En s’appuyant sur le roman d’Alexandre Dumas, cette exposition « A la table des trois mousquetaires », dans le cadre grandiose de la Saint Chapelle du Château de Vincennes fondée en 1379 par le roi de France Charles V se veut une plongée dans le Grand Siècle avec l’émergence des arts de la table et de la mode. De la taverne au Grand couvert du roi, cinq tables sont mises en scène. Celle de l’auberge avec une table un peu rustre rappelle qu’elle était le lieu de vie incontournable du XVIIème siècle et de rencontres. La table autour d’un dîner gascon rappelle l’origine des Mousquetaires et la cuisine de terroir. La table précieuse qui réunit Milady et d’Artagnan avec des matériaux délicats, des mets fins, évoque les sentiments qui palpitent les cœurs. La table royale au fond de la chapelle avec son tout son apparat représente la quintessence de la table française, avec le roi et la reine servis par Vatel. La dernière table rend hommage à la passion d’Alexandre Dumas pour la gastronomie.
lundi 29 avril 2024
« A la table des trois mousquetaires » à la Sainte Chapelle du château de Vincennes
En s’appuyant sur le roman d’Alexandre Dumas, cette exposition « A la table des trois mousquetaires », dans le cadre grandiose de la Saint Chapelle du Château de Vincennes fondée en 1379 par le roi de France Charles V se veut une plongée dans le Grand Siècle avec l’émergence des arts de la table et de la mode. De la taverne au Grand couvert du roi, cinq tables sont mises en scène. Celle de l’auberge avec une table un peu rustre rappelle qu’elle était le lieu de vie incontournable du XVIIème siècle et de rencontres. La table autour d’un dîner gascon rappelle l’origine des Mousquetaires et la cuisine de terroir. La table précieuse qui réunit Milady et d’Artagnan avec des matériaux délicats, des mets fins, évoque les sentiments qui palpitent les cœurs. La table royale au fond de la chapelle avec son tout son apparat représente la quintessence de la table française, avec le roi et la reine servis par Vatel. La dernière table rend hommage à la passion d’Alexandre Dumas pour la gastronomie.
vendredi 26 avril 2024
La maison Maille Dijon
Affichée en grand sur ses deux façades « maison fondée en 1747, Antoine Maille », la maison Maille située au 32 rue de la liberté à Dijon est plus connue que la « maison mère » à Paris, 6 place de la Madeleine.
Dijon étant considéré comme la capitale française de la moutarde, nombreux touristes pensent que la maison est d’origine bourguignonne. La maison Maille fut fondée en 1747 à Paris sur Saint André des arts par Antoine Claude Maille fils. C’est en 1720 que son père, distillateur vinaigrier découvre les propriétés antiseptiques du vinaigre. Il conseillait aux habitants de Marseille, touchés par la peste, de prendre une cuillère à café de vinaigre diluée dans un verre d’eau et de se frictionner les tempes et les paumes des mains.
Depuis, la maison Maille est très connue à la fois pour ses vinaigres et ses moutardes. Le roi Louis XV leur accorda en 1769 le titre de distillateur-vinaigrier ordinaire. La maison Maille est donc fournisseur officiel de la cour de France. Cette réputation royale leur ouvre aussi en 1760 la table de la cour impériale d’Autriche et de Russie de l’impératrice Catherine II. La moutarde est le premier condiment préféré des Français.
A chaque saison d’été, la maison propose de nouvelles saveurs, comme en ce moment la moutarde au miel de Romarin, la moutarde au whisky et au poivre fumé, la moutarde au chardonnay et brisures de truffes noires pour sublimer les saveurs de vos grillades, viandes froides et les sauces.
Dans cette jolie boutique de Dijon comme à Paris, la maison Maille propose la vente des moutardes à la pompe servis dans de jolis pots en grés émaillés à la main. De quoi faire plaisir à votre penchant écologique.
Une fois vos emplettes effectuées, allez saluer « Le vendangeur » sur la place François Rude juste à quelques centaines de mètres.
Le grand pique-nique des Champs-Elysées Paris
Le comité des Champs-Elysées invite grâcieusement les parisiens et les visiteurs du grand Paris à un pique-nique gastronomique le dimanche 26 mai 2024 sur la plus belle avenue du monde ! Sur inscription ici, 4000 heureux participants seront tirés au sort. Les paniers repas leur seront distribués gratuitement, préparés par les restaurateurs des Champs-Elysées. 9 cuisines éphémères seront installées sur l’avenue, tapisée d’une nappe à carreaux de 216 mètres de long ! Des animations musicales et gustatives vont rythmer ce pique-nique XXL. 2 services auront lieu, l’un à 12 heures, l’autre à 14 heures. Bonne chance à tous d’être tiré au sort !
dimanche 21 avril 2024
Saveurs des peintres impressionnistes au restaurant du musée d’Orsay de Paris, en Île de France et Normandie
Pour célébrer les 150 ans de l’impressionnisme, le chef Yann Landureau du restaurant du musée d’Orsay propose des créations culinaires en clin d’œil à l’exposition actuelle « Paris 1874, inventer l’impressionnisme », avec plus de 130 ouvres exposées !
Ces saveurs impressionnistes sont servies dans le cadre grandiose de la salle de restaurant très lumineuse, avec d’imposantes baies vitrées, des dorures, des magnifiques lustres de cristal et des plafonds peints par Gabriel Ferrier et Benjamin Constant.
Y aura-t-il à la carte le pâté en croûte du « Déjeuner sur l’herbe » de Claude Monet dans un décor bucolique au milieu des fruits du vin ;
des fruits de mer normand comme la « Nature morte à la raie, tourteaux et homard » d’Eugène Bourdin ?
Une chose est sûre, l’image de la fille à « La Balançoire » d’Auguste Renoir est représentée sur le dessus de la pâtisserie Opéra ! Parce que les impressionnistes s’inspiraient des lumières, des paysages, de leur cadre de vie entre l’Ile de France et la Normandie, ces deux régions célèbrent aussi ce 150ème anniversaire chacun à leur manière.
L’Île de France propose l’opération
« Les papilles impressionnistes » du 1er au 30 juin
2024 avec des restaurants franciliens qui proposent une carte inspirée des
peintres impressionnistes.
Une escapade au restaurant Maison Fournaise à Chatou s’impose, là où Pierre Auguste Renoir peint son fameux « Le déjeuner des canotiers » sur la terrasse !
La région Normande propose
« 150
saveurs de Normandie impressionniste », un parcours culinaire unique
dans toute la Normandie sous les pas des impressionnistes.
Avec ces deux régions,revivez les instants de bonheur qui ont inspiré les peintres impressionnistes !
Brillat-Savarin, le gastronome transcendant de Jean Robert Pitte
Si le Brillat-Savarin évoque pour vous que le délicieux fromage à pâte molle fleurie triple crème, ou l’irrésistible pâtisserie d’une pâte à baba, imbibé d’un sirop de kirsch et coiffée d’une houppette de crème chantilly, sachez qu’il s’agit d’abord d’un éminent gastronome, qui a laissé une œuvre importante « La physiologie du goût », considérée comme l’un des textes fondateurs de la gastronomie française. Le livre fut publié en 1825, deux mois avant sa mort à compte d’auteur. Dans son livre « Brillat-Savarin, le gastronome transcendant » aux éditions Taillandier, Jean Robert Pitte lui consacre une biographie passionnante, avec pleins d’anecdote au destin de ce personnage hors norme, à a fois homme politique, magistrat et gourmet ! Ci-après la présentation du livre par la maison d’édition.
« Si la gourmandise est vieille comme le monde, la gastronomie telle que nous la connaissons est un art de vivre qu’il est difficile de faire remonter au-delà du siècle des Lumières. Elle a eu ses inventeurs, ses théoriciens, ses propagateurs et dans cette grande conquête de l’humanité, c’est Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826) qui a, de loin, joué le premier rôle.
Magistrat issu d’une longue lignée de juristes de Belley (Ain), député, conseiller à la Cour de cassation, poète et essayiste, polyglotte, musicien talentueux, ami fidèle et délicat, il fut un gourmet aux connaissances encyclopédiques et aux curiosités toujours renouvelées, sans cesse désireux d’aller au-delà des habitudes et des conventions, exigeant comme on ne l’avait jamais été avant lui sur la qualité et la fraîcheur des aliments, sur l’assemblage des saveurs, sur l’accord mets-vins, sur l’équilibre des repas et mille choses encore. La publication de sa célébrissime Physiologie du goût juste au moment de sa mort est venue à point pour accompagner un mouvement en cours depuis la Révolution : la bonne chère n’était plus l’apanage de la noblesse, la bourgeoisie désormais aux manettes voulait aussi s’emparer de ce signe extérieur de prestige. Brillat-Savarin, éducateur du goût, est le père de la grande cuisine qui s’est développée en France (et ensuite dans le monde entier) au XIXe siècle. »
samedi 20 avril 2024
Festival des mets et des mots, Cité internationale de langue française, Villers-Cotterêts
Ce premier « Festival des mets et des mots » ce weekend à la cité internationale de langue française à Villers-Cotterêts celèbre les liens de la francophonie et des cultures culinaires du monde. Parrainé par le chef étoilé du « Grand restaurant » à Paris Jean François Piège, il propose conférences, salon du livre gourmand, tables rondes, rencontres des auteurs, démonstrations de cuisine de chef, ateliers de cuisine pour enfants, marché de producteurs et dégustations gourmandes. Le programme détaillé se trouve ici.
Histoires des couverts de Pascal Reigniez
Pascal Reigniez a été chercheur associé au CNRS et a enseigné l’anthropologie des techniques à l’université de Paris. Il s’intéresse aux outils comme intermédiaires entre les individus et leur environnement au sens large, et aux techniques préindustrielles. Avec « Histoires des couverts », il nous propose une livre passionnant sur l’histoire des couverts, avec les trois ustensiles la cuillère, le couteau et la fourchette encore en usage de nos jours. L’archéologie et les collections muséographiques permettent d’en retracer la lente évolution, que présente cet ouvrage.
lundi 15 avril 2024
Ogata Paris : la quintessence de l’art de vivre à la japonaise.
Situé dans un hôtel particulier du XVIIème siècle dans le Marais, Ogata est l’unique adresse du designer restaurateur Shinichiro Ogata.
L’entrée est décorée d’une fontaine à eau comme il existe dans les sanctuaires Shinto pour se purifier. Avec son immense vestibule et une hauteur de sous-pafond vertigineuse, vous voilà dans un univers complètement zen, chic, entre pierres historiques et bois aux lignes épurés. Sur trois niveaux, Ogata vous offre un voyage immersif dans l’art de vivre à la japonaise, entre maison de thé, restaurant, artisanat.
Connaissant le lieu, j’étais venu pour me poser pour un thé, et savourer des wagashi. La maison de thé met en avant une pâtisserie traditionnelle japonaise par jour et un thé.
Vous pouvez choisir aussi dans le comptoir pâtisserie, avec un assortiment qui donne envie entre mochi, hitokuchigashi, dorayaki. Il y a aussi des pâtisseries d’inspiration française comme les sablés au sarrasin, les cakes.
Fait rare à Paris, le thé est torréfié sur place avec un choix cornélien. Même si vous avez la possibilité de humer toutes les variétés de thé, le mieux est de demander conseil à la vendeuse. S’il y a un seul thé à acheter, elle me recommande le n°5, le genmaicha, un thé avec avec du riz complet, une saveur complètement nippone !
La boutique propose une sélection des objets du quotidien réalisés par les meilleurs artisans, avec des lignes épurées, des formes raffinées même pour la vaisselle à usage unique !
Si vous souhaitez vivre pleinement l’art de vivre à la japonaise et éveiller vos cinq sens, profitez sur place d’une vraie cérénomie du thé ou d’un repas authentique qui réflète le passage des saison ! Même si les prix sont élevés, c’est toujours plus économique que de s’y rendre au pays du soleil levant !