vendredi 30 novembre 2012

Les secrets du chocolat dans un TGV !


C’est la sortie à ne pas rater ce weekend si vous êtes fan de chocolat. A partir d’aujourd’hui jusqu’au 5 décembre 2012, six grandes gares parisiennes accueillent chacun son tour, une rame de TGV chocolat, avant d’aller en province, pour faire découvrir et déguster gracieusement toute l’histoire du chocolat. Ce TGV musée est constitué de 8 voitures qui commencent par vous propulser chez les Dieux précolombiens, le berceau du cacao. Vous suivrez ensuite  son arrivée en Europe avec les conquistadors espagnols avant de découvrir comment sont fabriqués toute la palette de chocolats d’aujourd’hui, comment on transforme cette fève de cacao en de délicieux bonbons, barres et tablettes chocolatés…A quelques semaines de noël, vous verrez comment sont fabriqués les chocolats en forme de père noël. Le bar à chocolats doté d’une fontaine vous propose des dégustations gratuites. Parmi les animations, il y a même un atelier photo où les clichés sont imprimés sur du chocolat ! 
Voici les jours d’escale du « TGV expo : les secrets du chocolat » dans les gares.
  • Le 29 novembre 2012 à Gare du Nord.
  • Le 30 novembre 2012 à Austerlitz.
  • Le 1er décembre 2012 à Saint-Lazare.
  • Le 2 décembre 2012 à Gare de Lyon.
  • Le 3 décembre 2012 à Gare de l'Est.
  • Le 4 décembre 2012 à Montparnasse.
  • Le 10 décembre 2012 à Montpellier.
  • Le 11 décembre 2012 à Toulouse Matabiau.
  • Le 12 décembre 2012 à Narbonne.
  • Le 13 décembre 2012 à Perpignan.
  • Le 14 décembre 2012 à Montpellier (le matin uniquement).
  • Le 15 décembre 2012 à Avignon.
Les horaires d'ouverture au public sont de 9h à 19h dans les gares parisiennes et de 10h à 19h en province.

mercredi 28 novembre 2012

1 Don 1 Rêve : achetez un chef et un rêve solidaire


Vision du monde, la première ONG de parrainage d’enfants au monde lance une opération très originale dans la collecte des fonds à travers l’opération 1 Don 1 Rêve. Afin de communiquer sur les missions de cette ONG et susciter le plus de générosité de la part des français, Vision du Monde se rapproche du monde culinaire, une thématique chère aux français en mettant aux enchères des expériences culinaires exceptionnelles et des produits rares offerts par des donateurs prestigieux.  
Ces donateurs, ce sont des grands chefs étoilés, de grands chocolatiers, de grands pâtissiers, des sommeliers, qui font don de leur temps et de leur talent, et vous permet de partager un moment d’exception avec eux. Les enchères auront lieu le 29 novembre 2012. 
Pour les détails de l’opération et pour découvrir des donateurs qui sont à « acheter », connectez-vous sur la page facebook d’1 Don 1 Rêve. Si vous êtes remportez chaque enchère, vous pourrez par exemple vous offrir un cours de cuisine avec les chefs David Toutain, du restaurant l’Agapé, Christopher Hache, du restaurant Les Ambassadeurs à l’hôtel Crillon, d’Akrame Benallal dans son propre restaurant Akrame, d’Alexandre Bourdas, du restaurant SaQuaNa, un cours de cupcake avec Chloé Saada, de macarons avec Jonathan Blot, ou de sommellerie avec Emmanuel Delmas…D’autres lots et d’autres chefs à acheter vous attendent sur la page facebook d’1 Don 1 Rêve. La totalité du don est reversé à l’association Vision du monde, pour les enfants les plus démunis.
Faites vous plaisir, et réalisez aussi votre rêve de partager un moment d'exception avec votre chef !

dimanche 25 novembre 2012

Bûche Baba Affligem de noël by Sébastien Gaudard


La bûche Baba Affligem de noël de Sébastien Gaudard ? C’est peut être la bûche la plus simple et la plus dépouillée de la saison, mais pas sans saveur. Elle entre dans la droite ligne du travail du chef pâtissier qui œuvre à la renaissance des gâteaux d’antan tout en leur donnant l’éclat du présent. Ce baba que nous connaissons imbibé de rhum est travaillé ici en rondin de bûche, imbibé d’un sirop à l’Affligem de noël, parfumé aux épices (girofle, coriandre, badiane, cannelle…) et au miel de châtaignier, surmonté juste d’une houppette de crème chantilly, qui rappelle le col de mousse d’un bon verre de bière. 
Cette bûche fait aussi écho à la tradition des bières de noël. En place du champagne, cette bûche baba se déguste avec une bière Affligem de noël. Sa robe est translucide aux reflets de caramel roux, avec une riche palette aromatique avec des notes d’épices, de miel et de fruits secs. Le baba fait partie du patrimoine pâtissier national. Sur son origine, les avis divergent.  « C’est Ali Baba au Rhum ! » se serait écrié à Lunéville le roi Stanislas 1er de Pologne (1677-1766), également duc de Lorraine. Il venait de croquer dans une brioche aromatisée au safran, gar­nie de fruits secs, et qu’il aurait arrosée de vin. Était-ce du rhum ou du vin de Malaga à l’eau distillée de tanaisie ? Était-ce servi par une « babka » (grand-mère en polonais) sou­cieuse de sa dentition déplorable ? Mystère. Qu’importe, on sait que ce baba a une place particulière dans le cœur du chef pâtissier Sébastien Gaudard. Il est originaire aussi de Nancy, comme le Roi Stanislas !
La bûche sera disponible du 12 au 25 décembre 2012, au prix de 36 € la bûche pour 6 convives, chez Sébastien Gaudard 22 rue des Martyrs. 75009 Paris.

samedi 24 novembre 2012

Gâteau d’anniversaire du Prince Charles en Nouvelle Zélande

 
Faut-il un grand gâteau unique ou plusieurs petits gâteaux pour fêter son anniversaire ? Sur le plan esthétique, je reconnais avoir été séduit par le gâteau d’anniversaire du Prince Charles, lors de son séjour en Nouvelle Zélande la semaine dernière, où il a fêté ses 64 ans au Palais du Gouverneur. Il a partagé cet heureux événement avec la Duchesse de Cornouailles, son épouse et 64 autres kiwis, tous nés un 14 novembre, âgés de 18 à 101 ans, dont le gouverneur Sir Jerry Mateparae et le premier ministre John Key. Ainsi, le gâteau d’anniversaire est composé de 64 petits gâteaux sur 8 rangés de 8, joliment décorés de glaçage et de pâte d’amande à la mode anglaise, très colorés et appétissants. Sous la décoration se cachait une pâte moelleuse à base de raisins et fruits secs. Le prince Charles découpait son gâteau aux sons de l’orchestre de la l’aviation New Zélandaise qui jouait « Quand j’ai 64 ans ! ».

Pressing : le panini sublimé & gourmet


Comme un laid crapaud qui se transforme en beau Prince, sur Paris, la tendance de rendre plus gourmet, plus sain et plus sexy les recettes de base continue. Après le sandwich, l’éclair, le hamburger, le hot dog, voici le tour du panini. C’est Casu, l’organisateur d’événements de food parisiens qui aiment les rencontres vraies qui se lance dans ce créneau avec son enseigne Pressing. Ce panini sublimé et gourmet suit les règles d’or des recettes à la mode du moment.
Règle n°1. Un cheval de Troie et une qualité irréprochable des produits.
Le pain sera fourni par le médiatique boulanger Gontran Cherrier, où on retrouve ses créations à travers le pain de céréales au curry, le pain blanc tradition, le focaccia…Les ingrédients qui garnissent les paninis seront des produits frais.
Règles n° 2. Des recettes de chefs goûteuses.
Les paninis doivent être bons. Pour préserver toutes ses qualités gustatives, ils sont préparés à la minute. De plus, un appareil spécial assure la texture attendu d’un panini : croustillant à l’extérieur, fondant à l’intérieur. Trois recettes salées (Simone, John, Benjamin) et une recette sucrée (Gontran) vous sont proposées. Le Benjamin par exemple est composé de pain céréales curry, garni de caviar d’aubergines, figues moelleuses, basilic, pointe de Fourme d’Ambert. Pour le sucré, le Gontran, il est composé de pain brioché avec des bananes rafraîchies au citron vert, et praliné aux noisettes.
Règle n° 3. Des prix de vente raisonnables et un mode de vente hype.
Selon les recettes du chef, chaque panini vous sera facturé entre 5 et 6€. La vente elle sera ambulante. Mais attention, pas de foodtrucks ! Les paninis de Pressing se déplacent dans les endroits les plus en vue de la capitale. Ce weekend, ils sont chez Roseval, 1 rue d'Eupatoria, Paris (XXe), de 12-16h. Le 6 et 7 novembre, ils seront au Beef Club, 58 rue Jean-Jacques Rousseau, Paris (Ier), toujours du 12-14h. Pour les autres dates, il faut suivre sur le site de Pressing ou sur le compte facebook


vendredi 23 novembre 2012

Les 8ème Rencontres François Rabelais, Tours

 
« La représentation de la cuisine dans les beaux arts », c’est le thème de la première table ronde qui a inauguré les 8èmes rencontres François Rabelais qui s’est ouvert à Tours ce matin, animée par Jean Claude Billiet, inspecteur général de l’éduction nationale. Le sujet fut abordé sous l’angle du cinéma avec Cristina Bragaglia, professeur de sociologie à l’université de Bologne, sous l’angle de la peinture avec Valérie Boudier, maître de conférences en arts plastique à l’université de Lille, sous l’angle de l’écrit avec Nelly Labère, maître de conférences en langue et littérature à l’université de Bordeaux III. Dans les beaux arts, la cuisine est la seule qui fait appelle aux cinq sens. Auquel cas, comment rendre compte de son goût, du ressenti lors de la dégustation, de son visuel ?  Les peintures sur la cuisine représentent peu les plats cuisinés finis, mais plutôt les produits à l’état brut. Leurs couleurs reflètent mieux l’appétence. Une pomme de terre à l’état brut serait plus appétissante qu’une purée de pomme de terre blanchâtre ! Dans la littérature, les mets sont évoqués par liste. Ces listes de recettes « tranchent » le texte et le « farcissent ». Ils reflètent le statut social du héros, son identité sensoriel, culturel. La difficulté dans la littérature, c’est aussi rendre compte des saveurs d’une autre culture avec son propre vocabulaire. Dans le cinéma, Cristina a choisi d’illustrer son propos avec une séquence du film Ratatouille, au moment où l’inspecteur goûta à la fameuse ratatouille qui lui fit d’emblée rappeler celle que lui confectionnait sa mère ! En quelques scènes stéréotypées, le film réussit à faire passer l’identité du terroir de la Provence à travers la recette de la ratatouille, le bouleversement des sens et l’émotion qu’arrivent à faire naître sa dégustation nécessairement délicieuse, l’identité personnel et émotionnelle de l’inspecteur. Au final, on se rend compte que l’être humain cherche son identité dans l’art. Il crée lui-même son identité à travers sa propre image, à travers des représentations. La cuisine n’échappe pas à cette règle. D’autres idées fortes furent échangées lors de cette table ronde. Vous pouvez lire le rendu compte complet  de cette table ronde, des autres tables rondes et ateliers avec « Les cahiers de la gastronomie » aux éditions Menu Fretin qui s’est associé avec l’IEHCA. Pour les ateliers de l’après midi, une grande déception pour les personnes inscrites à l’atelier n° 2 « Happening de Performance de cuisine moléculaire » avec Thierry Marx, parrain de cette édition. L’atelier fut annulé. Le chef du Mandarin Oriental ne sera présent que demain ! La deuxième table ronde de la journée « Artistes et artisans au diapason : des chefs multicartes » fut très intéressante.
Ces Rencontres François Rabelais sont toujours un moment d’enrichissement en termes de savoirs, de rencontres, d’échanges, de découvertes d’autres cultures avec des intervenants de grande qualité. L’organisation et l’accueil sont toujours parfaits. Pour connaître la suite du programme pour demain, cliquez ici.

jeudi 22 novembre 2012

Salon des vignerons indépendants, Paris Porte de Versailles


Envie de découvrir de nouvelles bouteilles, d’enrichir votre cave ou de préparer votre accord mets-vins pour vos agapes des fêtes de fin d’année ? Rendez vous au « Salon des Vignerons indépendants de Paris », qui vous reçoit jusqu’au 26 novembre 2012. Du petit salon porte de Champerret, il est maintenant Porte de Versailles au Pavillon 7/1. Il faut bien loger les 995 vignerons issus de 11 régions viticoles de France entre vins, champagnes et cognacs. Moyennant le prix d’entrée de 6€, un verre à pied vous est remis pour pouvoir rencontrer, échanger et déguster le vin de chaque vigneron. Vous bénéficierez de conseils avisés auprès de vignerons producteurs indépendants amoureux de leur art et non des représentants commerciaux ! Pour affiner votre visite, vous pouvez vous rendre sur le site et préparer votre visite avec les 79 producteurs en Alsace, 202 Bordelais, 170 Bourgogne, 29 Champagne, 21 Cognac Charentes, 121 Languedoc-Roussillon, 125 Loire Vendée, 35 Provence Corse, 23 Savoie Jura, Sud Ouest Armagnac et 100 Vallée du Rhône. Pour les néophytes en vins, des séances gratuites d’initiation à la dégustation vous attendent. Le petit plus, les vins que vous achetez sont livrés directement chez vous moyennant un petit supplément.

mercredi 21 novembre 2012

La chair de l’animal : approches de l’animalité dans l’art, la littérature et le cinéma.


Valérie Boudier, historienne de l’art, et Gilles Froger, critique d’art nous invite à leur programme de recherche « La chair de l’animal : approches de l’animalité dans l’art, la littérature et le cinéma » à travers une exposition et une journée d’étude.

EXPOSITION BESTIAIRES ET DES ANIMAUX.
Du 26 novembre au 19 décembre 2012, à Université Lille 3 – École Supérieure d’Art NPDC.
Vous pourrez admirer les œuvres de Thierry Boutonnier et Antoine Petiprez.
Expositions visibles du mardi au vendredi de 11h30 à 14h00 et sur rendez-vous (Galerie Commune) et du lundi au jeudi de 8h30 à 17h30 et le vendredi de 8h30 à 16h00 (Bibliothèque)
Vernissage le lundi 26 novembre 2012 à 18h00
Galerie Commune et bibliothèque 36 bis, rue des Ursulines, Tourcoing


JOURNEE D’ETUDE
Le jeudi 13 décembre 2012, de 9h à 19h.
Journée d’étude Suivie d’une visite des expositions Bestiaires et Des Animaux
Avec la participation de Thierry Boutonnier, Astrid Bouygues, Anne Creissels, Anne-Élène Delavigne, Yves Gaumétou, Antoine Petitprez, Hélène Singer et Emmanuel Tugny.
Amphithéâtre du Campus Arts Plastiques

Voici le programme
9h00 Accueil
9h30 Ouverture par Roland Decaudin, Directeur général de l’ESA NPDC Dunkerque-Tourcoing, et Christian Hauer, Directeur du CEAC de l’Université Lille 3
10h00 Présentation par Valérie Boudier, historienne de l’art
10h15 Gilles Froger, critique d’art
Lecture de Principe d’hygiène de Tchouang-tseu
10h30 Astrid Bouygues, chercheuse en littérature
L’Imaginaire de la viande dans Le Quai des brumes de Pierre Mac Orlan
11h10 Yves Gaumétou, taxidermiste
Présentation de ses collaborations avec Wim Delvoye, Bertrand Gadenne et Carston Holler
11h50 Hélène Singer, artiste :
Le Cri de l’âne
Vidéo-performance
14h00 Anne-Élène Delavigne, ethnologue
Nouvelles images d’abattoirs
Lecture anthropologique de quelques films récents sur l’abattage ou les abattoirs
15h00 Thierry Boutonnier, artiste
Présentation de son travail basé sur la relation entre l’homme et l’animal
16h00 Anne Creissels, artiste
Quand les images me font cygne…
Brève animalisation sur conférence-diapo
16h15 Emmanuel Tugny, écrivain
Lecture d’extraits de trois de ses romans et essais
17h00 Présentation de l’exposition Des Animaux par Antoine Petitprez et Thierry Boutonnier
17h30 Vernissage des expositions Des Animaux (Galerie Commune du Campus Arts Plastiques) et
Bestiaires (Bibliothèque)

Pour plus d’information, vous pouvez contacter 


mardi 20 novembre 2012

Auvergne Nouveau Monde à la Bellevilloise

 
Dès demain jusqu’au 2 décembre 2012, évadez-vous en Auvergne à la Pop Up Store Auvergne Nouveau Monde à la Bellevilloise, dans le 20ème arrondissement de Paris. Tous vos sens, même vos papilles seront sollicitées. Dans cette boutique éphémère, vous allez naviguer entre innovations, musiques & images, ateliers de cuisine, créations culturelles, tourisme, nouvelle vie…avec le meilleur de l’Auvergne. Les organisateurs nous promettent de découvrir l’Auvergne comme on ne l’a jamais vu ou imaginé !
4 espaces structurent ce Pop Up Store.
Oh My food ! l’espace de vente gastronomique, produits de terroir
Enjoy Auvergne ! toute l’offre touristique de la région
Chic et choc ! mode, déco, design... avec des jeunes créateurs
Play List, l’offre culturelle de la région et Made in « ici », l’espace économique dédié aux entreprises.
Je retiens déjà les ciné-goûters du samedi et dimanche, le veau bio cœur de terroir, le porc fermier d’Auvergne label rouge IGP, les vins de Saint Verny, le safran du Puy de Dôme, l’ail d’Auvergne, et l’excellente initiative des Students-food. Ce projet de 4 étudiants en communication qui ont découvert une passion commune : la bonne bouffe ! Parce qu’ils veulent bien manger et qu’ils n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont décidé de partager leurs idées, recettes et bons plans dans leur blog www.student-food.com
Pour découvrir la programmation complète, cliquez ici.

dimanche 18 novembre 2012

De sang et d’or, Michèle Barrière

 
J’avais découvert Michèle Barrière sur une émission de public séant en octobre 2010. Depuis, je dévore ses livres ! Sa particularité ? Elle est historienne de la gastronomie. Elle a choisi le support du roman noir pour nous faire découvrir la gastronomie française. Son premier roman publié en 2006 « Meurtre à la pomme d’or » nous plonge dans les saveurs de la Renaissance. « Souper mortel aux étuves » publié en 2006 nous plonge dans les saveurs du Moyen Âge,  « Meurtre au potager du Roi » publié en 2008 nous plonge dans la grande cuisine de Versailles. Son dernier livre « De sang et d’or », aux éditions chez Jean Claude Lattès, est le deuxième volet des aventures de Quentin du Mesnil, compagnon d’enfance du roi François 1er, maître d’hôtel à Amboise qui ne pense qu’à révolutionner les manières de tables héritées du Moyen Âge. L’action de son dernier roman se passe au Camp du drap d’or, lorsqu’en juin 1520, François 1er et Henry VIII se retrouvent en plaine de Flandre, entre Ardres et Guînes, pour signer un traité de paix. Si vous êtes fan de la série des Tudors, cet épisode historique est évoqué dans la saison 1. Voici la présentation du livre de « Sang et d’or » par les éditions Jean Claude Lattès :

« Quelques années ont passé depuis la rencontre de Quentin avec Léonard de Vinci (Le Sang de l’hermine). Le vieux peintre est mort, privant le jeune homme d’une amitié précieuse – et de ses judicieux conseils pour éblouir le roi ! Mais la cour de François Ier ne manque pas d’occupations. Nous sommes en 1520, et les fougueux rois de France et d’Angleterre s’apprêtent à signer un traité de paix au camp du Drap d’or. Pour Quentin, qui caresse l’espoir de se voir confier l’aménagement du futur Chambord, c’est l’occasion rêvée de briller.
Pourtant, dans le climat tendu qui règne entre Français et Anglais, un rien mettrait le feu aux poudres. Mais qui s’acharne à faire disparaître les victuailles côté français ? Quel jeu joue Henri VIII, qui reçoit la visite de Charles Quint juste avant sa rencontre avec François ? Qui, enfin, commandite ces meurtres étranges qui menacent la paix promise ? Sous ses airs pacifistes, l’entourage du roi d’Angleterre soulève de plus en plus d’interrogations. Notamment son conseiller, Thomas More. Car au fil des découvertes macabres, plus aucun doute n’est possible : c’est bien son Utopie qui guide la main assassine
. »

Si vous désirez découvrir et déguster à cette cuisine du temps du Camp du drap d’or, inspirez vous aussi des recettes du banquet organisé par la société des amis de Jean Louis Flandrin le 17 juin 2012 sur ce thème. Vous trouverez les recettes françaises et anglaises de ce temps, dont la mienne, le Pastes de Paris.

Biotiful bûches de noël 2012 (1)

 
Que serait un repas de noël sans sa bûche ? Cette année encore, nos pâtissiers et glaciers français ont laissé exprimer leurs imaginations et leurs talents pour nous offrir leurs plus belles créations qui bouleversent notre plaisir visuel et nos papilles. La bûche de noël devient un exercice de style incontournable pour ces professionnels, un challenge renouvelé chaque année et un outil de communication pour attirer tous les regards. D’ailleurs, la sémantique suit. Nous parlons de bûches design, bûches haute couture, bûches glacées, bûches bio…A vous de choisir le votre parmi ma petite sélection pour ravir vos invités. Cette année, vous avez en plus les créations des chefs pâtissiers des palaces ! Noël est dans quelques semaines !

Bûche de Noël Lenôtre by Wilmotte Cette bûche me rappelle l’opéra de Lyon ! Elle exprime le mariage réussi de l’architecture et de la pâtisserie avec des courbes ultra design. Le petit plus ? Son socle scintillant. De quoi créer un moment de magie au moment du service ! Côté saveur, sur un fond croustillant, vous avez une crème onctueuse au chocolat noir, un confit de myrtilles/cassis et baba, avec un coeur aux fruits rouges. Pour 8 à 10 personnes - Prix : 145 € www.lenotre.com. A commander avant le 7 décembre 2012.

Bûche de Noël by Pierre Hermé, Gâteau Noël à la Montagne Le Picasso de la pâtisserie nous propose un gâteau chocolaté sous la forme de trois véritables bûches, surmontées de neige à la meringue. C’est l’un des rares pâtissiers à représenter la bûche sous la forme d’une vraie bûche ! Après le plaisir visuel ? La construction des saveurs. Vous aurez des textures en bouches différentes par la superposition de couches alternant biscuit moelleux au chocolat embelli d’éclats d’amandes et mousse cacaotée aux éclats de chocolat noir à la fleur de sel. Pour 12 personnes,  Prix : 185 € Série limitée, taille unique www.pierrehermé.com

Bûche de Noël by Le Burgundy . Est-ce la contamination du syndrome du chef pâtissier Christophe Michalak qui a reconstruit son palace à travers ses bûches ? Véronique Charpy a réalisé dans sa bûche une très belle réplique de bar de son hôtel Le Burgundy. La forme est très technique et toute en courbe. Sous le glaçage au chocolat, se cache un biscuit sacher chocolat et marrons, ourlé d’une gelée fondante de mandarine et une légère mousse de Cognac, clin d’oeil au bar à Cognac, premier du genre à Paris. Pour 6 personnes – Prix : 76€. Vous pouvez commander au communication@leburgundy.com ou à déguster à l’hôtel Le Burgundy, 6-8 rue Duphot – 75001 Paris.

Bûche de Noël by Emmanuel Hamon, L'Andalouse En rouge et noir, avec l’inscription de noël. Cette bûche est signée par Emmanuel Hamon, gagnant du concours 2011 de la plus belle bûche de Noël organisé par « Macarons et Gourmandises ». Sa composition : mousse au chocolat 80% de cacao,  coulis framboise/poivron rouge, biscuit brownie, biscuit succès-chocolat, ganache framboise/poivron rouge, framboises fraîches. Pour 4 à 12 personnes - Prix : de 19 à 57 € www.patisseriehamonemmanuel.com

Bûches de Noël Häagen-Dazs by Doshi Levien. Certes,  la forme est ronde et n’est pas celle d’une bûche ! Baptisée « Lune de glace », elle rappelle les boules de l’arbre de noël qui viennent de la planète mars ! Vous avez le choix entre la lune de glace blanche (macadamia Nut Brittle, meringue et sorbet framboise, le tout posé sur une assise de biscuit pistache) et la lune de glace rousse (salted Caramel (caramel beurre salé) et Vanilla, tous deux accompagnés d’une sauce caramel beurre salé. Le tout sur un lit de céréales croustillantes au chocolat et de noix de pécan caramélisées). Pour 6 à 8 personnes – Prix : 43 € Häagen-Dazs de France.

Bûche de Noël by Hôtel de Crillon, La Concorde. Le chef pâtissier Jerôme Chaucesse réinterprète la pâtisserie le concorde, en lui donnant la forme similaire du célèbre Obélisque du Louxor qui se situe juste sous les fenêtres de l’hôtel, place de la concorde. Il est composée d’une mousse au chocolat, sublimée par un chocolat tout choco réhaussée en son coeur par une association de meringues croustillantes cacaotées et de brisures de noisettes caramélisées. Vous pourrez le déguster au salon de thé du Jardin d’Hiver de l’hôtel Crillon (14€ la portion) ou le commander pour chez vous (75€ pour 6 personnes).www.crillon.com/

Biotiful bûches de noël 2012 (2)

 
Que serait un repas de noël sans sa bûche ? Cette année encore, nos pâtissiers et glaciers français ont laissé exprimer leurs imaginations et leurs talents pour nous offrir leurs plus belles créations qui bouleversent notre plaisir visuel et nos papilles. La bûche de noël devient un exercice de style incontournable pour ces professionnels, un challenge renouvelé chaque année et un outil de communication pour attirer tous les regards. D’ailleurs, la sémantique suit. Nous parlons de bûches design, bûches haute couture, bûches glacées, bûches bio…A vous de choisir le votre parmi ma petite sélection pour ravir vos invités. Cette année, vous avez en plus les créations des chefs pâtissiers des palaces ! Noël est dans quelques semaines !

Bûche de Noël by « Christofle-Sève Jardin d’Eden » J’aime les créations pâtissières décalées, joyeuses qui ne se prennent pas au sérieux de Richard Sève, sa bûche de noël 2012 n’échappe pas à cette règle. Elle est habillée d’un visuel de couvert ! La raison ? Inspirée d’une collection de couverts gravés dessinée par Marcel Wanders, cette bûche de Noël est le fruit d’une collaboration entre le Maître chocolatier Richard Sève et la célèbre orfèvrerie française, la Maison Christofle. Sa composition ? biscuit aux agrumes rehaussé d’un croustillant aux noisettes du Piémont, duo de deux crèmes caramel au beurre salé et citron, le tout relevé par une mousse au chocolat noir. Pour 5/6 personnes – Prix : 37 € www.chocolatseve.com

Bûche de Noël Bornéo by Gâteaux et du Pain C’est la bûche la plus exotique, avec ses arômes des îles et ses couleurs flashy. Son biscuit croustillant est parfumé aux zestes de citron. La garniture est de l’ananas juste compté, habillé d’une crème onctueuse au jus et peau de citron vert, d’une mousse citron vert. Pour 4 personnes – Prix : 38€ www.desgateauxetdupain.com

Bûche de Noël by Mandarin Oriental, Sarments Non, cette bûche de Sarments n’est pas signée de Thierry Marx, mais du chef pâtissier Pierre Mathieu ! Derrière ce petit fagot de bûches chocolatées, vous avez une explosion de saveurs en son cœur : brunoise de mangue vanillée enveloppé de mousses légères aux chocolats blancs et noirs, croustillant de riz soufflé noisette et à un caramel exotique. Pour 6 personnes – Prix : 118 €. Vous pouvez le déguster dans le palace, 18€ la portion. www.mandarinoriental.fr/paris/fine-dining/

Bûche de Noël by Dalloyau, Ô Merveilles ! Cette bûche Ô Merveilles gardent intact notre âme d’enfants. Une forme simple, gainé de chocolat noir, incrusté de décor de chat, de cafetière, de sapin ! Sa composition ? Eclats de noisettes, crème au chocolat au lait, biscuit chocolaté de Manuka, croustillant Gianduja, fondant de caramel au beurre salé. Pour 6 personnes – Prix : 85 € www.dalloyau.fr

Bûche de Noël by Eric Kayser. C’est la bûche à l’ambiance polaire qui nous rappelle qu’il fait froid à noël ! Elle est composée d’une mousse légère aux agrumes et d’une compotée de fruits de saison (pommes, poires, oranges, figues et abricots séchés) sur une une pâte sablée aux 4 épices, le tout enveloppé d’une coque en chocolat blanc et d’un flocon en sucre. Pour  6 personnes – Prix : 50 € www.maison-kayser.com



samedi 17 novembre 2012

Bûche salée by Laurent André, chef du Royal Monceau Raffles

Vous avez toujours dégustée la bûche de noël en version sucrée. Et si, pour une fois, vous la déguster en entrée, en version salée ? Laurent André, chef du Royal Monceau Raffles de Paris, nous propose pour la fête de fin d’année une bûche salée préparée avec du pain d’épice maison, du foie gras de canard des Landes cuit au naturel sans alcool, des truffes noirs de France. Son look est identique à sa cousine sucrée. On retrouve la forme traditionnelle de la bûche, avec les nervures sur le tronc, où poussent des petits champignons. Elle est en vente sur commande. Comptez 99€ pour une bûche salée de 4 personnes

La clémentine de Corse : bijou d’agrume et soleil d’hiver

 
La clémentine Corse ? C’est mon bijou d’agrume et mon soleil d’hiver que j’attends avec impatience chaque année. J’apprécie l’équilibre de sa saveur sucré acidulé, son absence de pépin. J’utilise même ses feuilles pour parfumer un sauté de viande. Sa saison est courte. Les premières clémentines corses arrivent sur nos étales en novembre et disparaissent en décembre. Pour la mettre en valeur, l’APRODEC (Association pour la Promotion et la Défense de la Clémentine de Corse) a eu la bonne idée de faire appel la crème des chefs, des artisans du goût et des épiceries, originaires ou non de l’Ile de Beauté. Ils nous offrent un itinéraire gourmand de cette clémentine corse, qui débute le 23 novembre (le jour de la Saint Clément) jusqu’au 30 novembre 2012 entre Paris, Marseille, Nice, Aix en Provence et Cannes. 
Vous pourrez déguster leurs créations directement dans leurs établissements.
 ·         Le feuilleté au sarrasin, à la clémentine de Corse et au praliné de Gontran Cherrier (Paris XVII et Paris XVIII)
·         Le chou à la clémentine de Corse et au safran de Popelini (Paris III et Paris IX)
·         La tarte à la clémentine de Corse meringuée de Tartes Kluger (Paris III)
·         Le cocktail Délice de Corse, imaginé par Sandrine Houdré-Grégoire, à déguster chez Alain Milliat (Paris VII)
·         Le fiadone à la clémentine de Corse de L’Accent Corse (Paris XV)
·         Le sorbet à la clémentine de Corse de A Casaluna (Paris I)
·         La panna cotta à la clémentine de Corse et à la menthe du Cosi (Paris V)
·         Le loup à la clémentine de Corse de La Villa Corse (Paris XV et Paris XVI)
·         Le jus de clémentines de Corse chez Mary (Paris XVII)
·         Les clémentines de Corse confites de U Spuntinu (Paris IX)
·         Le brunch corsé de Terra Corsa (Paris IX, Paris X et Vincennes)
·         Le moelleux au chocolat et à la clémentine de Corse de La Cantine (Aix-en-Provence)
·         La confiture de clémentine de Corse de La Maison Corse (Cannes)
·         Le chaud-froid à la clémentine et au miel de Corse du Capo Rosso (Marseille)
·         La mousse de brocciu à la clémentine de Corse du Terroir Corse (Marseille)
Savez-vous que la clémentine corse est née qu’au début du XXème siècle à Misserghin près d'Oran (Algérie) ?
L’histoire raconte que le père Clément (Vincent Rodier, 1829-1904), chef des pépinières de l'orphelinat de Misserghin, découvrit un arbre différent des autres dans une plantation de mandariniers de semis (non greffés). Cet arbre, situé dans la cour de l’orphelinat, fut oublié jusqu'à ce que des enfants se régalent de ses fruits arrivant à maturité bien avant la mandarine commune. Ces nouveaux fruits reçurent le nom de "clémentine". Le tout premier clémentinier commun introduit en Corse fut planté en 1925 par Don Philippe Semidei à Figaretto, sur la plaine orientale de l'île.
C’est en 2007 que la clémentine corse obtient le signe d’origine de qualité IGP (indication géographique protégée). Pour plus d’informations, visitez le site internet www.clementinedecorse.fr et la page Facebook de la clémentine de Corse IGP.
Vous trouverez encore d'autres idées recettes pour consommer cette belle clémentine corse.

Les expressions autour du beurre.

 
A l’occasion de l’exposition Beurre Beurre Beurre à la Milk Factory à Paris, revoyons ensemble nos expressions françaises riches en beurre !
Le beurre occupe dans le discours symbolique une place considérable dont les proverbes et expressions populaires révèlent la richesse, la polysémie, les ambiguïtés. Ils s’organisent le plus souvent autour de la notion d’opulence. Ancrées au plus profond des consciences, ces expressions ont souvent survécu. On parle de « mettre du beurre dans les épinards ». L’origine en serait un peu obscure si les cuisiniers n’avaient pas l’habitude d’appeler les épinards « la mort du beurre » tant il est vrai qu’ils en absorbent beaucoup.
Un grand nombre d’expressions renvoie à l’argent : « y aller de son beurre », c’est ne pas redouter la dépense, au profit, plus ou moins licite : « faire son beurre », « beurrer son pain ». En argot, un beurrier n’est-il pas un banquier plus ou moins malhonnête. La source des profits est « l’assiette au beurre ». Les dictons insistent sur la nécessité de payer le beurre à juste prix. Hors de question d’« avoir le beurre et l’argent du beurre », autant dire tout pour rien. « On ne saurait manier le beurre qu’on ne s’en graisse les doigts », « Qu’à manier le beurre, il en reste au doigt » dénoncent les compromissions inévitables quand on est engagé dans une affaire louche.
Les connotations peuvent se faire plus sombres encore. « A voir du beurre sur la tête », c’est avoir des crimes sur la conscience.
Parfois le beurre peut désigner un mauvais pas dont il faut se méfier « son beurre ne sent que le pot » ; il évoque ailleurs le superflu ou le gaspillage.
« On ne doit pas manger son beurre avant son pain ». L’antinomie symbolique beurre et pain mérite une attention particulière, ce dernier désigne l’effort, une richesse bien palpable, une certaine sécurité, alors que le beurre évoque le leurre, les mirages, les chimères. « T erre de beurre, elle fondra au soleil ». Son moelleux, sa plasticité gouvernent le sens d’expressions telle
« C’est du beurre ». Il est associé à une certaine volupté de goût, plus rarement, il peut acquérir des résonances érotiques : « aller au beurre » !
Toutes ses propriétés, tous ces états sont susceptibles de transfert symbolique « avoir des mains de beurre » ou molles, « avoir un oeil au beurre noir » allusion à la couleur d’un œuf frit ! Et c’est certainement à des conditions de conservations difficiles dans notre histoire qu’il faut attribuer des expressions comme « compter pour du beurre » pour désigner un fille demiperdue, à sa cherté « gros comme deux liards de beurre »… Et que dire de celui qui n’a pas « inventé le fil à couper le beurre », considéré comme sot.

La cuisine joyeuse des enfants allergiques


Les mamans des enfants allergiques vont dire tous merci à Patricia Barreau Yu, qui nous partage dans son livre « La cuisine joyeuse des enfants allergiques », aux éditions Jouvence, ses conseils pratiques et ses nombreuses recettes. Son crédo ? Ce n’est pas parce que votre enfant est allergique à certains aliments qu’il est privé définitivement de plaisir de table ou de plaisir de cuisiner. C’est en voulant rendre le sourire à sa fille Marie qui ne supporte ni œuf, ni lait, ni gluten…qu’elle a trouvé toutes les astuces pour rendre son quotidien et celui de toute la famille plus joyeuse. Bien entendu, les adultes peuvent déguster aussi les recettes de cette cuisine joyeuse des enfants allergiques.
Vous pouvez visiter son site internet au bonheur des enfants allergiques pour plus d’informations

vendredi 16 novembre 2012

Les pâtisseries classiques de Sébastien Gaudard


Sébastien Gaudard, en ouvrant en 2011 sa propre pâtisserie rue des martyrs dans le 9ème arrondissement, avait nagé à contre courant. Contrairement à ses pairs qui proposent des pâtisseries ultra design et relooké, il est resté fidèle aux grands classiques du patrimoine pâtissier français, en conjuguant héritage et innovation. 
Le ton est donné devant sa devanture vintage vert bouteille, pâtissier « De père en fils depuis 1955 ».
 Ici, on retrouve les vrais tartes au citron, le saint honoré, le baba au rhum, le Paris Brest, le puis d’amour, les éclaires…comme l’avaient connu la génération des trente glorieuse. Il a même fait renaître de ses cendres le mussipontain, inventé par son père, un succès à l’amande, garnie d’une crème à la vanille, coiffé d’éclats d’amandes caramélisées. 
Pour son catalogue de fin d’année, il reste dans la même veine en nous proposant des bûches pâtissières vintage sans chichi : bûches griotte pistache (biscuit amande imbibé à la cerise, crème de pistache et griottes acidulées), ou buches roulé au chocolat, au marron ou au café (24€ pour 4 personnes). 
Il nous propose même La marquise blanche en bombe glacée (meringue fondante, sorbet framboise, glace à la vanille de Madagascar, crème chantilly), à l’image de celle qui trône sur le buffet de grand-mère ! Le travail technique est magnifique avec seulement 250 exemplaires à la vente (45€ pour 6 personnes). Pour vous qui ne l’avez pas connu dans sa vie d’avant, il avait fait ses classes chez Fauchon où il fut le premier assistant de Pierre Hermé avant de créer le 2003, au Bon Marché, le Delicabar où il proposait du snack chic, en mariant le sucré et le salé !

Pâtisserie Sébastien Gaudard, 22 rue des Martyrs 75009 Paris.