La cité des sciences et de l’industrie de Paris nous
invite à imaginer et à se projeter dans notre assiette en 2030 ! Durant ces
deux journées, les 3 et 4 décembre 2016, conférences, démonstrations culinaires,
ateliers de cuisine, présentation et dégustation de produits, rencontres seront
au programme, animés par de grands chefs, d’associations et de start up experts
en innovation alimentaire. La majorité des ateliers et rencontres nécessite une
réservation au préalable pour s’inscrire
en amont. Une chose est sûre, la cuisine de demain sera zéro déchet
(cuisine durable), zéro Kelvin (grand froid en cuisine) et zéro gravité
(cuisine dans l’espace), pour 100% produit, 100% émotions et 100% innovations
et de plaisirs ! Pour plus d’informations, cliquez-ici.
Les activités sont largement ouvertes aux enfants.
mercredi 30 novembre 2016
Bocuse magazine
Le premier numéro de Bocuse Magazine sera disponible dès le 8 décembre 2016 dans tous les Restaurants Brasseries Bocuse et à l'Auberge du Pont de Collonges.
C’est une revue consacrée à la cuisine et plus largement à l'art de vivre à la française. Sonia Ezgulian, rédactrice en chef et directrice artistique, s'est entourée de belles plumes et d'artistes.
Porté par l'esprit de curiosité hérité de Paul Bocuse, le magazine propose à ses lecteurs la découverte d'un terroir (la Baie de Seine), il remet en lumière des savoirs-faire (les dominos, ancêtres du papiers peints, chez Antoinette Poisson et les poteries de la Manufacture de Digoin) et les manières de table (l'histoire des verres à bières), il nous invite dans les coulisses des brigades de cuisine (celle de la brasserie Marguerite à Lyon), nous entraine pour un voyage gourmand (à Venise, avec Laura Zavan) et nous réserve de belles rencontres avec des personnalités passionnées.
Certains noms des rubriques ont été imaginés en écho aux petites phrases et aux créations de Paul Bocuse : D'os et d'arêtes pour la cuisine des restes, La cuisine du marché en référence au livre publié en 1976.
Libellés :
Chefs,
La culture vient en mangeant,
Recettes et produits,
Restaurants,
tendances,
Vins
samedi 26 novembre 2016
Petits pâtés de Nîmes
Ces petits
pâtés de Nîmes me font toujours penser à tante Mona. C’est elle que me l’avait fait
découvrir pour la première fois lors d’un déjeuner dans sa maison à Saint Jean
du Gard. Elle y venait chaque été pour fuir la chaleur de Nîmes. J’ai tout de
suite aimé ces petits pâtés de Nîmes dès la première bouchée. Ils sont reconnaissables
par leurs petites tailles cylindriques coiffées d’un petit chapeau dentelé. La
pâte croustillante est à base de pâte brisée. La farce est à base de porc, de
veau mariné.
Ceux que j’ai dégustés chez le traiteur « A la fourchette des arènes »
contient aussi des légumes. Les viandes étaient passées par une marinade avec
du vin blanc et des fines herbes. La composition de cette farce connait
plusieures versions. Stéphane Meyer, champion du monde du petit pâté nîmois en
2011 révèle que sa farce est composée de 30% de veau, 70¨% de porc avec son
pistou maison (ail, basilic, amande torréfié, huile d’olive). Certains y
mettent même de la
brandade de morue, l’autre spécialité de la ville de Nîmes.
La paternité de
ce petit pâté revient selon les récits soit au boulanger pâtissier Delcasso Vernet
à la fin des années 1800, soit à Charles Durand, cuisinier, dans les années
1820. C’est dans les années 1950 que ce petit pâté fut remis à la mode grâce
aux étaliers des Halles de Nîmes. Quand vous faites vos courses dans ce
magnifique marché, vous revenez toujours avec ces petits pâtés, de la brandade
de morue, des olives sous toutes les formes ! Mais pour moi, ce petits
pâtés nîmois sont associés à jamais à tante Mona. Quand elle venait à Paris,
elle ne manquait jamais de les mettre dans sa valise !
Libellés :
La culture vient en mangeant,
Recettes et produits,
Street Food
La maison carrée et les arènes de Nîmes illustrent les boîtes de sablés
Nîmes est
connue comme la Rome française. Lors de votre séjour, vous visiterez
nécessairement les deux monuments emblématiques de la ville, qui décorent le
couvercle des boîtes des sablés, que vous ramènerez en souvenir.
Il y a la maison
carrée conservée dans un état exceptionnel. C’est le seul temple du monde
antique parfaitement conservé, édifié à la fin du premier siècle avant J-C. Ce
chef d'œuvre de l'architecture romaine de l'empereur Auguste, fût édifié sur
une esplanade dominant le forum, centre économique et administratif de la Nîmes
Antique dans le but de glorifier ses deux petits-fils.
Classé monument
historique depuis 1840, elle a inspiré la construction de l’église de la Madeleine
à Paris.
Quant à ses
arènes, elles sont inspirées du Colisée de Rome. C’est aussi l’amphithéâtre
le mieux conservé du monde romain.
Construit à la fin du premier siècle de
notre ère, elles pouvaient accueillir plus de 23 000 gallo-romains lors des
combats de gladiateurs ou d'animaux. De nos jours, elles servent de scène pour
les grandes manifestations, comme les concerts ou la corrida.
La statue en
bronze du célèbre matador nîmois Christian Montcouquial alias « Nimeno II »
trône majestueusement sur le parvis. Lors de la haute saison touristique, on y
fait la queue pour se faire photographier en sa compagnie et admirer de près sa
belle plastique !
Libellés :
La culture vient en mangeant,
Recettes et produits
vendredi 25 novembre 2016
Connaissez-vous les bières au riz de Camargue ?
Ces bières
des gardians fabriquées à partir de riz de Camargue bénéficiant d’une IGP
(indication géographique protégée) fut une belle découverte chez le traiteur à
Nîmes. Il y a le rouge, le blanc et le noir. Le rouge est fait avec le riz
rouge, avec un nez fruité, des notes de céréales. Le blanc avec le riz blanc a un
nez floral et malté, et le noir avec du riz noir des notes de réglisse et de
caramel ! Il faut les boire très frais.
Ces bières des
gardians sont fabriquées par Jean-Marc Raffner de la Brasserie Artisanale du
Sud selon les procédés traditionnels. Elles sont encore dans une distribution
régionale autour d’Arles. Pour connaître les points de vente, visitez le site web. C’est un
magnifique produit avec une signature et une identité régionale forte. En plus,
c’est très bon ! Le label IGP garantit au consommateur que le riz est bien
cultivé et décortiqué en Camargue, alors que certains autres riz dit "de Camargue"
sont décortiqués en Camargue sans avoir été produit en Camargue !
Libellés :
Bières,
Salon restauration collective
Inscription à :
Articles (Atom)