samedi 30 décembre 2017

Bai tang gao白糖糕, le gâteau de sucre blanc



En chinois «gâteau de sucre blanc»( Bai tang gao白糖糕), ce gâteau de riz cantonais cuit à la vapeur est un des incontournables des maisons de thé. C’est l’une de mes pâtisseries préférées . J’aime sa simplicité, sa texture moelleuse, sa saveur douce légèrement acidulée, et ses motifs de nids d’abeilles, signe de sa réussite. Ces alvéoles sont le résultat d’une fermentation réussie de la pâte de farine de riz et de sucre avec la levure. Avec son appellation de gao en chinois qui signifie à la fois gâteau 糕 et élevé 高, en consommer les jours de fêtes est un souhait « d’élévation sociale ». 
Les ingrédients sont très simples et sa réalisation, une affaire de patience.

90g de sucre (ou plus selon goût), 150 g de farine de riz, 300g d’eau, 3 g de levure de boulangerie, ½ cuillère à soupe d’huile.

Délayez la levure de boulangerie dans 3 cuillères à soupe d’eau tiède pour  la réveiller. Après 30 minutes, des bulles apparaissent en surface.

Faites un sirop avec le sucre et 150g d’eau. Portez à ébullition.

Délayez dans un saladier la farine de riz avec 150g d’eau. Ajoutez ensuite le sirop chaud. Mélangez bien. Laissez refroidir avant d’ajouter la levure réveillée. Mélangez à nouveau.
Vous devez obtenir la consistance d'une pâte à crêpe épaisse. 
Selon la qualité de la farine de riz, rajouter de l'eau si nécessaire.

Laissez la pâte se reposer au moins trois heures à 30°C. La pâte va se fermenter avec la présence de la levure par la création de bulles d’air.

Huilez le moule d'environ 22 cm de diamètre, puis versez la pâte fermentée tamisée dedans.

Faites cuire à la vapeur pendant 25 minutes. Enlevez le couvercle que 10 minutes après la fin de la cuisson.

« Manger, cent façons » : une découverte de la cuisine coréenne par les textes



Ce livre fait partie de la collection « La Corée cent façons » de l’atelier des cahiers de l’éditeur pour nous faire découvrir la culture coréenne sous tous ses aspects, à partir d’une anthologie littéraire thématique. « Manger, cent façons », sous la direction de Benjamin Joinau et Simon Kim est consacré à la gastronomie. 34 textes avec 26 auteurs nous livrent un regard différent de l’approche culturel, gustatif, social, poétique que nous avons de cette cuisine. Le premier texte « Hansik, une cuisine de partage » de Yoon Dae Nyeong nous explique ce qu’est un repas coréen, et comment il est composé. Pour les personnes qui veulent absolument un texte sur le kimchi, elles seront bien servies par Kim Jong Je avec « Le goût intense du kimchi ». J’ai beaucoup apprécié aussi le comte anonyme sur « Le calligraphe et les gâteaux de riz ». Les auteurs nous introduisent dans un monde de saveurs et de souvenirs qui dessinent une carte gourmande à découvrir. 
Ce livre est vraiment un livre à déguster. Je l’ai découvert car il était achalandé à côté du mien à la Fnac des Halles !

mercredi 27 décembre 2017

Les célébrations du 375 anniversaire de Montréal s’achèvent par un grand banquet populaire et gratuit au marché de Bonsecours.



Cet été, j’ai adoré participé aux festivités des célébrations du 375ème anniversaire de Montréal. Je suis très heureux que cette belle année s’achève par un grand banquet populaire et gratuit, le 31 décembre 2017 dès midi au marché Bonsecours au cœur du vieux Montréal. Ce sera tellement fun d’y être. Ce grand banquet populaire renoue avec l’esprit de partage et de solidarité des premiers pionniers, et ce sont les mets avec une ADN typiquement québécois qui seront proposés : soupe aux pois, tourtière, pouding chômeur, friandises. Pas besoin d’être habillé sur son trente et un pour venir se régaler. La règle est simple : premier arrivé, premier servi tant qu’il y aura. Mais les organisateurs sont généreux ! Entre deux bouchées, des conteurs vous raconteront les traditions des Fêtes à travers l’histoire de Montréal. Vous pouvez danser aux sons de la musique d’Yves Lambert et du groupe traditionnel folk « les Poules à Colin », admirer les spectacles et animations pour toute la famille. Parce qu’il faut toujours des sponsors, les « breuvages chauds », café et chocolat, seront offerts par la chaîne de supermarché IGA. Parce qu’à Montréal, on s’amuse en pensant aussi aux autres, en partageant sur Instagram votre selfie prise dans l’espace photo IGA, IGA remettra 1$ par photo à la Fondation La Tablée des Chefs qui redistribue les surplus alimentaires aux personnes qui ont en besoin. Vous pourrez même achever cette belle année sur le vieux port avec « le party du Nouvel An » dès 18 heures avec un spectacle grandiose en lumière, en musique ! Le programme détaillé est ici. Soyez, si vous êtes à Montréal, de cet incontournable et dernier grand rendez-vous gratuit de 2017 !

lundi 25 décembre 2017

« La poule. Pratiques d’élevage et histoire cultuelle » : le dossier de la revue d’ethnoécologie



Les plus belles volailles de France se sont paradées sur vos tables de fêtes. La Revue d’ethnoécologie, une revue semestrielle en ligne vient de publier à point nommé un dossier très riche et en accès libre sur le thème de « La poule, pratiques d’élevage et histoire culturelle » sous la sous la direction de Danièle Alexandre-Bidon, Perrine Mane et Mickaël Wilmart. Pour découvrir librement tous les articles, cliquez-ici.

dimanche 24 décembre 2017

Prendre un thé de noël au passage Pommeraye à Nantes



Célébré par le cinéma (Lola, Le parapluie de Cherbourg, Une chambre en ville), le passage Pommeraye à Nantes est l’un des plus beaux passages couverts d’Europe. 
Depuis son inauguration le 4 juillet 1843, son décor magistral autour de son escalier central monumental est resté le même. A chaque séjour, je ne manque jamais d’y faire un tour. En cette saison de noël, les décorations lui donnent un air féérique avec ses sapins couleur rouge, habillés de boules en or et des guirlandes de lumières qui scintillent. Rien qu’on me promenant, j’ai l’impression d’être dans un décor de cinéma. On y vient pour faire ses courses de noël, pour se promener et pour être vu aussi. 
Les jolis statuts d’adolescent restent impassibles devant toute cette agitation, depuis des années, figés dans leurs poses gracieuse. 
Si vous souhaitez prendre un thé et une belle pâtisserie au salon de thé restaurant « La Passagère », vous pouvez vous installer tranquillement sur la petite terrasse, nichée sous l’escalier intermédiaire à la vue de tous. 
A cette place stratégique, entre une gorgée de thé et le délicieux Paris-Brest de saison, vous pourrez admirer le ballet de cette foule pressée, ou des promeneurs qui prennent leurs temps. 
Si vous souhaitez être à l’abri des regards pour plus de discrétions, et ne pas vous retrouver sur les photos des touristes, optez pour la salle intérieure !