mercredi 29 juillet 2009

Oenotourisme de luxe


La France est connue comme une des principales régions vinicoles au monde। Pour séduire une clientèle à « haute contribution », elle commence à mettre en valeur ses atouts vinicoles alliés à son art de vivre avec l’oenotourisme।
Bernard Magrez, propriétaire de 35 vignobles à travers le monde et producteur de grands crus classés comme le Château Pape Clément a donné le signe de départ. Basé à Bordeaux, son agence « Luxury Wine Tourisme » se positionne dans le haut de gamme। Au programme : jet, hélicoptère, châteaux, Rolls Royce et bien sûre grands crus bordelais! Tous les mercredis en juillet et en août, le Château Pape Clément vous accueille par exemple pour une visite exceptionnelle aux flambeaux dès 21h30। Le mercredi 16 septembre 2009, vous pourrez vivre la « Soirée La Tour Carnet », avec découverte de l’extraordinaire terroir de Grand Cru Classé 1855 du Haut Médoc au Château de la Tour Carnet, sur la commune de Saint Laurent du Médoc. La soirée prévoit la visite du Château et la dégustation de différents millésimes.
www.luxurywinetourism.fr

Glaces : éthique gourmande & bien être

Concilier gourmandise, bien être et bonne conscience, c’est possible grâce aux glaces de l’été : Le frusi Cramberry, groseille et framboise de chez Miko / la dernière crème glacée Chocolate Macadamia de Ben & Jerry.
Le frusi Cramberry, groseille et framboise de Miko
Frusi est la seule glace à intégrer du Bifidus actif, qui contribue à l’équilibre de la flore intestinale। Ce bifidus reste actif malgré la congélation. Les petits pots contiennent trois couches, avec trois textures différentes. Dans le fond, des flocons d’avoine, des noix de cajou caramélisés, des morceaux de biscuits à la cannelle qui croustillent tous sous la dent. Puis, une couche de yaourt glacée au bifidus très onctueuse, coiffée de morceaux des trois fruits rouges. De plus, le cramberry est connu pour ses vertus anti-oxydants. Son seul défaut, sa mini portion. En vente dans les grandes surfaces.


Les glaces commerces équitables de Ben & Jerry
La réputation des glaces de
Ben & Jerry viennent de leur utilisation de produits naturels, sans conservateurs. Le plus, c’est le rajout des ingrédients issus du commerce équitable. 3 glaces sont déjà identifiés avec ces ingrédients : Vanilla Max Havelar (avec de la vanille issue du commerce équitable), Chunky Monkey (crème glacée à la banane, avec des noix et des pépites chocolatés), Vanilla Toffee Crunch (crème glacée à la vanille, caramels croquants enrobés de chocolats). Depuis cet été, est apparue la crème glacée Chocolate Macadamia, tout à base d’ingrédients issus du commerce équitable. La vanille est cultivée par de petits producteurs indiens, le cacao en République dominicaine et le sucre, au Paraguay. En vente sur les points Ben & Jerry.

Ethique gourmande ou bien être, il faut rester raisonnable dans la consommation des ces glaces pour ne pas cumuler malgré tout les calories !

lundi 27 juillet 2009

Gaspacho : roi des soupes froides


Après la mode des smoothies sucrées (fruits frais mixés avec une base de jus de fruits, lait de soja, lait…), voici le temps des soupes froides salées à base de légumes très juteux avec en tête le gaspacho espagnol.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore le gaspacho, il s’agit de tomates, concombres, poivron, ail mixés ensemble avec un peu de pain pour la liaison, de l’huile d’olive et du vinaigre de xérès pour améliorer la texture et le goût. Il se boit très frais, comme une boisson, et s’adapte merveilleusement à la saison d’été. Il peut être servi de manière plus chic à l’assiette, avec du pain grillé, des brunoises de tomates, poivrons et concombre pour amener une touche de contraste de texture en bouche. Pourquoi est-il devenu tendance cet été ?

Il s’agit d’une recette simple, sans cuisson, accessible même à ceux qui ne savent pas faire la cuisine. Il suffit de savoir couper en dès et disposer d’un mixeur. De plus, elle demande très peu de temps de préparation, et se préparer à l’avance (donc plus de temps pour le plaisir !).
La recette bénéficie d’une réputation de produit « bien être », qui s’accorde avec la recommandation nationale de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour.
Son goût très frais séduit tout le monde et se décline à l’infini : on peut rajouter les fines herbes de son choix (basilic, ciboulette…). Accompagné de pain grillé, il constitue un repas complet. Le pain peut être tartiné de tapenade, accompagné de chiffonnade de jambon, de fromages…

Méfiez vous des gaspachos industriels vendus en grande surface. Leur prix dépend du pourcentage de légumes et de l’origine des ingrédients. Préférez dans la lecture de la composition tomate à la place de purée de tomate par exemple. Ne rêvez pas aux vitamines promises !

Si vous n’avez pas le temps de les faire, l’idéal est de les acheter dans les lieux où ont vous le prépare à la minute. Les enseignes de smoothies sur Paris le proposent de plus en plus.

Vous avez aussi d’autres soupes froides de légumes comme les associations de
concombre, menthe, chèvre
betterave, céleri branche, yaourt
tomate, basilic, céleri branche
poivron rouge, betterave, lait soja, piment Espelette….

Recette de gaspacho


Pour 4 à 6 personnes selon l’appétit.

800g de tomates très mûres
200g de mie de pain rassis
2 poivrons rouges
2 concombres
1 oignon blanc
1 gousse d’ail
10 cl d’huile d’olive
10 cl de vinaigre de Xérès.


Préférez les légumes bios, bien les laver.
Enlever le pédoncule des tomates, puis les tailler en dès.
Epépinez les poivrons, puis les tailler en dès.
Epluchez les concombres, puis les tailler en dès.
Epluchez l’oignon et le couper grossièrement.
Sortez l’ail de sa chemise.
Mélangez tous les ingrédients taillés dans un grand saladier avec l’huile d’olive et le vinaigre de Xérès.
L’idéal est de les laisser mariner durant une nuit. Si vous êtes pressés, vous pouvez mixer de suite tous les ingrédients au mixer.
Une fois mixés, passez le gaspacho au chinois ou au tamis pour enlever les « petits morceaux ».

Servez très frais, avec ou sans glaçons.

Selon votre goût, vous pouvez parfumez votre gaspacho avec des fines herbes qu’il faut rajouter avec les autres ingrédients au moment du « mixage ».

Goûtez à l’histoire de Montréal.


Si vous êtes de passage à Montréal, ne ratez pas « Le parcours Saveurs et arômes du Vieux-Montréal » offert tous les samedis d'été jusqu'au 17 octobre 2009. Il relate 400 ans d’histoire et d’anecdotes culinaires de Montréal, des potagers de la Nouvelle France, l’impact de la Conquête, Expo 67, et le fameux pâté chinois. Ainsi, vous verrez qu’il n’y a pas que la cuisine autour de l’érable ! Ce parcours est animé par Ronald Poiré, passionné de gastronomie. Une chose est sûre, vous allez faire plaisir à vos oreilles et à votre palais par les histoires racontées par ce dernier ponctuées de trois dégustations !
Cocorico, le point de rencontre de ce circuit est l’Europa Espace Boutique, rue Notre Dame dont le propriétaire est un français, Jerôme Ferrer, débarqué au Québec en 2002. C’est un acteur incontournable de la scène culinaire à Montréal, et vous verrez plus tard l’influence des chefs français sur le grand bond en avant de la cuisine de la belle province.
La visite commence à quelques mètres sur la place d’Armes (devant la magnifique cathédrale où se sont mariés Céline et René Dion), avec un rappel des faits historiques et un petit résumé qui parle de la découverte du Nouveau Monde avec dans le même temps la découverte de nouveaux produits alimentaires. Parmi les nouveaux produits, la pomme de terre, qui comme en France, a mis du temps pour conquérir les tables. Elle est devenu par la suite l’ingrédient principal d’un des plats emblématique de Montréal, le pâté chinois, qui n’est autre qu’un hachis Parmentier bien de chez nous avec en plus du maïs !
Comme en France, l’aspect religieux s’insinue dans le débat culinaire. Comment classer les animaux du nouveau monde dans l’échelle du comestible ? Le castor qui vit dans l’eau avec sa longue queue est-il un mammifère ou un poisson ? Après des débats passionnés parmi les colons, les spécialistes de la Sorbonne décident qu’il s’agit bien d’un poisson ! Donc autorisé à être consommé les jours de carême ! La visite du Château de Ramezay vous permettra de découvrir un vrai potager de la Nouvelle France, avec toutes les variétés de légumes si typiques.
C’est lors de l’Expo 67 qu’un pont se rebâtit entre la France et le Quebéc, avec comme conséquence le débarquement des premiers chefs français qui vont contribuer à la réputation des tables gastronomiques et à l’art de vivre gourmand (le quartier du Mont Royal est devenu le quartier français de la ville). Pour ceux qui ne connaissent pas bien la gastronomie française, ils vont déguster pour la première fois les rillettes de canard et le foie gras. Pour les touristes français, ils vont découvrir avec étonnement lors d’une dégustation la variété et la richesse des fromages québécois. Pour tous, la pause « Aux délices de l’érable » est un vrai moment de bonheur pour se sucrer le bec !
Le parcours Saveurs et arômes du Vieux-Montréal est offert tous les samedis d'été jusqu'au 17 octobre 2009. Réservations: 514-966-9193ou en ligne au
www.visitesdemontreal.com.

jeudi 23 juillet 2009

Les mirabelles de Lorraine


Comme chaque été, j’attends avec impatience l’apparition des mirabelles sur les marchés dès fin juillet. J’adore tout simplement manger cette petite prune ronde, de couleur jaune comme un fruit de bouche. Sa saison est très courte. Heureusement, la transformer en confiture, en pâte de fruits, en eau de vie permet de prolonger le plaisir durant l’hiver.

Si vous êtes dans la région de la Lorraine le mois d’août, profitez de deux événements qui lui sont consacrés.

Le 8 août prochain, il s’organise à Hattonville (Meuse) un stage « A la découverte des fruits du verger conservatoire »avec la présentation d’une collection unique de prunes et de mirabelles, dégustation et cueillette de fruits, petits secrets de transformation et idées de recette
www.prunes-et-mirabelle-de-lorraine.com

Du 21 au 23 août, rejoignez Metz pour participer à la 59ème édition des Fêtes de la Mirabelle
www.mairie-metz.fr

www.mirabelles-de-lorraine.fr

mercredi 22 juillet 2009

Fin des bouteilles en plastique


L’exemple de Bundanoon fera-t-il florès dans le reste du monde ? D’après le Sydney Morning post, Bundanoon est devenue la première ville au monde à interdire les bouteilles d’eau en plastique dans les distributeurs automatiques comme chez les commerçants !

L’opinion publique s’était enflammée lorsqu’une société d’embouteillage, la Norlex Holdings, avait annoncé son intention d’installer une station de pompage en ville, d’embouteiller l’eau extraite à Sydney (à 137km) et de la revendre sur place ! Désormais, l’eau jaillira du robinet avec un slogan « bundy on tap » (Bundy au robinet). La population est encouragée à employer des bouteilles réutilisables qu’ils pourront remplir aux bornes à eaux mises à leur disposition gratuitement, aussi bien dans les écoles, en ville, et chez les commerçants. Bundanoon est une petite ville située à 120km de Sidney. Elle est célèbre pour son parc naturel. Les 2500 habitants veulent préserver leur environnement en limitant l’empreinte écologique des produits mis sur le marché.

« Pour produire une bouteille d’eau de 600ml, il faut 200ml de pétrole, sans parler du CO2 généré par le transport » commente le Premier ministre de la Nouvelle Galle du Sud, Nathan Rees, qui a lui-même interdit l’eau embouteillée dans son administration.

Pour mémoire, les déchets de bouteilles en plastique sont un fléau pour la planète.

lundi 20 juillet 2009

My Bento au Crillon


Comment goûter au luxe d’un palace parisien comme l’hôtel du Crillon, place de la Concorde sans se ruiner ? En profitant tout simplement de son patio d’été avec la formule « à chacun son Bento » proposé par le chef très créatif Jean François Piège. Après le concept du panier pique nique l’été dernier, Jean François Piège réinterprète à sa façon le Bento, une petite boîte au Japon qui contient l’ensemble d’un repas (lire post du 19 mai 2008 avec le lien ci-après).
http://positiveeatingpositiveliving.blogspot.com/2008/05/bento-lart-de-mettre-la-cuisine-en-bote.html

Pour celles et ceux qui sont habitués au luxe d’un changement d’assiette et de couverts entre chaque met, le principe d’un bento est que l’ensemble du repas est servi d’un seul trait avec des mets compartimentés, obligeant à manger la seconde recette en ayant le récipient « sale » du premier à proximité !

Vous avez le choix entre

« My Detox Bento » (45€ hors boissons) avec un thé de légumes épicés, légumes crus / thon refroidi à la niçoise / biryani de crevette coriandre / minestrone de fruits en infusion d’herbes.

« My Paris Bento » (55€ hors boissons) avec un cœur de saumon refroidi à la parisienne / ballotine de volaille de houdan truffée / chaud froid de tourteau avocat pomme verte / puits d’amour fraises des bois.

« My little Bento » (25€ hors boissons) pour les enfants avec un jambon macédoine / poulet chips/ et autres gourmandises…

La présentation de chaque bento est hypersophistiquée. Attention, vous pourrez faire grimper rapidement votre addition avec les boissons, en vous laissant tenter par les dernières créations du chef barman Philippe Olivier : milk shake aux fruits frais, thés glacés et autres cocktails, ou devant le chariot à glace !

Le Crillon fête cette année ses 100 ans. Si vous n’aimez pas le bentos, vous pouvez vous reporter au menu Obé lunch à 35€ ou au menu Obé Faubourg à 44€ (toujours hors boissons). On constate que la crise financière est passée par là aussi


www.crillon.com/crillon.html

samedi 18 juillet 2009

Brasseries : la mémoire de Paris


Il y a des livres comme ça. On les aime dès la vue de la couverture ! Celui-ci est un voyage gustatif, sensoriel à travers l’histoire et le décor de dix brasseries de Paris : Le Pied de cochon, Bofinger, Lipp, La Coupole, Gallopin, Le Grand Colbert, Mollard, Le Petit Riche, Polidor et Le Train bleu. C’est aussi une déambulation à travers la mémoire de Paris.
Nées de l’esprit conquérant des producteurs de bière alsaciens, les brasseries, ici temple de l’Art déco, là musée de l’Art nouveau, sont indissociables de l’image de Paris. Elles ont pris possession de la plupart des quartiers et en ont adopté les particularités. Le tablier blanc de leurs serveurs appartient au folklore de la capitale, et d’aucuns seraient prêts à jurer que le hareng pommes à l’huile comme la salade de lentilles figurent au blason de la capitale. Si la choucroute y tient toujours le haut de la table, l’huître, occupe leur devanture, tandis qu’au comptoir fraternisent la chope et le verre à pied. Aujourd’hui, de savoureuses recettes contemporaines accompagnent les plats traditionnels qui ont fait le succès de ces brasseries au décor hors du temps.
Si vous êtes à Paris, ce livre vous donne tout simplement l’envie de passer à table dans ces dix restaurants et de vous faire servir.
Si vous n’êtes pas à Paris, vous avez les recettes fétiches de chacune des brasseries (entrée, plat et dessert) pour les concocter directement à domicile !
Brasseries : la mémoire de Paris, Jean Marie Boelle, Jean Cazals, éditions Glénat.

vendredi 17 juillet 2009

S’initier à la vie de palace !


Cet été, le grand magasin du Printemps à Paris va prendre des allures de palaces parisiens. 6 hôtels mythiques vont vous faire découvrir leur savoir faire emblématiques à travers des ateliers ludiques. De quoi transformer une séance de shopping en une aventure plus dépaysante. Il n’y a pas que les chaussures Jimmy Choo dans la vie (même si les éditions sont limitées !). Voici le programme dès ce samedi.
L’art de la tomate par le GRAND HÔTEL
Un voyage gustatif et sensuel pour redécouvrir les multiples saveurs et couleurs de la tomate.
Samedi 18 juillet à 11h30.
L’art du bien-être par l’Hôtel FOUQUET’S BARRIERE
Le U Spa en partenariat avec Terraké vous propose un atelier de découverte sensorielle.
Samedi 18 juillet à 15h.
L’art du voyage et du bien-être selon le WESTIN PARIS
Initiation au « Superfood » par le chef Gilles Grasteau.
Samedi 18 juillet à 18h.
L’art du cocktail signé l’HÔTEL DE CRILLON
Atelier « refreshing » présenté par le barman Kevin Guerin qui vous révèlera l’art des mélanges pour des cocktails hauts en couleurs.
Jeudi 23 juillet à 19h.
L’atelier « Saté » orchestré par le RENAISSANCE ARC DE TRIOMPHE.
Découverte des saveurs indonésiennes par le Chef Brangard.
Samedi 25 juillet à 11h30.
L’art du thé, par le SCRIBE
Le service de la Maison de Thé est tout un art qui conduit chaque client dans un voyage sensoriel.
Samedi 25 juillet à 16h.

Tarif tout public : 20€/ personne Informations et inscriptions dans la limite des places disponibles au 01 42 82 49 00

jeudi 16 juillet 2009

Eat bag pour macarons fashion


Pour les parisiennes en tournée shopping ou les hommes d’affaires toujours pressés, Dalloyau a imaginé le coffret Eat bag à emporter partout pour succomber aux irrésistibles envies de macarons. Et il y a de quoi craquer devant la collection de cet été 2009.

Abricot riz soufflé, compote de melon de Cavaillon, pêche melba fraîche glissent leurs parfums d’été entre deux coques légères et croustillantes.

Le bonus est le petit « eat bag » lorsqu’on achète les macarons par pair pour 7€. Soit environ 14€ pour remplir votre eat bag !

mercredi 15 juillet 2009

Le kimchi김치 / 沈菜


Le kimchi est sans le doute l’aliment le plus emblématique de la Corée. Même à l’étranger, les coréens ne peuvent pas s’en passer. Qu’est-ce que le kimchi ? Il s’agit de légumes fermentés dans un mélange de sel, d’ail (beaucoup), de piment (énormément), de saumure de crevettes ou de poissons. Le légume le plus utilisé est le chou. Il surpasse le navet, le concombre et les gros radis. Chaque famille a ses propres recettes. Le meilleur kimchi est toujours celui de maman !

Ce condiment est connu pour être très riche en vitamines, minéraux, ferments lactiques. Les Coréens n’hésitent pas à vanter les vertus du Kimchi qu’ils décrivent comme un légume contenant davantage de ferments lactiques qu’un yaourt. Il aurait un double effet : tuer les bactéries nuisibles et renforcer les bactéries utiles, consolidant. Son goût à la fois épicé et acide stimulerait e la digestion.

Sa préparation rituelle et traditionnelle se situe à l’automne. De nombreux festivals sont organisés en son honneur. Les passionnés les plus actifs sont regroupés autour de l’association IKA (international Kimchi association).

Apprendre à faire du kimchi, déguster toute sa palette gourmande et culinaire suffisent à remplir un voyage en Corée. Dans le film « Le grand chef », les kimchi sont mis en saumure dans de gros jarre en terre cuite par notre chef.

Le kimchi s’achète en France dans les boutiques asiatiques, soit en version conserve, soit en version sachet sous-vide. Vous pouvez l’utiliser comme un condiment pour accompagner vos grillades, ou tout simplement réveiller le goût de vos salades d’été.

lundi 13 juillet 2009

Le grand chef


Ce film coréen met en scène la rivalité de deux grands chefs de cuisine, rivaux depuis leur passage à l’école gastronomique la plus réputée du pays. Lors d’un concours qui les oppose, Sung Chan, qui prépare la délicate et dangereuse recette du poisson fugu empoissonne involontairement les membres du jury et est disqualifié. Malgré la malhonnêteté de son adversaire Bong Joo, il se retire des fourneaux jusqu’au moment où une journaliste le sort de sa tanière cinq ans plus tard pour prendre sa revanche lors d’une nouvelle compétition gastronomique !

Ce film est une véritable déclaration d’amour à la cuisine coréenne dont l’histoire remonte à plus d’un millénaire. Le réalisateur Jeon Yun Su a souhaité que cette gastronomie soit au cœur du film, avec les mets attrayants à l’image. Pour cette raison, il a fait appel au chef Su Jin I Kim connue en Corée pour l’élégance de ses préparations.

Le Grand chef est l’adaptation de la bande dessinée « Sik-Gaek » réalisé par Young Man Hur. Démarré en 2003, la bande dessinée est une série publiée en plusieurs volumes qui raconte l’histoire de personnages hauts en couleurs dévoués à l’art culinaire. Véritable best seller en Corée, elle a été nominée et récompensée par de nombreux prix. Au moment de sa sortie, le public sud coréen a adoré le film, et surtout son éloge de la cuisine locale. Sans connaître le kimchi (chou fermenté pimenté) ou de bibimbap (bol de riz coiffé d’un assortiment de légumes et de viandes sauté dressé artistiquement, avec un œuf en son cnetre), vous allez adorer aussi ce film.

Les acteurs ont du suivre de véritables cours de cuisine pendant un mois et demi avant le tournage pour apprendre et reproduire d’une manière juste les gestes des grands cuisiniers.

www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139168.html

Le bibimbap비빔밥




Le bibimbap est un mets très populaire en Corée. Il y a autant de recettes que de chefs, mais ces derniers doivent respecter le principe de présentation. Le riz blanc est dressé dans un grand bol évasé, entouré de viandes et des légumes émincés, avec un œuf sur le plat en son centre. Les viandes et légumes émincés sont sautés à la poêle, après une marinade à base de sauce de soja, d’ail et d’huile de sésame. Au moment de le déguster, il convient de rajouter de la pâte de piment, d’algues séchés, et du fameux kimchi.

Parfois, le riz est cuit directement dans un bol en terre cuit. Il prend alors l’appellation de dolsot bibimbap.

dimanche 12 juillet 2009

Nouvelle restauration dans lesThalys


Si vous pensez encore qu’on mange mal dans un train, c’est que vous n’avez pas pris récemment le Thalys. Le métamorphose de Thalys, engagé depuis début 2009 passe aussi par la restauration à bord. Le concept du Simple, Sain, Bon et Beau vous est proposé. Et vous pourrez le constater quelque soit votre classe de voyage. Pour l’ensemble des passagers, le Thalys Bar est approvisionné en produits bio ou issu du commerce équitable. Des produits équitables à l’image des cocktails fruités Chiquita (Rainforest Alliance), du café Lavazza (Rainforest Alliance), des chocolats et des thés (Max Havelaar). Du bio dans les tortillas « wrap » proposés, dans les vins comme le Chardonnays rosé Fauchon, dans les barres coupes faims « eat natural » de noix et fruits.

En confort 1 où la prestation « repas » est incluse dans le prix du billet, la vaisselle a été entièrement repensée jusqu’à la mise en place des en-cas « gourmet ». Les menus Breakfast, Lunch, Dinner servis à la place sont du sur-mesure, adaptés aux habitudes alimentaires des quatre nationalités du réseau. Pour varier et entretenir le plaisir ludique de la découverte du menu, ce ne sont pas moins de 32 plateaux-repas dans les trains du midi et du soir, en rotation pendant 4 mois, que Thalys propose désormais à la place. Et pour rythmer cette découverte, Thalys a choisi de jouer la carte thématique. C'est toute l'offre qui sera ainsi renouvelée 3 fois par an, au gré des thèmes choisis.

En ce moment et jusqu’au 3 septembre, c’est le thème de « Fraîcheur et saveurs » qui est décliné jusqu’aux sets de table, les menus imprimés et les serviettes. Vous pouvez déguster par exemple un « filet de hareng sur lit de pommes de terre printanières – haricots verts, radis et vinaigrette au raifort », « blanc de volaille poché, mousseline de pomme de terre, carré aux deux poivrons confis et pesto de roquette », ou encore « saumon fumé, filet de maquereau, mousse de saumon, pumpernickel et vinaigrette au curry, avec carottes au cumin et dip au gingembre ». Ces 3 menus ont été réalisés en collaboration avec 3 chefs étoilés : Bart de Pooter, Sang Hoon Degeimbre et Pascal Devalkeneer, dans le cadre du partenariat de Thalys avec Culinaria. Les recettes élaborées en collaboration avec ces trois chefs sont proposées entre Bruxelles et Paris.

Les repas servis à la place sont préparés avec le raffinement digne d’une grande table. Tout est question de détail ! Par exemple, trois thés différents sont proposés selon le moment de la journée : English breakfast le matin, Earl Grey pour le tea time, Jasmin en soirée. Même le weekend, pour un trajet court (1h22 seulement) entre Paris et Bruxelles (dans les deux sens), un brunch vous sera servi avec un apéritif un verre de mousseaux bien frais, une mousse de saumon, un clafoutis aux asperges, sauce ciboulette. L’aromathérapie signe la touche finale à ces différents moments gourmands par les serviettes rafraîchissantes parfumées offertes : dynamisantes le matin (bergamote), rafraîchissant le midi (bergamote, mandarine, orange) et relaxante pour le soir (rose, ambre, genièvre).

www.thalys.com/fr/fr/guide-du-voyageur/pendant/restauration

samedi 11 juillet 2009

Art & cuisine au Palais de Tokyo


Un cube en verre abritant une table d’hôtes perchée sur le toit du Palais de Tokyo, un potager dans la cour du musée et une salle réservée à des cours de cuisine : Art Home – prononcez « arôme » – se veut un voyage artistique autour de l’art culinaire. Le chef d’orchestre : Gilles Stassart, directeur et chef du Transversal – le restaurant du musée d’art contemporain Mac/Val, devenu restaurant nomade –, théoricien de l’art culinaire et chroniqueur chez Beaux Arts Magazine. Il est de toutes les aventures comestibles renversantes. Un zeste intello, totalement arty, il cuisine les histoires bien plus que les produits.
La table d’hôte s’appelle « Nomiya ». Cette appellation doit son nom aux micro-restaurants qu’on trouve couramment au Japon, où seuls 12 convives pourront déguster la cuisine expérimentale de Gilles Stassart. Il présentera l'idée du repas comme un moment gustatif et esthétique à partager : « Nous proposerons une nouvelle expérience culinaire afin de faire découvrir la multitude d'histoires que la cuisine a à raconter. » Pour cause, les menus ne sont pas divulgués aux convives, surprise du chef sur place !
Ce projet Art Home, est sponsorisé par Electrolux, avec un espace conçu par Laurent Grasso.
Cours de cuisine 20e, déjeuner 60€, dîner 80€. Pensez à réserver au moins un mois à l’avance !
www.art-home-electrolux.com/fr/

Le WWOOFing


Vous ne savez où aller pour vos vacances d’été ?
Les World wide opportunities in organic farming, soit "opportunités internationales dans des fermes biologiques permettent de voyager écolo et gratuitement! L'association facilite la rencontre des fermiers biologiques et des personnes désireuses de se rapprocher de la nature. Les hôtes offrent le gîte et le couvert en échange d'un coup de main pour les travaux agricoles.
Plus de 380 fermes font parties du réseau en France et vous pouvez même aller à la découverte des fermes bio d'Asie ou d'Amérique.
Pour devenir "WWOOFer" rien de plus simple: il suffit suffit d'adhérer à l'association en commandant un livret dans sa version électronique ou imprimée (15 ou 25 euros),
www.wwoof.fr.

vendredi 10 juillet 2009

Testez votre QC (quotient culinaire) !


Testez votre Quotient culinaire pendant vos vacances !
Qu’appelait-on “beurre de Noël”? Qu’est-ce qu’un “Alléluia” à Castelnaudary ? Combien faut-il de litres de lait pour faire un kilo de beurre ? Qu’est-ce qu’un “baron” en boucherie?
Au moment où la France s’apprête à voir classer sa gastronomie au patrimoine mondial de l’Unesco, il semble pertinent de remettre à niveau notre savoir gastronomique. À travers 500 questions englobant toutes les facettes de la gastronomie, Kilien Stengel propose de s’instruire tout en s’amusant. Mêlant questions simples et questions plus ardues, cet ouvrage permettra aux lecteurs de devenir des experts en gastronomie. Les questions sont regroupées selon 6 thématiques : Fruits & légumes ; Viandes, volailles & charcuteries ; Poissons, coquillages & crustacés ; Beurre & oeufs ; Pains & pâtisserie ; Spécialités régionales.
Seul, en famille ou entre amis, voici une élégante façon d’augmenter son quotient culinaire. Grâce à son format pratique et sa mise en page moderne et claire, ce petit livre trouvera facilement sa place dans la poche des vacanciers gourmands.

Issu d’une famille de restaurateurs alsaciens, Kilien Stengel a travaillé dans de prestigieux établissements comme chez Marc Meneau à Vézelay ou au George V à Paris. Il fut également enseignant en école hôtelière, chargé de la filière alimentation à l’inspection d’apprentissage, et jury du concours de Meilleur Ouvrier de France. Depuis 2008 il est chargé de mission à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (université de Tours).
Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur le vin et la gastronomie.

mardi 7 juillet 2009

Obama fooding


Dans les magazines branchés américains, une nouvelle rubrique a fait son apparition : où ont dîné / vont dîner les Obama cette semaine ? Il suffit que le président Barak Obama et sa femme Michèle aient fréquenté un lieu, goûté à une spécialité culinaire pour que toute l’Amérique entière veuille illico goûter la même chose !
Le « buzz » présidentiel suffit à faire la gloire des restaurants élus même s’il s’agit (vue de France) que de restauration rapide. Dans un reportage consacré à la Maison Blanche, on a même vu une séquence où le Président prenait la commande de ses collaborateurs pour aller lui-même leur acheter les hamburgers, en faisant la queue comme n’importe quel client ! Ainsi, pour pouvoir déguster les pizzas au Restaurant Pi de Saint Louis, il faut faire plus de deux heures de queue depuis que Barak Obama était tombé amoureux de ses pizzas pendant sa campagne. Devenu Président, il fait venir tout simplement les pizzaölos de « Pi » à la Maison Blanche. Autres produits qui profitent du label « goûté et approuvé par Obama », le hamburger et la saucisse/chili de Washington, la cuisine « soul » sudiste de Chicago !

Depuis leur installation à la Maison Blanche, les Obama ont le désire d’influencer favorablement l’alimentation des américains. Michèle Obama dans ses différentes interventions n’arrêtent pas de promouvoir une alimentation variée, équilibrée, riche en fruits et en légumes, de préférence bio. Elle a attiré l’attention indispensable sur des sujets nutritionnels cruciaux pour un pays où la majorité de la population est frappée d’obésité. D’ailleurs, une de ses premières actions à la Maison Blanche est de créer un potager bio.

En plus des lieux de restauration rapide, des restaurants plus branchés sont aussi sur la liste, comme le « Blue Hill » à New York qui a servi de cadre pour un dîner en amoureux du couple présidentiel début mai. Le choix n’est pas un hasard, ce restaurant fort cher est le leader du combat écolo, en servant des produits bio, de proximité et de saison. Son chef Dan Barber est adepte du mouvement « directement de la ferme à l’assiette » en parcourant le moins de foodmiles. Contrairement au dîner A la fontaine de Mars Paris
www.fontainedemars.com , le menu consommé par le couple présidentiel est resté un secret d’état. N’empêche, Depuis leur passage ce restaurant parisien, la clientèle américaine y vient manger comme on vient en pèlerinage.

Œufs durs design




Comment rendre les œufs durs ludiques et très hype pour les enfants, qu’ils soient consommés à la maison ou en pique-nique ? Rien de plus facile, grâce aux moules Yude Tama Zoo, vos moules à œufs durs, ils permettent à votre œuf déjà cuit de prendre la forme d’une tête de lapin ou d’un ours.

Le procédé ? Dès la fin de cuisson des œufs durs (9 à 10mn), écalez les œufs et déposez les délicatement dans un des moules de Yude Tama Zoo, avant de fermer ce dernier. Puis le refroidir en le plongeant dans le d’eau froide rempli de glaçons pendant au moins 10 mn.

Comptez 2.80€ le moule.

www.bentoandco.com/collections/kids/products/bento-moule-oeuf-yude-tama-zoo

La panoplie des toques en herbe

Profitez de l’été pour faire la cuisine avec vos enfants. Votre cuisine n’est pas adaptée ? La marque Sherrif Duck de Berghöff a lancé une gamme d’ustensiles bien pensés pour inviter vos enfants à se mettre en cuisine pour de vrai, sous l’œil quand même d’un adulte. Table à induction légère et mobile, sauteuse, casserole et faitout et dans les mêmes tons, les accessoires de service.

En vente dans les magasins spécialisés et arts de la table.

lundi 6 juillet 2009

Café turc dans les jardins des Tuileries


Elle est lancée ! La saison de la Turquie en France a officiellement débuté dans les salons du ministère de la Culture le 31 mai en présence des ministres de la Culture Ertugrul Günay et Frédéric Mitterrand dont c'était la première conférence de presse depuis sa nomination.
La saison de la Turquie en France, c'est plus de 400 événements dans tout l'Hexagone qui, de juillet 2009 à mars 2010 vont animer les rues, théâtres, galeries, universités, salles obscures, restaurants et bistrots qui ont accepté de se mettre à l'heure turque l'espace d'une soirée, d'une semaine ou d'une saison..
Côté gastronomie, une trentaine de vins turcs seront présentés au salon Vinexpo et un Café turc sera installé au Jardin des Tuileries du 17 Juillet au 8 Aout 2009.

Depuis le XVIème siècle, le café turc n’est pas simplement une recette mais aussi une marque d’identité. La façon de le servir et de le consommer est un miroir de l’évolution des traditions turques depuis l’Empire Ottoman. Par ailleurs, le café turc est un espace de convivialité, tout à la fois lieu de dégustation, de dialogue, de jeu et de spectacle. A vous de le boire « sade, orta ou sekerli » (sans sucre, peu sucré ou sucré) selon vos goûts.

C’est cette atmosphère que les parisiens sont invités à retrouver dans le cœur des Jardins des Tuileries. Pour rendre au mieux cette tradition des « maisons de café » (kahvehane), l’architecte Han Tümertekin a conçu des espaces qui servent de lieu de rencontre et de détente pour les visiteurs, et accueillent une programmation culturelle pluridisciplinaire.

www.saisondelaturquie.fr

Menu « Les philosophes » au Procope


Le Procope est le plus vieux restaurant de Paris. Fondé en 1686 par un sicilien, Francesco Procopio Dei Coltelli, il connut de suite un grand succès auprès des acteurs de la Comédie Française, et devient aussi un lieu de rencontre littéraire et artistique. En effet, né d’une ordonnance de Louis XVI, le théâtre français s’installe juste en face trois ans plus tard pour y demeurer jusqu’en 1770. Durant deux siècles, les plumes les plus illustres de la littérature française vont s’y croiser, de La Fontaine à Zola, en passant par Beaumarchais, Stendhal, Hugo, Blazac, Verlaine. Voltaire avait tout simplement « son bureau », Diderot et d’Alembert écrivaient entre deux boissons l’Encyclopédie, Benjamin Franklin y rédigea certains articles de la Constitution américaine, Marat écrivait ses éditoriaux enflammés de l’Ami du Peuple. C’était aussi le lieu de rencontre des politiques : Danton, Robespierre, Camille Desmoulins se confrontaient sur le destin de la France. Aujourd’hui, vous pouvez voir le chapeau du lieutenant Bonaparte conservé dans une vitrine. Sans le sous, il avait laissé ce dernier en gage. C’est en mémoire de l’appétit de toutes ces élites que le Procope a décidé de renouer avec le passé culinaire de la maison.
Vous pouvez déguster le menu « Les Philosophes » à 32€ avec un pâté en croûte Richelieu aux pistaches, la tête de veau en cocotte comme en 1686, et la mousse glacée à l’amaretto et au caramel.

Vous pouvez aussi choisir les autres mets de la carte proposés par le chef Thierry Colas : exquis merlan Colbert sauce tartare et pomme vapeur, coq au vin « ivre de juliénas » préparé dans la tradition, os à la moelle à la corque au sel sur baguette parisienne grillée, rognon de veau à la moutarde et son gratin de macaronis à la romaine.

J’aime les restaurants historiques. C’est toujours un bonheur de manger dans un haut lieu de la mémoire parisienne qui a pour privilège d’avoir son passé pour avenir !
http://www.procope.com/


dimanche 5 juillet 2009

Cuisine en couleurs







Amateurs de beaux jardins et de gastronomie, vous allez pouvoir concilier les deux en allant au Festival des Jardins de Chaumont sur Loire. Quand ce Festival des Jardins décline le thème de la couleur, son restaurant, le Grand Vélum, propose une carte au diapason. Le chef François Xavier Bogard est revenu à Chaumont sur Loire et s’amuse en proposant une expérience esthétique et gastronomique qui prolonge la visite des jardins. Il relève par exemple le défi monochrome en imaginant un risotto «blanc crème au lait d’amandes, tandis que le suprême de volaille se met en habit vert et s’accompagne d’un jus brun de moka. Un comptoir méditerranéen (pâtes à discrétion), le Café du parc (rapide) et l’Estaminet (glaces artisanales) complètent l’offre de restaurant dans le domaine de Chaumont.

www.domaine-chaumont.fr

samedi 4 juillet 2009

Figues de Solliès


La légende raconte que les Corinthiens, lorsqu’ils vendaient leur fameux raisins secs aux Vénitiens y mélangeaient volontiers des figues séchées, beaucoup moins coûteuses. Ainsi serait née l’expression « mi-figue mi-raisin » pour souligner une ambiguïté. L’histoire montre en tout cas que le figuier, originaire d’Orient a très tôt gagné les rives de la Méditerranée, grâce notamment aux Phéniciens qui se nourrissaient de son fruit séché lors de leurs voyages en mer, tradition perpétuée à travers les fameux « treize desserts » du Noël provençale. Si les meilleurs se récoltent sous nos latitudes de juin à novembre, les meilleurs d’entre elles, les petites violettes de Solliès, un village à l’est de Toulon ne se trouve sur le marché d’un mois durant, de fin aout à fin septembre. Elles ont reçues l’appellation AOC en 2006.

Comment les déguster ? Si vous n’avez pas de temps pour cuisinier, vous pouvez le servir tout simplement nature en dessert. C’est la plus sucrée, la plus juteuse, fragile et rare de toutes les figues Sinon, version salée, vous pouvez l’accompagner de fines tranches de jambon Belota Belota avec une salade de roquette au vinaigre balsamique et d’huile d’olive. Version sucrée, rôti au four avec une noix de beurre et de cassonade, accompagnée d’une glace de calisson d’Aix (en vente chez Picard), ou en tarte avec une pâte feuilletée croustillante, et une bonne crème pâtissière à la vanille de Madagascar.

jeudi 2 juillet 2009

Riz et fleurs


Avec la tendance des fleurs dans la cuisine, même le riz prend des airs d’aristocrates. Tout le savoir faire la maison pêche de Provence est de sélectionner les meilleures variétés de riz, de sublimer leurs parfums en les mariant avec des fleurs, mais pas n’importe lesquelles !

Riz rouge et jasmin
Une discrète note orientale invite au voyage avec cet étonnant riz rouge au grain ferme. Les accents sensuels du jasmin se marient à la douceur à peine sucrée d’une variété de riz rare. Servi tel quel, en accompagnement d’une viande ou d’un poisson piqués d’un piment doux, en salade auprès de légumes citronnés, ou selon votre fantaisie, cette composition ne manquera pas d’exciter votre imagination culinaire.

Riz long et rose
Le parfum légendaire de la rose, un brin oriental, s’harmonise ici parfaitement à la neutralité du riz pour mieux travestir d’exception votre table. Fragrance idéale pour le charme des dîners amoureux, elle saura embellir sagement tous vos autres rendez-vous culinaires … Volaille, légumes relevés d’épices ou simplement sautés tout lui va !

Riz complet et coquelicot
Celui qui colore par petites touches les champs de l’été mettra ici un tempérament admirable à empourprer audacieusement un riz qui n’en revient pas ! Cette fusion passionnelle mettra un grain de folie dans vos plats les plus simples et accompagnera avec bonheur tous vos festins. Ici c’est le regard qui guidera vos choix, la chair blanche d’un poisson, le rouge d’un piment, le noir d’une olive… Vos papilles deviennent palette !

Riz complet et violette
L’humble violette et son troublant parfum viennent ici sublimer un riz complet de camargue qui en est tout retourné. Les notes basiques du riz s’accordent avec des résonnances subtiles et chantantes. Un assemblage étonnant que vous adorerez nature avec un simple filet d’huile d’olive. Il fera également bon ménage avec les tonalités de sous-bois d’une poêlée de cèpes ou de girolles et magnifiera une viande rouge tendre et goûteuse.

Riz rouge et fleur d’oranger
Un mariage aux couleurs de la méditerranée : celui de la douceur enivrante de la fleur d’oranger avec la simplicité rustique d’un riz rouge de Camargue - une rencontre pleine de promesses que vous aurez le plus grand bonheur à célébrer autour d’un poisson blanc au four ou en papillote, de même que pour accompagner une belle volaille habillée de quelques jolis légumes du jardin.

Vous trouverez ces riz aux fleurs dans des boutiques haut de gamme. Le kilo de riz se vend tout de même à partir 24 € ! Si vous trouvez le prix dispendieux, faites vous-même les mélanges.

Le goût des fleurs


Encore resté dans le cercle des initiés il y a quelques années, la cuisine des fleurs commencent à faire leur apparition dans les restaurants et dans les magazines.


A travers plus de 300 recettes, Thierry Thorens vous invite à découvrir cette surprenante cuisine des fleurs, qui allie esthétique et gourmandise car les fleurs ne sont pas seulement belles, elles sont aussi savoureuses. Il propose donc d'aller cueillir des roses, du chèvrefeuille, de la lavande, du jasmin, mais aussi des coquelicots, des violettes, des fleurs de pissenlit, de cerisier, d'oranger, de sureau, de tilleul... et, de retour en cuisine, de préparer avec ces cueillettes des repas aux saveurs inédites : minestrone aux mille fleurs, salade de pleurotes aux capucines, pintade aux pommes et à l'achillée, filets de julienne à la crème de poireaux et de camomille, vinaigrette à la rose et aux noisettes, flan au chèvrefeuille, tarte mangue-jasmin, sabayon aux fleurs de tilleul, limonade de pissenlits, gelée de coquelicots...
Plus de soixante-dix fleurs sauvages ou cultivées dans les jardins sont ainsi présentées, avec des conseils détaillés (préparation des fleurs cristallisées, des huiles et vinaigres parfumés, des sels de fleurs…).
Compagnon cuisinier, Thierry Thorens dirige le restaurant La Chamade à Morzine, où il propose une cuisine inventive et généreuse.
Le goût des fleurs, acte sud 20€

mercredi 1 juillet 2009

Dîner dans le ciel de Paris

Si vous avez l’estomac bien accroché, n’êtes pas sujet à vertige, un portefeuille bien garni et le goût de l’aventure, le concept de « Dinner in the Sky » est fait pour vous. Après Istanbul, Budapest, Barcelone…, ce concept s’installera au dessus des jardins des Tuileries à Paris dès septembre 2009. Mais c’est maintenant qu’il faut réserver !
Deux précautions sont prises par l’organisateur « le magazine créative », des dîners signés par des grands chefs comme Alain Passard de l’Arpège, Christian Sinicopi du Martinez à Cannes, Frédéric Anton de Pré Catelan Paris, Georges Blanc de sa maison Georges Blanc à Vonas, Guy Martin du Grand Véfour Paris, et un engagement caritatif. Une partie des bénéfices sera versée à la fédération des maladies orphelines. Le prix de la prestation vous coûtera au moins la modique somme de 924€ pour une entrée, un plat et un dessert.

Après un passage sur un tapis rouge, un maître d’hôtel vous installe sur une sorte de siège d’avion, avec la ceinture bien attachée. Vous serez avec les 21 autres clients de chaque session, hissés et suspendu à 50m au dessus des jardins des Tuileries, avec un panorama exceptionnel sur la Tour Eiffel, les Champs Elysées et le Louvre. Votre dîner dans le ciel de Paris dure le temps du dîner, c'est-à-dire moins d’une heure !

Places en vente sur
www.cuisinecreative.com.

Baisse de la TVA de la restauration


A partir d’aujourd’hui 1er juillet 2009, votre note de restaurant doit baisser théoriquement de 11,8%. En effet, la baisse de la TVA de 19,6 à 5,5% s’applique dès aujourd’hui partout dans les cafés, bars et restaurant de France. Les enjeux de cette baisse de TVA qui coûtera la bagatelle de 2,35 milliards de recettes à l’Etat visent à redonner du pouvoir d’achat au consommateur pour augmenter la fréquentation / dynamiser le chiffre d’affaires / parer aux difficultés de recrutement en fidélisant les équipes et en augmentant leur salaire / disposer de personnel qualifié / rénover les infrastructures.

Hypothétiquement, tous les restaurateurs ne semblent pas prêts à jouer le jeu du « contrat d’avenir » signé par leurs organisations avec l’Etat. En effet, rien n’oblige techniquement les restaurateurs à répercuter cette nouvelle manne financière. Pour ceux qui décident de l’appliquer, ils vont baisser de 11,8% les prix de 7 produits ou menus parmi les plus consommés (café, plat du jour, menu plat du jour dessert, jus de fruits, eaux minérales…). Les enseignes qui vont jouer le jeu pourront afficher sur leur vitrine « La TVA baisse, nos prix aussi ».

Pour mémoire, les alcools ne sont pas concernés par cette baisse de TVA.

Depuis deux jours, les chaînes de restaurant comme Léon de Bruxelles, Buffalo Grill, El Rancho affichent déjà la baisse des prix et le font savoir. Ainsi, la chaîne Tex Mex El Rancho répercute l’intégrité de la baisse de la TVA sur 21 plats et produits, et réduit la facture pour 21 autres. Chez Buffalo grill, la formule Pony Express (plat + dessert ou boisson) passe de 7.90€ à 7.60€. L’objectif de ces chaînes, se rapprocher du ticket moyen de la restauration rapide à l’heure du déjeuner. La baisse des prix représente un levier de reconquête des clients.

C’est à nous consommateurs et clients que reviennent la décision du succès d’un établissement. A nous d’être vigilants la transparence de leurs prix affichés.