Le homard de Jeff Koons à Versailles

Quelle belle publicité pour Versailles et la France ! Les magazines du monde entier en parlent et il fallait l’oser. Jean Jacques Aillagon, le nouveau directeur du château de Versailles l’a fait : inviter Jeff Koons, provocateur né, à investir les sévères appartements royaux ainsi que la galerie des Glaces avec 17 œuvres iconoclastes. La confrontation entre les travaux kitsch et acidulés de l’Américain et l’opulence majesté du style Louis XIV risque de déménager ! C’est la première grande exposition en France du New-Yorkais de 53 ans, l’artiste vivant à la fois le plus subversif et le plus cher du monde.

Les intellectuels français se déchirent ! Peut-on introduire de l’art moderne dans le saint des saints ? Et le débat tourne autour de ce pauvre homard qui n’a rien demandé à personne !www.jeffkoonsversailles.com
www.chateauversailles.fr

Gilles Stassart à la fondation Cartier.

Le Transversal, le restaurant du Mac/Val a subitement fermé ses portes en juillet. Si vous désirez continuer les initiations gustatives qui mettent l’eau à la bouche ou qui font réfléchir, vous pouvez vous rendez à la Fondation Cartier où Gilles Stassart, l’ancien chef du Mac/Val propose des parcours gourmands dans le cadre des soirées nomades. Pour l’exposition actuelle consacrée à César, il a ainsi imaginé des compressions de feuilles de brick !

http://fondation.cartier.com

Un amour d’époisses et de macarons

La princesse Clotilde Courau, qui triomphe en ce moment au théâtre Edouard VII dans la pièce de Sacha Guitry, « Faisons un rêve », avec Pierre Arditi, Martin Lamotte confesse dans le Figaro être très gourmande. Elle est incapable de résister à une douceur. Elle aime la pâtisserie de l’Hôtel Meurice et par-dessus tout les macarons de Ladurée, à la réglisse, au beurre salé… Elle est passionnée aussi par les fromages, ceux de la boutique Androuet, et plus particulièrement un bel époisses, avec une belle salade, un bon vin ! Qui dit que les princesses ont des goûts de luxe ?
www.meuricehotel.com
www.laduree.fr
www.androuet.com

Les restaurateurs réagissent face à la crise.

D’après le cabinet Euler Hermes SFAC, près de 3000 restaurants et cafés ont déposé le bilan au premier semestre 2008. Selon les régions, la fréquentation de ces établissements a baissé de 10 à 30%.
Les raisons ? L’interdiction de fumer surtout dans les cafés, et aussi la baisse du pouvoir d’achat. Il faut reconnaître aussi que certains établissements exagèrent au niveau de leurs prix, de la qualité, et surtout de l’accueil.

La baisse de la fréquentation est réelle, de 5 à 30 % selon les adresses. Les restaurateurs assistent aussi à des changements de comportements d’achats de clients. Beaucoup se passent d’entrée, ne prennent qu’un plat principal et partagent le dessert. Ceux qui fréquentent encore le restaurant se reportent sur des plats plus abordables, forçant ainsi les chefs à travailler des produits « premiers prix » et à être plus créatif. Par exemple, chez Hippopotamus, spécialisée dans les viandes grillées, le hamburger avec son steak haché a détrôné les viandes rouges en muscle comme l’entrecôte. De 4% des ventes, le hamburger steak haché est monté à 12%. D’une seule recette de hamburger, l’enseigne en propose maintenant une douzaine. Le hamburger avec des frites coûte entre 12.50€ et 15.50€, alors qu’un plat coûte 17€ en moyenne.

Comment les restaurateurs réagissent face à cette crise ? En récompensant la fidélité des clients par des réductions (jusqu’à 20% de réduction à la quatrième visite chez Hippopotamus) et à coup de promotions.

Les restaurants gastronomiques ne sont pas épargnés et ouvrent des brasseries attenantes à leur établissement haut de gamme. Une façon d’élargir leur clientèle.

Etre réactif, c’est vitale face à la crise. D’autant plus que les français ont redécouvert le plaisir de cuisiner et de recevoir à la maison. Economie et convivialité, les restaurateurs sont prévenus !

La boîte à biscuits et gâteaux

La collective des Biscuits et Gâteaux de France vous invite le samedi 27 et dimanche 28 septembre 2008, de 11 à 18 h, en plein cœur de Bercy Village, sur la place des vins, à découvrir ou redécouvrir le patrimoine biscuitier français (Petit Lu, Langue de chat, Palet Breton, Spéculos…).

Un savoureux goûter équilibré sera offert à tous les enfants qui se rendront en compagnie de leurs parents à l’intérieur de La boîte à biscuits et gâteaux géante qui se regorge de conseils nutritionnels, d’anecdotes historiques, de secrets.

www.laboiteabiscuitsetgateaux.com

Quelques histoires de biscuits et gâteaux

La madeleine
Ces petits gâteaux ont affecté dès l’origine la forme du coquillage appelé « Peigne », qu’ils ont conservé jusqu’à aujourd’hui। De même, leur composition est restée invariable : farine, beurre, sucre et œufs, parfum de citron et de fleur d’oranger. Le nom de ce gâteau serait une flatterie de pâtissiers de Commercy à l’intention de Mme de Fargis, prénommée Madeleine.Autre hypothèse, la madeleine devrait son nom à Madeleine Paulmier, ancienne cuisinière de Mme Perrotin de Balmond, qui en aurait découvert la formule.

Les macarons
L’origine des macarons est très controversée। Ils remontent peut-être à 791. Fabriqués par des moines, ils leur rappelaient leur nombril. Les macarons dériveraient des Massepains, composés en principe d’une égale quantité de sucre et d’amande. Pour en améliorer la légèreté et la conservation, les recettes sont modifiées et rendront célèbres les villes de Nancy, Amiens, Montmorillon, Saint-Émilion et Melun, chacune conservant jalousement sa recette.

L’histoire navale et militaire du biscuit
L’aspect militaire du biscuit a été développé essentiellement pour les besoins des militaires et des marins, qui devaient disposer d’une nourriture de longue conservation et de faible encombrement. Déjà à Rome, les boulangers cuisaient le pain deux fois afin de fournir en biscuits les légions. Parmentier fit adopter la forme carrée, plus propice à la mise en caisses, et réduire le poids à 200 g pièce.On fait également provision de biscuit pour les longs voyages en mer, ce qui donne naissance au proverbe, « il ne faut pas s’embarquer sans biscuit ». Le biscuit de mer est une grosse galette cuite deux fois, un mois avant l’embarquement. De temps en temps, pour bien le conserver, on le fait sécher sur le pont.

www.biscuitsgateaux.com

Soupirs et soupers fins by Philippe Di Méo !

Le designer Philippe Di Méo s’est associé à de prestigieuses marques françaises d’art de la table pour créer d’obscurs objets de plaisir. Pour un dîner érotique, entre bouchon du bonheur de Baccarat et chausse-fouet de Christofle, un collier-boules aux herbes aphrodisiaques de l’Orfèvrerie d’Anjou.
www.leclaireur.com/v2/
www.resospace.com/souperfin/

2008, l’année de la pomme de terre

Savez vous qu’il y a plus de 4300 variétés de pomme de terre dans les Andes ? Combien de variété en consommez-vous ?

A l’initiative du Pérou, pays d’origine des pommes de terre, l’assemblée générale de l’ONU a proclamé « 2008 : Année internationale de la pomme de terre ».
Elle a confié à la FAO, la coordination de cette initiative qui vise à promouvoir sa culture et sa consommation dans le monde, en particulier dans les pays en développement et en rapide urbanisation। L’objectif de cette mise en avant est d’attirer l’attention mondiale sur l’importance de la pomme de terre dans la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté ; les mesures nécessaires pour protéger, conserver et exploiter sa biodiversité…

Découverte il y a huit mille ans, la pomme de terre occupe aujourd’hui 195 000 km 2 de terres cultivées. Pourra-t-elle régler les problèmes de malnutrition ? Les Nations Unis y croient. Facile à cultiver, adapté à tous les climats et tous les sols, le tubercule commence à remplacer le riz et le blé dans les pays les plus affectés par la hausse des prix céréaliers, surtout en Afrique et en Asie.

La Chine est le premier producteur mondial de la pomme de terre suivi par l’Inde. Ils ont tous les deux d’étendre leurs surfaces cultivées.

En France, le père de la pomme de terre est Antoine Parmentier (1737-1813).

www.patato2008.org/fr

Des macarons à la pomme de terre chez Le Nôtre.

Etre dans l’air du temps, bousculer les codes, créer la surprise et le désir, voici les grandes lignes de création de Guy Krenzer et des chefs Lenôtre avec leur nouvelle collection de macarons aux légumes et aux fruits de saison.

La dernière création, des macarons glacés à la pomme de terre, avec une coque d’amande Valencia au poireau garnie d’une glace à la pomme de terre.

Si vous aimez la couleur rouge et la betterave, vous pouvez dégustez aussi au macaron à la betterave, composée d’une coque d’amande Valencia et d’un sorbet de betterave.

Si les légumes ne vous tentent pas, optez pour le macaron à la mangue, avec une coque d’amande Valencia garnie d’une confiture mangue passion.

La pièce de macaron à la pomme de terre et betterave vaut 2.5€. Pour le macaron à la mangue, c’est 1,3€ pièce.

Goûterez-vous au Romanée Conti cette année ?

A moins d’en faire partie des very happy fews, il va falloir encore se battre cette année pour avoir la possibilité de déguster du Romanée Conti, l’un des meilleurs vins de Bourgogne, voire même du monde (pour certains). La raison ? La parcelle de pinot noir qui le produit n’occupe que 1,8 hectares et ne produit environ que 6000 bouteilles par an. Seuls 600 bouteilles sont réservées pour le marché français. Sur ces 600, il faut retrancher 200 bouteilles déjà destinées aux fidèles clients répertoriés dans les fichiers de la propriété, des cavistes français agréés et de quelques rares restaurants. Il reste donc que 400 bouteilles vendues tout de même à 1345€ HT la bouteille. Sachez que ce vin se vend par caisse de 12 bouteilles. Bref, une petite fortune !

2ème Assises Nationales de la Bio Paris

Le 8 octobre 2008 se tiendra à Paris les Assises Nationales de la Bio। L’inscription et la participation sont gratuites sur le lien ci-après.
www.agencebio.org/actualites.asp?FK_categorie=1&pk_actualite=71&n1=3
Il s’agit du deuxième Assises Nationales de la Bio. L’ouverture des Assises sera effectuée par Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche. Les autres thèmes de la journée sont :

Evolution général de la bio en France et dans le Monde par Elisabeth Mercier, directrice de l’agence Bio.
Nouveau règlement CE 834/2007 – Quels changements pour l’agriculture biologique à compter du 1er janvier 2009 par Mariane Monod, bureau des signes de la qualité au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche।

La restauration collective et la bio en France / De multiples voies de développement pour la bio en restauration collective en France avec les acteurs de la restauration collective en France er les acteurs impliqués par la bio।

L’agriculture biologique et le Grenelle de l’environnement dans le contexte du débat parlementaire par Martial Saddier, Député , Président du Comité Opérationnel Agriculture Biologique.

Les lunettes noires de Franck Boclet au Café de la Paix

Comme chaque année, le café de la Paix fait appel à un créateur pour sa pâtisserie d’automne vendue en édition limitée. Après le podium du couturier d’Elie Saab l’année dernière, c’est le directeur artistique de la maison Ungaro homme Franck Boclet qui présente sa première pâtisserie. Son dessert en forme de Lunettes Noires, est disponible en exclusivité au Café de la depuis le 16 septembre jusqu’au 15 janvier 2009. Pour lui, les lunettes d’aviateurs type Ray Ban sont un accessoire mythique de la mode. De James Dean à Mike Jagger, elles sont emblématiques du glamour hollywoodien et de l’univers des rock-stars. Il est lui-même un grand amateur et collectionneur de lunettes de soleil, de différentes époques et marques.Lunettes Noires de Franck Boclet est constitué de deux verres en mousse au chocolat noir Saint-Domingue, posés sur une mousse de menthe verte et un socle de biscuit au chocolat. Un dessert bicolore qui exalte l’alliance subtile chocolat/menthe. Lunettes Noires clôture la seconde série de trois Pâtisseries Fashion « Designed by Men » proposées au Café de la Paix en 2007-2008 sous l’égide de Paris, Capitale de la Création, qui associe quatre fois par an plus de 20 salons professionnels de la mode et de la maison pour montrer que, plus que jamais, « c’est à Paris, capitale mondiale des tendances, que ça se passe »…
Lunettes Noires de Franck Boclet - Paris, Capitale de la Création est mis en saveurs par Laurent Delarbre, Meilleur Ouvrier de France et son chef-pâtissier Guillaume Caron.
La portion est vendue à 15€ .
www.cafedelapaix.fr
www.pariscapitaledelacreation.com

Tarte aux bouquets de rose d’Alain Passard.

Alain Passard, c’est le chef qui a redonné ses lettres de noblesse aux végétaux. Avec lui, ces derniers passent du statut de garniture à celui d’ingrédient principal. La tarte aux bouquets de roses, c’est tout simplement l’histoire d’un cuisinier jardinier passionné, inspiré par les merveilles de la nature et qui a transformé un simple fruit en bouquets de saveurs.

Cette tarte est née d’un rêve d’Alain Passard. Un jour, il avait vu dessiner une forme : un bouton de roses aux pétales très fermées, dessinées avec de la pulpe de pomme. Il s’était mis de suite à la réaliser.

Les pommes, découpées en un seul ruban, enroulé sur lui-même tel des boutons de fleurs, trônent sur un fond de tarte. Cette idée décorative astucieuse permet au cuisinier de nicher dans les pommes des saveurs complices – pralin, berlingot, amandes…- qui mijotent au cœur du fruit. Une vraie révolution gustative. Vous pouvez essayer avec votre couteau d’office.

Le procédé de production et le visuel étant brevetés, il est envisagé à terme de produire le dessert à une plus grande échelle et de l’exporter. Comme quoi, la rêverie n’exclut pas l’esprit de commerce !

Vous pouvez la déguster dans son restaurant à l’Arpège, 84 rue de Varenne, 75007 Paris.
Son site internet est une invitation au voyage, avec des recettes réalisables à la maison.
www.alain-passard.com/fr/17-la-carte.html

Vestiaire à croquer

La rentrée aux Galeries Lafayette Hausman est placée sous le signe de la danse avec une exposition « Danse avec la mode » du 10 septembre au 4 octobre 2008 : cours, shows, mode hypertendance, mais surtout très joli vestiaires à croquer. La maison anglaise Biscuiteers (un must en Angleterre ! ) a créé pour l’événement et selon sa recette traditionnelle à base de chocolat et de glaçage des robes, des ballerines aussi irrésistibles à collectionner qu’à consommer.

www.biscuiteers.com/

Produits et saveurs d’automne

Profitons des derniers produits de l’été et passons progressivement à ceux de l’automne, avec des idées recettes et leurs bienfaits nutritionnels. Il est toujours mieux de consommer les produits de saison, non seulement pour leurs saveurs mais aussi leurs prix.

Les tomates
Ce sont les derniers jours pour savourer encore une salade de tomates, source de vitamines C, ou de les transformer en bocaux de coulis. Pour booster leur saveur douce, vous pouvez les associer à une huile d’olive bien verte. Pour innover, vous pouvez les cuisiner en tatin salée ou faire cuire à feu très doux de petites tomates farcies d’un mélange de noisettes, d’amandes, de raisins secs et de pistaches hachées.

Les figues
Avec des fibres, du magnésium, du fer et un peu de calcium, les figues ont tout pour elles ! Récoltées en septembre et octobre, elles se choisissent bien charnues et un peu souple. Délicieuses crues avec du jambon de pays, des copeaux de parmesan ou fourrées de fromages de chèvre frais, elles se transforment également en merveilleux desserts disposées sur une pâte feuilleté ou rôties avec du miel et des amandes effilées.

Le haricot coco
Vendu en gousse à écosser, le haricot de Paimpol est le délicieux féculent disponible en septembre. Recommandé par sa teneur en fer et en protéines, il se mange tiède en salade ou dans une soupe au pistou. En purée crémeuse accompagné de tomates cerise et parmesan, il sublime un poisson grillé.

Les mûres
Cueillies le long des chemins, les mûres sont recommandées pour leur richesse en vitamine C et antioxydants. Il faut les consommer vite car ce sont des fruits très fragiles et sensibles aux changements de températures. Elles sont parfaites telles quelles dans une salade de fruits rouge ou sur une tarte. Quand au coulis de mûres, il nappe une glace vanille, ou parfume une chantilly. Attention à ne pas vous tâcher !

Produits et saveurs d’automne (suite)

Profitons des derniers produits de l’été et passons progressivement à ceux de l’automne, avec des idées recettes et leurs bienfaits nutritionnels. Il est toujours mieux de consommer les produits de saison, non seulement pour leurs saveurs mais aussi leurs prix.

Les poires
Un parfum puissant, une peau intacte et une chair ferme désigne une poire mûre à point. Elles apportent des fibres et de la vitamine C. Si la Williams et la Doyenné du Comice se croquent avec des fromages bleus, la célèbre Conférence se cuit parfaitement… En tarte poires-amandes, poire pochée au vin épicé, elle se prête aussi très bien aux mariages salés. A essayer pour surprendre la tablée : une tajine aux poires.

Le raisin
Dans ce fruit aux multiples vertus, on trouve des anti-oxydants, du cuivre et des vitamines du groupe B (B3, B6 et B9 surtout). Achetées bien mûres, les grappes ont des tiges fermes et intacts. Frais, il se croque à toute heure, accompagne le fromage, les endives, une terrine ou un foie gras. Doucement rôti à la poêle avec un peu de beurre, le raisin blanc Chasselas est exquis avec des cailles ou un porc rôti.


Les champignons
Les champignons, toujours choisis intacts et ultra frais, contiennent du cuivre, du sélénium, des vitamines (B12, B3, B5) pour peu de calories (15 calories pour 100g). Si le champignon de Paris peut se consommer cru, tous ses cousins sauvages doivent être cuits. Sautés au beurre, mixé en potage relevé d’une pincée de cacahuètes hachées, en omelette persillée, farcis…

Les pommes
Fruits les plus consommés en France avec 19,3kg de pomme par ménage en 2005, les pommes ont tout bon ! Rouge, jaunes, vertes, acidulées ou douces, elles affichent une bonne teneur en fibres. Pelée, une pomme de 150g apporte 13% de la quantité moyenne de fibres devant être consommée chaque jour (25g). Sans compter qu’on en fait ce qu’on veut : la croquer crue, faire un cocktail pomme-carotte, la poêler à feu doux, la râper dans une pâte à tarte ou un muesli, la cuire au four ou au feu de bois…

Bûche 2008 de Christophe Michalak

A force de vouloir « bousculer » les codes, peut-on encore appeler la bûche de noël 2008 de Christophe Michalak une bûche ? Certes, il s’agit d’une précieuse commode « inspirée de la décoration raffinée du Plaza Athénée » avec un travail technique exceptionnel, mais à part le bois, quel est le lien avec la forme rituelle de la bûche de noël ? Pour les amateurs, cette « bûche commode très chic » est composée de quatre saveurs inédites, réminiscences de « notre enfance » : croustillant Praliné, mousse aérienne au chocolat lactée et crème banane parfumée au citron vert।
Espérons que la créativité des autres maisons respecteront la forme rituelle de la bûche, et qu’elles se contentent de « bousculer » nos papilles ! D’ailleurs, ils ont largement le temps, Noël n’est que dans trois mois !

Les graines germées : créez un petit jardin de santé dans votre cuisine.

Cultivez votre propre jardin de santé. Les graines germées sont des trésors de vitalité qui apportent à la fois un équilibre parfait de nutriments (protéines, glucides, lipides) mais aussi une mine de micronutriments : vitamines, oligo-éléments, enzymes…

Leur consommation ne date pas d’hier puisque les manuscrits de la mer Morte, rédigés aux alentours du début de l’ère Chrétienne raconte que les Esséniens devaient leur longévité aux graines germées…

Riches en fibres, ces dernières sont particulièrement digestes et leurs nutriments sont biodisponibles c'est-à-dire bien assimilés par l’organisme.

Les graines germées apportent des protéines complètes : tous les acides aminés indispensables à la « fabrication » des protéines sont représentés, une qualité très rare dans le règne végétal. Elles contiennent par ailleurs des glucides complexes qui délivrent leur énergie progressivement au gré des besoins de l’organisme. Le peu de lipides qu’elles renferment se présentent sous la forme d’oméga 3, dont on sait la nécessité pour l’équilibre nerveux ou la santé cardiovasculaire.

Côté vitamines, la germination fait un bel effet : la teneur en vitamines C augmente de 600%, en vitamines A et B2 de 300%, en vitamines B6 de 200%... Enfin, leurs nombreuses enzymes améliorent votre digestion et chassent la constipation, les ballonnements, les brûlures d’estomac… Et vous pouvez en « récolter » toute l’année pour ne jamais manquer de vitalité.

Même s’il n’est pas possible de faire germer toujours les graines, vous avez le choix entre de nombreuses légumineuses, des céréales et des oléagineux… Variez les plaisir et faites des mélanges selon vos goûts. L’essentiel est de choisir des graines de qualité : préférez les bio pour cotre petit potager de cuisine.

Pas besoin de matériel couteux, la germination est une méthode très simple. Bien entendu, vous pouvez vous offrir un germoir mais une assiette creuse ou un bocal conviendra parfaitement.

Vous faîtes tremper une à deux cuillerées à soupe de graines dans de l’eau pendant une nuit, vous les rincez et vous les égouttez puis vous les remettez dans leur bocal ou leur assiette et vous couvrez avec une gaze que vous attachez avec une élastique. Matin et soir, rincez et égouttez vos graines et remettez les à chaque fois dans le bocal. Vous allez voir apparaître les germes après quelques jours (2 à 5 selon les graines). Une fois que les graines ont germé, mangez-les sous 48 heures.

Vous souhaitez en connaître plus ? Offrez vous l’ouvrage de Belda Sisso, « Les graines germées, Saveurs et Vertus » aux éditions Grancher.

Découvrez aussi le site http://www.grainesbio.com/

Le fait du Prince

Si vous désirez lire le dernier livre d’Amélie Nothomb, « Le fait du Prince », le best seller de cette rentrée littéraire, un petit conseil, achetez en même temps une bouteille de champagne. Vous en aurez très vite envie !

Quelle meilleure publicité pour le champagne ! Elle en parle presque tous les dix pages, mais exclusivement du Veuve Cliquot, Dom Pérignon, Roederer et Krug !

Le livre est complètement déroutant. Ce nouvel opus suit les aventures étranges de Baptiste Bodave. Un jour, un inconnu sonne à sa porte, demande à utiliser son téléphone et meurt instantanément sur son carrelage. Que fait notre héros ? Rien justement. Pour éviter toutes les complications, il décide d’endosser l’identité de l’inconnu et de troquer sa petite vie minable contre celle du défunt qui lui semble plus excitant. Dans ce livre rocambolesque, il est beaucoup question de champagne, d’heures oisives et autres plaisirs sensoriels.

Amélie Nothom parle du champagne en connaisseuse. Elle dégustait sa première gorgée très tôt, à l’âge de 3 ans !

Hôtellerie-restauration, des rémunérations appelées à se développer

L’hôtellerie et la restauration sont connues comme étant des secteurs aux conditions de travail difficile. La plupart des cadres endossent des responsabilités importantes qui sont mal rémunérées par rapport à d’autres secteurs. Par exemple, un manager qui est chargé d’optimiser le chiffre d’affaires d’un hôtel ou d’un restaurant gagne entre 36000 et 43000 euros brut annuel en fonction du standing de l’établissement. Pour les postes d’exécutants, ce n’est pas mieux. Pour cette raison, face à la pénurie de main d’œuvre, l’hôtellerie et la restauration doivent revoir les salaires à la hausse, étudier des systèmes de rémunération au forfait, incluant une revalorisation du fixe, une part variable au résultat, des mutuels, des avantages en nature…pour mieux séduire les candidats et développer plus les vocations.

Une étude des fonctions et rémunérations 2008-2009 effectué par le cabinet Michael Page donne les informations suivantes :

En restauration collective, un chef de secteur perçoit en brut entre 36 et 48k€, un directeur de cuisine centrale 35 à 42k€.

En restauration commerciale, un directeur de restaurant perçoit entre 35 et 42k€.

En hôtellerie, un directeur commercial et marketing gagne entre 44 et 96k€, un chef de réception, 32 à 38k€.

L’étude complète est disponible sur
www.michaelpage.fr/content.html?subsectionid=11489

Weekend Eclairs Fauchon

Un éclair, c’est une pâtisserie confectionnée avec une pâte à choux, garnie d’une crème pâtissière à la vanille, au café ou au chocolat, avec un glaçage avant que la maison Fauchon ne décide de l’habiller autrement, de lui offrir de nouvelles saveurs et un look haute couture. En version sucrée, vous avez l’éclair « léopard café », « Camouflight », « Vanille glaciale", "Passion Fleurie", "Framboise Violette". En version salée (eh oui), vous avez l’éclair « saumon petits pois » « poulet curry ». Ses saveurs et sa créativité suivent aussi les saisons. Au mois de mai, vous pouvez déguster à l’éclair « abricots du Roussillon », en juin « pamplemousse rose », en juillet « pêche de vigne » ! C’est un petit luxe abordable, à partir de 5€ l’éclair.

Vous avez raté quelques collections du chef pâtissier depuis 4 ans ? Qu’à cela ne tienne. Vous aurez une séance de rattrapage ce weekend (5 et 6 septembre 2008) ! La pâtisserie ne vendra que les éclairs (pas moins de 34 sortes) issues de l’ensemble des collections. De plus, vous allez pouvoir percer quelques secrets : des pâtissiers réaliseront finitions et garnitures devant les clients. De quoi vous donner de l’inspiration et des tours de mains pour vos prochains dîners !

www.fauchon.com

Vignes, vins et Randos en Val de Loire.

Samedi 6 et dimanche 7 septembre 2008, prenez la clé des champs à la découverte du vignoble du Val de Loire. 12 randonnées gourmandes mêlant dégustations, animations et découvertes du patrimoine de la région, guidées par des vignerons qui vous feront partager leur passion et leur savoir-faire. Au programme de ces pérégrinations savoureuses : balade nocturne aux flambeaux à Saumur, animations musicales sur la route des Moulins dans le Muscadet, pique-nique au château à Martigné-Briand, itinéraire gastronomique à Bonnezeaux, découverte des produits locaux à Vallières.

www.vinsdeloire.fr/actualite/agenda.aspx

Fête du livre au château du Clos de Vougeot.

Le vin dans la littérature sera le fil rouge, blanc et rosé de ce nouveau festival, doté de deux prix littéraires।

Le château du Clos de Vougeot (Côte d'Or) au sud de Dijon accueillera les 27 et 28 septembre prochain sa première "Fête du Livre", placée sous le patronage de deux ministères, la Culture et l'Agriculture.
Edifié pour honorer l'abbé de Cîteaux et son vin, le Château du Clos de Vougeot comporte à la fois une demeure de plaisance et des bâtiments viti-vinicoles, au coeur du clos. La Confrérie des Chevaliers du Tastevin s'y est installée en 1945.

Cette fête du Livre réunira des auteurs de littérature générale contemporaine ayant écrit des ouvrages sur la thématique du vin, de la vigne et d'un certain art de vivre, et représentant une quarantaine de maisons d'édition française.

Deux prix littéraires seront créés, "le Prix du clos de Vougeot", décerné à un ouvrage de littérature contemporaine publié dans l'année et le prix "Livres en Vignes" dédié à un ouvrage de l'année sur le vin et la vigne en France.

Ces prix seront remis en présence des auteurs dans le cadre de la "soirée du Chapitre de la Plume et du vin" organisée avec la Confrérie des Chevaliers du tastevin, au château du Clos de Vougeot.

www.tastevin-bourgogne.com/Chateau/Chateau/
www.livresenvignes.com/