samedi 17 juillet 2021

Restaurant de l’hôtel Beaudon, Pierrefonds


Situé face au lac avec ses activités nautiques, gratifié d’une vue panoramique sur le château de Pierrefonds de sa porte d’entrée, l’hôtel restaurant Beaudon 3 étoiles est très bien positionné pour profiter de tous les attraits touristiques de cet ancienne station thermale près de la forêt de Compiègne.


Le restaurant de l’hôtel propose une cuisine française avec une offre qualité prix très séduisante. En plus de la carte, la formule brasserie entrée plat dessert est à 18,50€ la semaine, et 20,50€ le weekend.




Le jour de notre visite, au déjeuner, après un amuse-bouche de tapenade, nous avons dégusté une quiche aux poireaux et pétoncles, un rôti de dinde au reblochon avec son gratin dauphinois, une aumônière de pomme, banane et crème d’amandes. 




Au dîner, après l’amuse-bouche d’un beignet au camembert, le menu était composé d’un velouté de lentilles aux lardons poêlés, d’un bœuf bourguignon avec ses pâtes fraîches, d’un panacotta à la poire. Tout était savoureux avec un service aux petits soins !  

 



Château de Pierrefonds : l’œuvre magistrale de Viollet-le-Duc !


Sans le coup de cœur de Napoléon III et l’architecte de génie d’Eugène Viollet-le-Duc, le château de Pierrefonds serait resté à l’état de ruine romantique. Entièrement reconstruit au 19ème siècle, sa physionomie imposante d’un château de moyen-âge avec ses huit tours, son donjon et son pont levis domine la ville. 



Financé sur ses fonds propre, Napoléon III et son épouse n’y ont jamais mis les pied ! Il n’y a ni cuisine, ni salle à manger. La chambre de l’impératrice décorée n’est toujours pas meublée. 




Dès l’entrée dans la cour d’honneur, je suis saisi par la beauté et l’élégance du lieu. Je note déjà le parti pris de l’architecte, celui de s’amuser, de mélanger les styles architecturaux avec des touches gothiques, renaissance, art nouveau. Il nous accueille avec un bestiaire qui nous suivra partout, sculpté sur la pierre, dans les boiseries ! 




Une fois à l’intérieur, je suis saisi par le volume des salles, et les hauteurs sous plafond. La chapelle, ornée d’une figure de pèlerin de Saint Jacques de Compostelle donne le vertige. 




Chaque salon de réception, chaque pièce bénéficient de décors muraux, très colorés, exécutés au pochoir. 




On y retrouve l’emblème du porc-épic, de Louis XII, et la salamandre de François 1er. C’est la salle des Preuses qui m’a le plus impressionné. Elle fait 52 mètres de long, 9,50 mètres de large et 12 mètres de haut. 




Avec une décoration polychrome, elle est décorée au fond d’une imposante cheminée qui représente l’impératrice avec ses dames de compagnie. Cette salle fut utilisée en galerie de bal, salle de réception et bénéficiait du confort moderne de l’époque : elle est chauffée ! 



La salle de garde de la même taille un étage plus bas conserve les vestiges archéologiques collecté par Viollet-le-Duc. Après avoir passé par ces belles salles, les chemins de ronde, les passerelles, je suis impressionné par l’extravagance créative de l’architecte qui nous offre un vrai décor de cinéma.


D’ailleurs, de nombreux tournages s’y sont déroulé avec Les Rois Maudits, Peau d’Âne, Jeanne d’Arc !