C’est en 1988, avec le film « Camille Claudel » de Bruno Nuytten que je découvris pour la
première fois l’univers d’Auguste Rodin. J’ai été fasciné à la fois par le
talent de ce sculpteur, et par cette belle histoire d’amour, certes tragique. Je
m’étais rendu dans la semaine qui suivait à l’hôtel Biron, pour découvrir en vrai ses œuvres et
son univers.
Après trois ans de travaux pour un budget de 16 millions d'euros,
l’hôtel Biron avait ré-ouvert ses portes
depuis l’automne dernier, dans un éclat exceptionnel. Le nouveau parcours plus
riche, plus détaillé nous immerge de nouveau dans l’un des géants de la
sculpture de notre temps.
« Le baiser »
est la sculpture la plus visitée. On ressent toute la sensualité dans ce marbre sculpté. Il sait
donner « chair » à cette pierre, en profitant à la fois de ses
perfections comme imperfections, à travers les formes, les courbes…
Dans son cabinet de travail reconstitué, on
touche un peu du doigt son processus créatif à travers ses esquisses de plâtres,
de terre cuite.
Une des pièces que je voulais voir était aussi la sculpture en chocolat de Patrick Roger.
Pour célébrer la réouverture du musée, il
s’était inspiré du travail de Rodin pour présenter une œuvre qu’il
baptisa « Plis et replis en chocolat, une élévation en forme de
célébration ». Son œuvre est installée dans un coin de la librairie dans
la chapelle. Des effluves de chocolat vous titillent les narines dans la pièce.
Dans votre visite, pensez à visiter
aussi les magnifiques jardins où de belles pièces vous attendent comme la Porte
de l’Enfer. Du jardin, vous avez aussi une magnifique vue sur le dôme doré des
invalides. C’est son Penseur qui vous accueille dès l’entrée. www.musee-rodin.fr/fr/visiter
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