dès le 3 décembre dans une des enseignes Lenôtre, parisiennes, cannoise et niçoise (98 €).

Aux tables du pouvoir


Quels points communs entre Alexandre le Grand, Charles le Téméraire, Louis XIV ou Jacques Chirac ? Le pouvoir bien sûr, mais aussi et peut-être surtout l’appétit et… l’usage de la table comme d’une arme politique redoutable liée à trois facteurs :
- l’instrumentalisation du repas comme démonstration de puissance ou de domination sur ceux que l’on invite
- le souci de cohésion de la communauté car la table resserre les liens entre les convives
- la volonté de hiérarchiser ou de discriminer, selon la place occupée par l’invité.
Car c’est autour de repas, banquets grandioses ou soupers fins, que depuis des millénaires s’affrontent, discutent, séduisent et se livrent à toute espèce de conquêtes les princes qui nous gouvernent. Une nation vaincue par les armes peut sauver son destin à coup de bons mets et de bons mots, comme la France, grâce à Talleyrand, au Congrès de Vienne… Des régimes incompatibles, tels la République laïque et l’Empire des tsars, peuvent trouver matière à alliance dans le caviar et le champagne partagés…
Jean-Marc Albert, historien de la table et parfait connaisseur des mœurs culinaires des puissants d’hier et d’aujourd’hui, nous offre la chance unique d’être invité, en commensal privilégié et ébloui, aux Banquets de l’agora grecque, aux festins médiévaux, à la table « absolue » du Grand Siècle, aux banquets révolutionnaires et républicains, mais aussi aux tables tristes du totalitarisme et à quelques dîners bien empesés, à l’Élysée.
Sur nos présidents de la Vème République, l’auteur cite Jacques Chirac comme le plus gourmand et François Mitterand le plus gourmet et exigeant. Le plus frugal était le général de Gaulle.
Editions Armand Colin, Jean Marc Albert

mardi 1 décembre 2009

Goûter avec Hansel et Gretel au Meurice


L’hôtel Meurice a eu la très bonne idée de s’associer à la pâtissière alsacienne Christine Ferber, nommée également la reine des confitures pour nous proposer un vrai goûter alsacien aux saveurs de noël du 5 décembre 2009 au 3 janvier 2010, 45€. Voici les plaisirs annoncés : sapin au chocolat illuminé de macarons, brioche aux fruits confits, sacristain caramélisé aux saveurs de guimauve, sablés, bûche, mont blanc…Ce goûter sera servi dans la salle Dali décorée de maisons en pain d’épices ! www.hotelmeurice.fr

Pour ceux et celles qui ont plus de temps, vivez directement les préparations de noël en Alsace en allant directement à Obernai, cité médiévale au très riche patrimoine avec son marché (moins connu que celui se Strasbourg mais plus authentique) où vous pourrez acheter les meilleurs foies gras, charcuteries et kouglof ! Puis à Gertviller, capitale française du pain d’épices en visitant la boutique Lips
www.paindepices-lips.com où vous pourrez découvrir toutes les étapes de fabrication du pain d’épices !

Les manalas


A l’approche de la Saint Nicolas, les manalas envahissent les boulangeries alsaciennes। Ces petits pains traditionnels, en forme de bonhomme, sont aussi confectionnés dans toutes les familles। Ces manalas (petit hommes en alsacien) entretiennent la légende des enfants que Saint-Nicolas sauva des mains d'un vilain boucher. Ils se dégustent avec un chocolat chaud. Cette tradition remonte dès le XVème siècle. Avant sa forme définitive de petit bonhomme, ils étaient jadis en forme de cheval, porc, poule, démon. Ils avaient un pouvoir d’exorcisme car il fallait chasser les menaces de l’hiver.


Pour une 30taine de manalas selon la taille du bonhomme souhaitée
Ingrédients : 500 g de farine / 100 g de suce semoule / 100 g de beurre / 25 g de levure boulangère / 2 oeufs entiers / 1 jaune d'œuf / 200 g de lait / 5 g de sel fin
Mettre la moitié du lait dans un saladier n°1, puis passer 2 minutes dans le micro-ondes pour le faire tiédir. Ajouter ensuite la levure et 100g de farine. Bien mélanger, puis laisser reposer 30 minutes dans un endroit tiède pour que l’action de la levure se fasse, et que le pâton double de volume.
Dans un autre saladier n°2, ajouter le beurre, le lait. Passer au micro-ondes 3 minutes pour faire fondre le beurre et tiédir le lait.
Ajouter ensuite dans ce saladier n°2, le sucre, le sel, le reste de la farine, les œufs et le pâton du saladier n°1. Mélanger énergiquement pour en faire une pâte souple.
Laisser reposer la pâte pendant 30 minutes.
Mettre la pâte sur un plan fariné et former des petits cylindres de 3 cm de diamètre et de 15 cm de long. Inciser ces pâtons au ciseau afin de former la tête, les bras et les jambes.
Poser les pièces sur des plaques beurrées.
Dorer avec le jaune d'oeuf restant et former les yeux avec des raisins secs ou des pépites de chocolat.
Laisser lever 20 minutes. Cuire au four à 180° pendant 25 minutes.