lundi 30 mars 2009

Ode au vin de Cao Cao


Le film « Les Trois Royaumes » de John Woo,un blockbuster à 80 millions de dollars est sorti sur nos écrans depuis la semaine dernière.
Hiver 208, les armées de trois souverains chinois se disputent âprement le pouvoir lors d’une bataille devenue célèbre, la Bataille de la Falaise rouge. Contre toute attente, les troupes de Cao Cao 曹操, le souverain du Royaume de Wei vont se trouver défaites par celles des royaumes alliés de Wu et de Shu pourtant d’avance données vaincues.
Cette bataille est l’illustration d’un retournement de situation en faveur des plus faibles. L’histoire, tellement célèbre en Chine, a été racontée au XIV° siècle par LUO Guanzhong dans « le Roman des trois Royaumes ».
Cao Cao déconfit, aurait écrit un poème chanté pour boire et oublier, que John Woo a intégré dans le film :
对酒当歌,人生几何?
Il faut boire, il faut chanter; la vie de l’homme combien dure-t-elle ?
譬如朝露,去日苦多。
A peine ce que dure la rosée du matin, encore est-elle pleine de mille peines ,
慨当以慷,忧思难忘。
Qui s’enchaînent, impossibles à oublier,
何以解忧?唯有杜康。
sinon avec le vin; le vin seul peut nous y aider

Résumé détaillé du film.
En 208 après J.-C., l'empereur Han Xiandi règne sur la Chine pourtant divisée en trois royaumes rivaux. L'ambitieux Premier ministre Cao Cao rêve de s'installer sur le trône d'un empire unifié, et se sert de Han Xiandi pour mener une guerre sans merci contre Shu, le royaume du sud-ouest dirigé par l'oncle de l'empereur, Liu Bei. Liu Bei dépêche Zhuge Liang, son conseiller militaire, comme émissaire au royaume de Wu pour tenter de convaincre le roi Sun Quan d'unir ses forces aux siennes. A Wu, Zhuge Liang rencontre le vice-roi Zhou Yu. Très vite, les deux hommes deviennent amis et concluent un pacte d'alliance.Furieux d'apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les écraser. L'armée campe dans la Forêt du Corbeau, de l'autre côté du fleuve Yangtze qui borde la Falaise Rouge où sont installés les alliés. Face à l'écrasante supériorité logistique de Cao Cao, le combat semble joué d'avance, mais Zhou Yu et Zhuge Liang ne sont pas décidés à se laisser faire... Dans un déluge de puissance et de génie tactique, la bataille de la Falaise Rouge va rester comme la plus célèbre de l'Histoire et changer le destin de la Chine pour toujours.

dimanche 29 mars 2009

Un potager bio à la Maison Blanche



Barack et Michelle ont depuis longtemps vanté les mérites de la nourriture biologique et des produits locaux sous les hourras des agriculteurs bio et des locavores, ces adeptes de produits frais cultivés localement, réjouis d’avoir enfin des alliés à la Maison Blanche।


Depuis la semaine dernière, Michelle Obama a crée son potager bio avec l’aide d’écoliers de Washington qu’elle avait invité pour l’occasion. Les premières récoltes devraient avoir lieu en juin. Le potager proposera entre autre des épinards, des petits pois, du fenouil et de la menthe, mais pas de betterave, le président ne les apprécie pas. La roquette, pêché mignon du président y figurera sûrement en bonne place. Au total, ce sont 25 espèces de légumes et de fruits qui vont bientôt pousser dans le nouveau potager bio de la Maison-Blanche. Les récoltes ne serviront pas uniquement à nourrir la famille Obama. En effet, une partie sera destinée à une soupe populaire de proximité.

Cela n’était plus arrivé depuis 60 ans. La première dame des Etats-Unis succède ainsi à Eléanor Roosevelt qui fut la dernière jardinière officielle de la Maison Blanche pendant la seconde guerre mondiale. « Je veux être certaine que notre famille ainsi que le personnel et tous ceux qui viennent à la Maison Blanche mangent sainement et aient accès à des légumes et des fruits vraiment frais », a-t-elle annoncé.

http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jeYg23wMrSGdTsd749943zRrFBJAD97250GO0


jeudi 26 mars 2009

To bio or not to bio ?


Le livre de Jacques-Pascal Cusin, "To bio or not to bio" (Ed. Marabout), qui vient de sortir, propose une réflexion sur la sécurité alimentaire, tant quantitative que qualitative, de la planète.

Les matières premières sont à la base de tout ce que nous consommons. Elles conditionnent non seulement notre existence, mais également toutes les manifestations de la vie sur Terre. Or, nous vivons largement au-dessus de nos moyens. L'ensemble des ressources de la planète, déjà mises à mal par les aléas du changement climatique et de l'essor démographique subissent de plein fouet les effets d'une consommation humaine boulimique. L'environnement dans son ensemble en pâtit, les tensions géostratégiques pour le contrôle des ressources s'exacerbent, le fossé entre pauvres et riches se creuse, les crises se succèdent.

Dans cet ouvrage, Jacques-Pascal Cusin nous propose de passer du constat à l'action. Il nous incite notamment à alléger notre empreinte écologique, à reconsidérer la mondialisation des échanges et à encourager une agriculture propre, respectueuse du principe de souveraineté alimentaire. Ces réformes nécessitent une profonde modification de nos habitudes de consommation, étayée par une nouvelle définition des notions de progrès, de croissance, de développement et de bien-être. Il en va de notre qualité de vie et de celle des générations futures.

Jacques-Pascal Cusin, spécialiste de la nutrition, a élargi ses champs d'investigation et de recherche, ainsi que ses compétences et qualifications dans le domaine du développement durable. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Santé et vitalité par l'alimentation vivante (Albin Michel) et La Bio malmenée (Jouvence).

lundi 23 mars 2009

Obama, amateur de moutarde de Dijon


Le 5 février, le président américain Barack Obama avait pris pour la première fois "Air Force One", le célèbre Boeing 747 présidentiel bleu et blanc. Sur des images de ce vol diffusées par la chaîne National Geographic et sur internet, le président demande pour accompagner son premier repas à bord de l'avion présidentiel de la "Dijon Mustard", rapporte le quotidien bourguignon Le Bien Public.

Au moment où le groupe Unilever menace de délocaliser sa production d’Amora-Maille, la ville de Dijon a trouvé un allié de poids pour défendre son patrimoine. Son maire, François Rebsamen a annoncé samedi en avoir envoyé une pleine caisse à Barak Obama

Les Dijonnais "ont été touchés, et même fiers, de découvrir votre goût pour un produit local qui contribue à la réputation internationale de notre cité: la moutarde de Dijon", écrit le maire socialiste de la ville, François Rebsamen, dans la lettre accompagnant le goûteux colis. "J'ai le plaisir de vous adresser une sélection de ce produit, fruit d'une longue tradition et d'un savoir-faire unique au monde qui vous convaincra, s'il en était besoin, qu'il n'est de moutarde que de Dijon", ajoute-t-il.
La caisse, contenant des pots de moutarde de Dijon Amora-Maille classique, au cassis et au marc de Bourgogne.

La gastronomie française : patrimoine culturel immatériel de l’humanité ?


Il y a un an naissait la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires dont l’un des objets est de permettre l’inscription par l’UNESCO de la gastronomie française sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Dans le cadre de cette démarche, il s’est tenu un colloque le jeudi 19 mars 2009 au Sénat sur le thème de « La gastronomie : un patrimoine culturel vivant », qui réunit de manière transversal historiens, sociologues, ex ambassadeurs, membres de l’UNESCO….Le but est d’échanger afin de se donner les meilleures chances de succès, cerner un angle d’approche pertinent en précisant le champ de la demande d’inscription, afin que celle-ci soit en phase avec l’esprit et la lettre de la Convention. 4 tables rondes animaient la journée :
- La gastronomie, un bien culturel
- La gastronomie, un patrimoine vivant
- La gastronomie : actions plurielles
- La gastronomie : communautés, identités, territoires.

La démarche a de quoi étonner le monde entier ! Pourquoi la France a-t-elle besoin de classer sa gastronomie dans le patrimoine immatériel de l’humanité alors qu’elle est reconnue comme une capitale gastronomique mondiale ?

Convaincus que l’art de bien manger et de bien boire est un acte culturel, social, politique, une manière de s’inscrire dans le monde, une façon de définir son identité, la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires a souhaité dès sa création affirmer la nécessité d’agir en faveur de la reconnaissance de la cuisine en général et de rappeler qu’elle est un élément essentiel du patrimoine et de l’identité des hommes.

Or, ce qui est vrai pour la France l’est également pour les communautés et peuples de par le monde qui estiment que les manières de table, les savoirs faire culinaires, les traditions gastronomiques sont des éléments constitutifs de leur patrimoine et de leur culture. Pourtant, à ce jour, aucune cuisine n’a été jugée digne de figurer au panthéon des savoirs universels. La France estime qu’il est temps de se lancer, persuadé que l’initiative française peut ouvrir la voie à une reconnaissance légitime. C’est dans cet esprit que le 23 février 2008, lors du salon international de l’agriculture à Paris, le président français avait annoncé sa volonté de voir la France déposer un dossier de candidature auprès de l’UNESCO.

La mission que préside Jean Robert Pitte –président de géographie, membre de l’académie des sciences morales et politiques –entend par conséquent œuvrer dans ce sens avec le soutien des pouvoirs publics (Etat, régions, départements, villes…), des filières agricoles et des entreprises du secteur privé.

La convention du patrimoine culturel immatériel était adoptée par l’UNESCO le 17 octobre 2003, ratifiée par le France en 2006, et mise en application depuis novembre 2008. Ceci veut dire qu’il s’agit d’une convention « jeune », sans beaucoup de recul ni d’expertise. Son article 2 donne la définition suivante « …on entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes, et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recrée en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et créative humaine… ».

Les débats de la journée étaient très riches. Le terme gastronomie était jugé trop restrictif. Certains préféraient parler de pratiques culinaires. De même, comment concilier dans le dossier le luxe et le raffinement de la cuisine parisienne avec la simplicité des cuisines du terroir. Tous étaient d’accords sur trois points : pas de leçon à donner au monde, pas de centralisme sur le plan géographique, pas d’élitisme au niveau social.

La suite du calendrier du dépôt de candidature est la suivante :
Avril 2009, remise du pré-dossier au ministère de la Culture pour la phase de validation
www.unesco.org/culturel/ich/

31 août 2009, dépôt du dossier auprès de l’UNESCO. Des éléments complémentaires peuvent être demandés jusqu’au 31 décembre 2009 – phase de recevabilité.

Janvier 2010, réception des candidatures 2009.

Jusqu’en mai 2010, examen des candidatures par l’organe subsidiaire. La candidature française sera analysée par les membres représentant 24 états.

Automne 2010, annonce des éléments inscrits sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel.

vendredi 20 mars 2009

Stevia


C’est la plante magique qui est en train de détrôner le sucre traditionnel. Son secret : ses feuilles sucrent 200 fois plus que le sucre. La stevioside, la poudre qui en est extraite, ne contient aucune calorie et constitue un édulcorant naturel, idéal pour ceux qui sont privés de sucre traditionnel.

Il est utilisé au Japon depuis plus de 30 ans. Malgré de multiples demandes d’homologations, la stevia a été interdite comme additif alimentaire aux Etats-Unis et en Europe sous la pression des sucriers liés à l’industrie des sodas.

Devant les reproches sanitaires faites à l’aspartame, Coca et Pepsi et autres ont changé leur fusil d’épaule et accueillent la stevia dans leurs préparations. Après l’approbation par le comité des experts de la FAO-OMS, l’Australie et la Nouvelle Zélande viennent d’autoriser la stevia comme additif alimentaire ouvrant la voie à de grandes perspectives dans le monde anglo-saxon.

Chez Pepsi, le produit à base de stevia s’appelle Purevia. Chez Coca, c’est Truvia. Les deux attendent le feu vert de la Food and Drug Administration.

Pour votre usage quotidien, vous pouvez trouver la stevioside dans les boutiques bios. Elle s’utilise comme du sucre traditionnel mais avec des quantités moindres.

Starbucks coffee traveller


Le café proposé lors de vos réunions matinales au bureau n’est pas terrible, qu’à cela ne tienne, vous pourrez faire plaisir à vos collègues en venant avec du vrai café fait dans les règles de l’art sans vous ruiner.

Pour cela, il faut avoir un starbucks coffee sur le chemin de votre trajet. Dès la veille, vous passez commande en précisant votre heure de retrait. Le pack isotherme, facile à utiliser et à transporter, contient du café 100% arabica fraîchement préparé pour 12 tasses (possibilité d’avoir aussi du décaféiné). Il est accompagné de gobelets, sucre, lait, mélangeurs et serviettes. Ce café se conserve chaud pendant plus de 2 heures. Vous pourrez compléter votre café avec des pâtisseries comme les cookies, donuts, scones, orange ou lemon cake, muffins.

Le coffee traveler de 12 tasses coûte 14.90€, soit 1.24€ par personne. Le prix des pâtisseries débute à 1.90€.

www.starbucks.fr

lundi 16 mars 2009

Un macaron rouge du cœur


Les pâtissiers membres de l’association du Relais Desserts vont consacrer la journée du 20 mars 2009 à faire plus connaître le macaron, pour la bonne cause. Tous se mobilisent pour soutenir la Fédération des maladies orphelines (www.fmo.fr). Un macaron rouge spécialement crée pour cette occasion sera vendu au profit de l’association pour 1€ symbolique। Pierre Hermé, le Picasso du macaron va même offrir dans ses quatre boutiques une dégustation gratuite.


Relais Desserts réunit les 100 plus grands noms de la patisserie internationale et incarne la plus haute expression artisanale du métier de pâtissier-chocolatier. Animée par son Président Frédéric Cassel, Pâtissier à Fontainebleau, l'association est un véritable label de qualité et de créativité.
Pour connaître toutes les adresses qui participent à l’opération
www.jourdumacaron.com

Du bon usage des ustensiles.


Le bon usage, pour Sonia Ezgulian et Martine Camillieri, c’est celui du détournement ! Détournement, transgression, jeu… Les deux complices de ces « interprétations libres » nous mettent en garde dès l’ouverture : « Dans ustensile, il y a utile, les lettres qui restent sont intrigantes : sens। Et si l’ustensile utile a un sens… n’en a-t-il qu’un seul ? » Réponses toutes plus inventives et rafraîchissantes au long de ces 150 pages, découpées en cinq chapitres : les râpes, les trous, les presses, les moules, les extraterrestres।

Sonia Ezgulian et Martine Camillieri ont ouvert leurs tiroirs de cuisine pour ramener à la lumière de leur fantaisie tout un bric-à-brac de menus objets : couteau économe, vide-pomme, presse-ail, cuillère parisienne, boule à épices, etc. La cuisinière et la plasticienne ont aussi dégoté quelques objets improbables, quelques extraterrestres, relégués dans les caves : attendrisseur de viande, tranche-tomate, coupe-frites… Armées de ces ustensiles du quotidien, elles se sont mises en cuisine pour nous proposer l’une, vingt-cinq recettes pour adultes, et l’autre, vingt-cinq recettes pour enfants. Des recettes simples, audacieuses et agréables à l’œil, toutes photographiées par Emmanuel Auger. Côté Sonia, difficile de ne pas craquer pour les Nuages de pommes de terre confectionnés à l’aide d’une moulinette à gruyère, pour les très graphiques Tournedos en symétrie, ou encore pour l’audacieux Cornet de glaces sardine avocat, la sardine étant son péché mignon. Côté Martine, impossible de résister à l’art de la Gaufre trompeuse réalisée avec un gaufrier tout droit sorti de notre enfance ou à la composition colorée de l’Assiette de l’artiste effectuée avec un taille-crayon à légumes !
Des pictogrammes signalent les recettes pour les petits cuisiniers en herbe। Etait-ce indispensable ? Car dans cette ode inventive et délicieuse au « bon usage », adultes-enfants : même combat !

« Du bon usage des ustensiles. Interprétations libres de Sonia Ezgulian et Martine Camillieri », photographies d’Emmanuel Auger. Aux Éditions de l’Épure, 22 euros.

samedi 14 mars 2009

Sarah, pâtisserie fashion


C’est devenu un rituel. Le Café de la Paix à Paris vient de présenter jeudi dernier sa pâtisserie fashion pour 2009. Après Elie Saab, c’est le couturier Jean-Claude Jitrois qui a signé la dernière création au nom de «Sarah », un dessert à l’apparence de tableau de maître tronqué, représentant la mythique actrice Sarah Bernhard, qui fréquentait le Café de la Paix.

Le dessert se présente comme un coin de tableau, sur lequel est tendu une toile en chocolat blanc et encadré d’une coque de chocolat noir du Mexique (invité d’honneur cette année du Salon du livre de Paris), garni d'une mousse de chocolat noir du Venezuela. Le tout repose sur un support de biscuit au cacao, un cartouche de chocolat noir griffé ‘Jitrois’ en lettres d’or venant compléter cette œuvre éphémère.

L’illustration de cette toile en chocolat est inspirée du portrait de Sarah Bernhardt réalisé en 1876 par le peintre Georges Clairin, portraitiste attitré de la comédienne, dont l’original est exposé au Petit Palais.

Ce sont encore Laurent Delarbre, chef du Café de la Paix et Meilleur ouvrier de France, et son chef-pâtissier Guillaume Caron qui ont mis en saveur cette gourmandise, Sarah sera disponible en édition limitée et en exclusivité du 16 mai au 15 septembre 2009 au Café de la Paix. Elle fait partie de la collection ‘Sweet love’ proposée par le Café de la Paix.


Café de l’Opéra, 5 Place de l’Opéra - 75009 PARIS
www.cafedelapaix.fr

Calculer vous-même votre addition !

Pour s’adapter à la crise, un restaurant londonien, le Little Bay ne fait plus d’addition. Son propriétaire Peter Illic proposait durant le mois de février aux clients de payer ce qu'ils souhaitent pour ce qu’ils ont mangé (sauf les boissons). Et oh surprise, les clients ont payé globalement un peu plus que les prix habituels pratiqués. Le succès est tel qu’il a décidé de prolonger l’opération. Non seulement il a doublé sa fréquentation, mais le buzz médiatique lui a offert une publicité gratuite.

Fleg et éducation anglaise obligent, le personnel du restaurant a été formé de traiter le client de la même manière, que ce dernier laisse une somme de 100 livres ou un penny pour le même repas, pour autant qu'il juge que ce qu'il a mangé le mérite।


En 1984 déjà, Peter Illic ouvrait déjà le restaurant "Just around the corner" où il créait le concept "Pay what you think it's worth" (payez ce que vous pensez que ça vaut)।
Little Bay - 171 Farringdon road - London EC1R 3AL.
littlebay.co.उक
En France, à Guérande, Pierre Borgen, patron de la cabane à Jules a lancé la même opération depuis mars 2009 et le succès est au rendez vous।

vendredi 13 mars 2009

Le profil nutritionnel des aliments.


On sait depuis longtemps que la qualité des régimes alimentaires dépend du niveau d’éducation et de revenus des ménages. Lorsque le niveau socioculturel, les revenus et le budget alimentaire diminuent, les choix se déplacent généralement vers des aliments peu coûteux comme les céréales raffinées, les sucres ajoutés et les matières grasses végétales au détriment d’aliments sains comme les céréales non-raffinées, viandes maigres, produits laitiers, fruits et légumes.

Or si ces produits riches de sucre, de graisses végétales sont bons marchés et à densité énergétique important en termes de calories, ils sont complètement catastrophiques en termes de qualité nutritionnelle. Pour cette raison, et surtout dans le contexte économique actuel, il est temps de repérer, au sein des différents groupes d’aliments, ceux qui sont à la fois de bonne qualité nutritionnelle et financièrement abordable. En effet, certains aliments apportent plus de calories que de nutriments. A l’inverse, les aliments les plus intéressants apportent plus de nutriments que de calories.

Le professeur Adam Drewnowki, nutritionniste et épidémiologiste de l’université de Washington à Seattle a mis au point une nouvelle approche appelé le « profilage nutritionnel » pour tenir compte de cette nouvelle donne, qu’il a présenté lors du colloque du Cerin « Alimentation et pouvoir d’achat, concilier qualité nutritionnel et prix » qui a eu lieu au Palais de Luxembourg le 13 mars 2009.

Le profilage nutritionnel est la science qui consiste à classer les aliments en fonction de leur composition nutritionnelle. A chaque aliment est assigné un score qui reflète au mieux sa qualité nutritionnelle. Les profils nutritionnels peuvent inclure des nutriments à encourager et des nutriments à limiter.
Les 9 nutriments à encourager sont : protéines, fer, potassium, fibre, calcium, magnésium, vitamines A C et E.
Les 3 nutriments à décourager sont : acides gras saturés, sucre ajouté, sodium.
Les profils nutritionnels peuvent se référer à 100g d’aliments ou à 100 kcals.
Ces techniques d’analyse de la densité nutritionnelle permettent aux chercheurs de classer les aliments en fonction de leur rapport nutriments/calories et nutriments/prix. L’Index Nutrient Rich Food (NRF) constitue un exemple.

Les premières données déjà disponibles laissent à penser que parmi les produits répondant à ce profil nutritionnel, on trouve les œufs, les légumes secs, et les produits laitiers, en particulier le lait.

A partir de ces 3 familles de produits identifiés, on constate que ces aliments riches en nutriments sont très bons marchés
.

Les effets « positifs » de la crise sur le comportement alimentaire des français.

D’après Denis Muzet, sociologue de l’institut Médiascopie, la crise économique et financière actuelle semble amplifier un mouvement qui a démarré avec le passage à l’euro. Vécue comme un choc mental et une perte de sens avant d’être économique, elle plonge les Français dans l’inquiétude. C’est une crise morale qui met en cause les excès et pose à chacun de nous des questions fondamentales sur notre rapport à l’argent, à la consommation, à l’environnement et à notre planète. Et pourtant, des notions positives sont associées à la crise. Quand on l’interroge, on constate que le consommateur considère que l’époque appelle de nouveaux comportements autour de nouvelles valeurs et de nouvelles manières d’être et de vivre ensemble.

L’alimentation est devenue un espace de refuge compensatoire dans un contexte de crise.
Dans le contexte économique et social de la crise, les notions positives de plaisir et de bien être replissent une fonction « consolatoire » : l’espace alimentaire est investi par les individus comme un refuge qui permet de compenser les frustrations et les inquiétudes. Cette fonction s’ancre dans un système de valeurs qui repose à la fois sur le soin de soi et de l’autre, ainsi que sur la tempérance.

L’élaboration culinaire est un moyen privilégié d’expression de l’attention de l’autre. Le «fait-maison » est ainsi particulièrement mis en valeur en réaction à une crise qui est aussi morale. La tempérance est une valeur montante aux yeux des consommateurs. Sobriété et mesure sont les points d’orgue d’une aspiration à consommer avec justesse et décence. Cela a pour effet :
- de conduire vers des circuits de distribution à taille humaine
- de susciter des arbitrages valorisant la qualité, signe de respect de soi plutôt que la quantité des produits.

Un consommateur qui se fait tacticien.
A l’heure où la question du profit des entreprises est placée au cœur des polémiques, il existe une réaction de défiance à l’encontre des grands acteurs du secteur agro-alimentaire. Les consommateurs ont le sentiment d’être toujours floués, à un moment ou à un autre, dans la chaîne de producteurs et distributeurs. Cette défiance n’est pas restée lettre morte : les consommateurs la traduisent en actes et en se faisant tacticien. L’acte d’achat et la préparation culinaire sont investi comme lieux de stratégie, qui se traduit par :
- une « chasse » au meilleur prix (comparaison, multiplication des circuits de distribution…)
- un recours à des tactiques culinaires (choix d’ingrédients moins onéreux, sauce pour mettre en valeur les produits…)

Si le consommateur ruse en remplaçant certains produits par d’autres, moins onéreux, des foyers de résistance se font jour. On refuse par principe de se priver de certains aliments jugés comme fondamentaux comme
- Les viandes, même si les prix incitent à se rebattre sur les morceaux les moins onéreux.
- Les produits laitiers, et particulièrement le lait pour enfants et les adolescents, restent un pilier de l’alimentation quotidienne.

La consommation des fruits et des légumes dépend, quant à elle, clairement des catégories socioprofessionnelles. S’ils restent des incontournables valorisés par les individus de CSP moyenne et supérieure, la restriction se porte sur eux pour les CSP les plus modestes.

Le réinvestissement du SENS dans l’espace de consommation alimentaire.
En réaction à la crise qui a fait voler en éclats le sens des choses et la morale, on assiste à la constitution d’un désir de consommation signifiante : l’espace de consommation alimentaire est désormais investi par les individus comme un espace de possibles, d’actions sur le monde, dans une volonté d’entreprise sur le réel. La consommation alimentaire est envisagée, non plus seulement comme la satisfaction d’un désir égotique, mais également comme la possibilité d’expression de choix idéologiques et d’actions sur le cours des choses.

L’acte d’achat se valorise parce qu’il prend un sens sociétal, dans la perspective d’une consommation solidaire et durable, autour des notions d’équité, de responsabilité et de respect. L’appétence pour l’ordre « naturel » des choses se fait jour. L’acte d’achat se pare désormais de préoccupations solidaires (solidarité avec le petit commerce, achat direct aux petits producteurs…) et environnementales (respect du cycle des saisons, intérêt pour les modes d’élevage et de production en cohérence avec la « nature ».

Dans la veine d’une consommation signifiante, on se doit de souligner la très forte appétence pour les produits biologiques. Les individus sont de plus en plus prêts à mettre le prix pour des produits qui répondent à leurs préoccupations en matière de santé et d’environnement.

Les préoccupations d’ordre écologiques et solidaires forment le terreau d’une consommation durable, avec en toile de fond la notion de bénéfice, à la fois sociétal et environnementale. Les consommateurs sont preneurs de plus de pédagogie sur ce plan. Ils ont en effet, soif d’un savoir :
- afin de tenir en main les clés de leur mode de consommation : qui produit ? par quel mode ? quelles en sont les conséquences et les bénéfices ? pour qui ?
- de ne plus être simplement des cibles (marketing, d’achat..) mais les partenaires des grands tenants du monde agro-alimentaire, en tant que coresponsables d’un avenir social et environnementale commun.

* Texte issu du dossier de presse.

Légumes Innocent



En France, nul n’est censé ignorer le PNNS (programme national nutrition santé), avec le slogan majeur « manger 5 fruits et légumes par jour ». La société anglaise « Innocent », après nous avoir initiés aux smoothies de fruits, se lance maintenant dans les légumes cuisinés. Ces « Veg Pots » ne sont pas seulement esthétiques, avec un conditionnement attrayant, ils sont également équilibrés, sans gras mais riche en fibre. Ils seront disponible très prochainement dans votre supermarché préféré. Sachez que comme toujours, si vous avez le temps (et l’envie !) , rien ne vaut une préparation de légumes frais, cuisinés par vos soins.

www.innocentdrinks.co.uk

Lit hamburger


Ne vous emballez pas trop vite à l’idée de profiter de ce lit circulaire en forme de hamburger dans votre chambre, il s’agit encore d’un exemplaire unique ! Son auteur, un texan, reconnaît être obsédé par le hamburger. Il délivre sur son site internet la recette lui ayant permis d’aboutir à cette « œuvre » afin que chacun puisse s’y exercer.

www.hamburgerbed.com

mardi 10 mars 2009

Les terrines de Gérard Vié



Après avoir dirigé le restaurant du Trianon Palace à Versailles, le chef Gérard Vié nous revient à Paris dans le registre de la bistronomie après des années de cuisine royale (c’est l’un des plus fins connaisseurs de la cuisine de Cour de Versailles !). Comme on peut se douter pour un chef qui a eu deux étoiles, chez lui, pas de copier coller du registre bistrotier basique. Son crédo, ce sont les terrines surtout pour les entrées. Et on se régale avec sa terrine de pied de porc aux haricots blancs, son exquise épaule d’agneau de sept heures au citron et quinoa. Le dessert, la poire cuite au vin rouge cassissé et crème glacée est sublime.
Pour ces temps de crise, la formule déjeuner est épatante à 24€ pour une qualité largement supérieure (plat + entrée ou dessert).

Petit plus pour la mise en bouche, le serveur m’a amené quelques tranches de saucisson et de boudin exquis, avec un pain extra et du beurre goûteux.

Les Terrines de Gérard Vié ,97 rue du cherche midi, Paris 6ème


dimanche 8 mars 2009

La torchette du passage Pommeray


Le hasard fait bien les choses. En visitant pour la première fois le célèbre passage Pommeraye (ouvert en 1843) à Nantes, immortalisé par Jacques Demy dans « une chambre en ville » avec Annouk Aimé, j’ai dégusté à la torchette, une création très originale du meilleur ouvrier de France monsieur Larnicol.
Cette petite gourmandise fera le bonheur des gourmets soucieux de leur ligne ! C’est une spécialité bretonne de galette croquante aux amandes, noisettes, raisins et algues de Bretagne (wakamé), sans beurre ni jaune d’œuf. La torchette est très énergétique par la présence des fruits secs, et très diététique par l’absence de graisses animale avec l’apport d’oligo-éléments et de sels minéraux par les algues.

Le hasard et l’erreur furent les parents originels de cette galette lorsque que monsieur Larnicol était alors pâtissier à Quimper.

A l’origine, cette pâte était destinée à la réalisation de Massepain pour la chocolaterie, mais une étourderie bienfaisante en fait le produit que nous connaissons aujourd’hui.

Depuis, elle est devenue un emblème régionale, présente dans toutes les grandes manifestations de Bretagne et de France : à la Torche (d’où son nom), au festival de Cornouailles à Brest, à Douarnenez, aux Francofolies à Nantes…

Monsieur Larnicol n’a pas encore de boutique sur Paris, mais miracle de la technologie, on peut passer commande via internet et se faire livrer à domicile.

La grande torchette nature ou au chocolat coûte 1.5€.
Les mini-torchettes en sachet de 150g coûtent 4€, en boîte métallique de 400g, 7.5€.

Vous pouvez vous régaler aussi de kouignettes, la fameuse recette bretonne de kouig Amann revisitée.
www.larnicol.com

Tri3 toi-même




Pour sauver notre planète et diminuer notre empreinte écologique, nous devons nous mettre de plus en plus au tri sélectif. Mais il n’est pas toujours pratique d’installer 3 poubelles dans nos petites cuisines. Parmi les objets qui nous facilitent cette tâche, signalons celui imaginé par le designer Constance Guisset en collaboration avec Gregory Cid, docteur en génie mécanique. Il s’agit d’une poubelle de tri vertical, la Tri3 comprenant trois réceptacles (un pour le verre, un pour le plastique et un pour les matières organiques) et autant de pédales servant à actionner ces modules indépendamment les uns des autres.

www.kidkustoms.com

Manger bio, manger local : pourquoi ? comment ?


L’agriculture est au cœur des préoccupations environnementales, de plus en plus de personnes veulent connaître l’origine des produits qu’ils consomment dans leur assiette et leur mode de fabrication. A cela s’ajoute la volonté du citoyen de rétablir le lien consommateur-producteur et de favoriser le maintien d’une agriculture paysanne locale et diversifiée.

Vous pourrez poursuivre cette réflexion avec des solutions pratiques en assistant aux « Jeudis de l’actualité » à la médiathèque Marguerite Yourcenar avec Daine Vandaele, chargée de mission agriculture et alimentation au Réseau Action Climat.

Jeudi 12 mars, 19h, Médiathèque Marguerite Yourcenar.
41 rue d’Alleray, Paris 15ème, métro Vaugirard

mercredi 4 mars 2009

Obama Sushi




En France, vous connaissez exclusivement les sushis avec du riz et du poisson cru, sans forme artistique particulière. Au Japon, les sushis deviennent aussi des objets d’art, à la fois délicieux en bouche et agréable à l’œil. Ainsi, selon la disposition des ingrédients dans les sushis par la forme et les couleurs, les chefs japonais reproduisent des motifs de fleurs, de papillons, de kanji…

La dernière création est extraordinaire, à l’effigie du président Obama. Les ingrédients utilisés sont basiques : riz, pâte de poisson, crevettes, sésames noires. Le résultat est bluffant. La ressemblance avec le président est troublante.

mardi 3 mars 2009

Petit-déjeuners culturels


Dès le mois de mars 2009, le musée du Quai Branly vous invite à petit déjeuner autour du monde et à vous cultiver en même temps (prévoir 2 heures)
www.quaibranly.fr


Samedi 7 mars 2009, 10h, petit déjeuner saveur d’Asie.
Mettez vous en appétit avec un petit déjeuner inspiré des saveurs d’Asie, puis retrouvez votre conférencier pour vous délecter des costumes Miao et des figures du théâtre d’ombres.


Samedi 4 avril 2009, 10, petit déjeuner saveur Amérique
Mettez vous en appétit avec un petit déjeuner inspiré des saveurs d’Amérique, puis retrouvez votre conférencier pour vous délecter des masques inuit et des coiffes des plumes amazoniennes.


Samedi 2 mai 2009, 10, petit déjeuner saveur Océanie
Mettez vous en appétit avec un petit déjeuner inspiré des saveurs d’Océanie, puis retrouvez votre conférencier pour vous délecter des peintures du temps du rêve aborigène et des masques et sculpture des îles du Pacifique.

lundi 2 mars 2009

Guide Michelin France 2009.


Le Landerneau des fins gastronomes l'attendait avec impatience. L'édition 2009 du guide Michelin, le plus redouté des guides gastronomiques français, a levé ce matin le voile sur sa 100ème édition en France.

La rumeur est confirmée : le petit livre rouge consacre cette année un établissement parisien au rang des trois étoiles :
Le Bristol , situé à deux pas de l'Élysée. La consécration pour son chef Éric Fréchon. Pour la petite histoire, ce restaurant à deux pas du Palais de l’Elysée est devenu la cantine de Nicolas Sarkozy.

La bonne nouvelle, c'est qu'aucun des 26 établissements du cercle le plus fermé des triples toqués de l'Hexagone, où Gérald Passédat avec son
Petit Nice à Marseille avait fait son entrée l'an dernier, ne perd son troisième macaron.

Pour les bonnes nouvelles, neuf établissements font leur entrée dans le rang des deux étoiles :
l'Atelier de Jean-Luc Rabanel en Arles (Bouches-du-Rhône), le Saint-James à Bouliac (Gironde), Guy Lassausaie à Chasselay (Rhône), La Mère Brazier à Lyon (Rhône) qui par le passé avait eu trois étoiles, L'Espadon de Michel Roth au Ritz à Paris (1er arrondissement), Le Castellas à Collias (Gard), Le Casadelmar à Porto Vecchio (Corse), Le Faventia à Tourrettes (Var) et l'illustre britannique Gordon Ramsay au Trianon à Versailles (Yvelines).

Par ailleurs, 63 établissements obtiennent leur première étoile parmi lesquels
Le Prieuré à Ambierle (Loire), Les Rosiers à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), La Poularde à la Chapelle-sous-Guinchay (Saône-et-Loire), Le Fogon à Paris (6e arrondissement), Le Jules Verne à la Tour-Eiffel racheté par Alain Ducasse en 2008 (7e arrondissement), L'Arôme à Paris (8e arrondissement), L'Agapé à Paris (17e arrondissement), La Bigarrade à Paris (17e arrondissement). Le guide compte par ailleurs 19 espoirs.

Le Michelin recense plus de 8।499 adresses dont 548 étoiles (26 trois étoiles, 73 deux étoiles, 548 une étoile) mais aussi 527 Bib gourmand (bon rapport qualité-prix).


Quinze inspecteurs sillonnent la France: ils font 800 visites environ par an, 230 à 260 essais de tables et dorment 130 à 150 nuits dans des hôtels, selon Michelin dont le guide est vendu à 370।000 exemplaires en France.


Paru pour la première fois en 1900, le guide fête seulement cette année sa 100e édition. Il n'est en effet pas sorti pendant les première et seconde guerres mondiales.

Les truffes à prix coûtants


Pour les fous de truffes, Alain Ducasse a eu l’astucieuse idée de la proposer à prix coûtant dans ses quatre restaurants parisiens jusqu’au 14 mars 2009 : Le spoon, Rech, Aux Lyonnais et Benoit afin de faire connaître au plus grand nombre ce produit de la gastronomie française.
Sélectionnée par Monsieur Hugou, trufficulteur en Provence, la truffe est choisie par le client, puis pesée au ½ gramme près et râpée.
C’est un Châteauneuf-du-Pape rouge 2001, Château Mont-Redon servi en magnum, qui a été choisi par Gérard Margeon, chef sommelier des restaurants d’Alain Ducasse, pour accompagner ces variations autour de la truffe noire.
Chez Benoit, on la déguste avec la tête de veau, au Rech, avec du homard en ravioli et les saint Jacques, au Spoon, avec des pommes de terre en robe des champs et beurre demi-sel, aux Lyonnais, avec oeuf cocotte et quenelle.
Petite information indispensable, le kilo de truffes coûte en moyenne 3000€.
Spoon Paris, 12, rue Marignan, 75008 Paris
Benoit, 20, rue Saint-Martin, 75004 Paris
Aux Lyonnais, 32, rue Saint-Marc, 75002 Paris
Rech, 62, avenue des Ternes, 75017 Paris


http://www.esprit-bistro.com/
http://www.spoon-restaurants.com/

European sandwich and snack food show


L’an dernier, la restauration rapide a encore gagné des parts de marché. Les ventes de sandwichs ont augmenté de 11%. D’ailleurs, dès la semaine prochaine, un salon complètement dédié au sandwich ouvre ses portes pendant 2 jours( 3 et 4 mars 2009) au Palais des Congrès de Paris : European sandwich and snack food show
www.sandwichshows.com/esss2009/index.htm

Manger sur le pouce pour gagner du temps et de l’argent, les français ont pris le pli. Quand ils ne mangent pas chez eux, 72,5% des Français ne se mettent plus à table selon une étude du cabinet NPD group। Ils fréquentent les fast-food, les sandwicheries, la boulangerie, le traiteur et même le supermarché. La raison est simple : le ticket moyen payé est de 4.30e pour la restauration rapide, contre 12.20€ pour la restauration traditionnelle.

Dans ce contexte, la sandwicherie tient la vedette. Les Français en mangent huit fois plus que de hamburgers. Un cas unique au monde. En 2008, ils ont mangé 1,8 milliards de sandwichs. Le marché est en plein boom. Entre 2003 et 2007, il a progressé de 5 à 8% en volume. C’est le classique jambon beurre qui le plus progressé.


5ème colloque national des Grands Chefs


Organisé par Star-Com, le 5e Colloque des Grands Chefs se tiendra les lundi 23 et mardi 24 mars 2009 à l’Hôtel Marriott Riviera-La Porte de Monaco. Le parrain est cette année Olivier Roellinger des Maisons de Bricourt. Parmi les grandes thématiques débattues, on parlera conquête & fidélisation de la clientèle, pâtisserie, tradition et créativité, la communication en période de crise et le sujet des guides & critiques. Un espace fournisseurs permettra aussi aux chefs de découvrir les nouveautés du monde des CHR.

Un dîner concocté par 4 chefs étoilés de la région est au programme. Aux fourneaux, on retrouve : Didier Anies 1* – Le Grand Hôtel du Cap Férrat, Christophe Cussac 2* - Hôtel Métropole à Monaco, Sylvain Etiévant 1* - Restaurant le Grill - Hôtel de Paris – Monte-Carlo SBM et Philippe Labbé 2* - La Chèvre d’Or à Eze.

Un mini espace d’exposition permettra également aux auditeurs du colloque de découvrir les nouveautés du secteur et leur proposition.

www.colloquechr.com