Melchior Cheval Blanc à 18000€

Le vin ne connaît pas la crise tant qu’il y aura des passionnés. Ainsi, une bouteille de 18 litres du château Cheval Blanc 2006 vient d'être vendue par Sotheby’s pour la somme de 14 000 livres sterling, soit 18 100 euros, alors que l’estimation de départ était dans une fourchette entre 4100 et 5500€.

Cette bouteille d’une contenance de 18 litres porte le joli nom de Melchior, mesure 75cm de haut et pèse environ 25kg. Si vous désirez renchérir pour une prochaine vente, sachez qu’avec un Melchior, vous devez organiser au moins un repas (raffiné, cela va sans dire !!!) d’une centaine de convives pour déguster ladite bouteille, avec des sommeliers expérimentés pour assurer le service. Ce premier grand cru de Bordeaux se sert toujours avec classe et respect !
Pour vos prochains achats de Bordeaux, une petite révision sur la taille et la contenance des bouteilles.
Fillette, 37,5cl
Magnum 1,5 litres
Marie Jeanne 2,25 litres
Double Magnum 3 litres
Jéroboam 4,5 litres
Impérial 6 litres

Expert en fromages

Depuis la fameuse citation du général de Gaulle : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromage ? », le monde entier n’ignore plus ce délicieux patrimoine de la France dont plus d’une quarantaine d'entre eux bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC)।

Pour cette raison, l’Université de Tours crée la première formation personnalisée au monde sur le fromage, son importance gastronomique, culturelle, ses techniques de vente et de commercialisation…Connaissances indispensables pour devenir un « Experts fromagers ».
Cette formation est ouverte aux personnes avec un bac +2. Les acteurs de cet enseignement sont issus à la fois du monde professionnel et des universitaires.
Jean Pierre Williot, historien
Philippe Rochard, CNIEL
Marc de Ferrière le Vayer, historien
Jean Pierre Corbeau, sociologue
Isabelle Bianquis, anthropologue
Remy Yverneau, fédération nationale des détaillants en produits laitiers
Rodolphe Le Meunier, MOF fromager 2007

La bataille du vin et de l’amour

D’Alice Feiring aux éditions Jean Paul Rocher.
Ou comment j’ai sauvé le monde de la « Parkérisation » !

Ce livre est à lire absolument par les « novices » amoureux des vins comme par les plus « confirmés ». Aux premiers, il aura l’avantage de leur donner d’emblée une approche de ce qu’est un «vin authentique », aux deuxièmes une occasion d’interroger sur le contenu de leur verre (souffre, pesticide, arôme artificiel…) et de leurs propres goûts réellement personnels !

C’est à partir de 2001 qu’Alice Feiring se rendit compte que les vins dont elle était éprise disparaissaient les uns après les autres. Ses vins préférées aux caractères si variés disparaissaient pour devenir des vins tous homogènes : des bombes de fruits confits, tout en arôme de vanille et d’amandes écrasées. Pour Alice, qui s’attache facilement en amour comme lorsqu’il s’agit de vin, la perte de ses bouteilles préférées est comme un vrai chagrin d’amour.

La faute à qui ? A l’influence de Parker (malgré lui ?) dans une grande partie du monde vinicole। Etre bien noté dans le guide Parker avec son système de notation (sur 100, une aberration d’après Alice) est synonyme de bonnes ventes। Si Parker aime les vins, les gens l’achètent et les prix augmentent ! De ce fait, aussi bien dans le « Vieux Continent » comme dans le « Nouveau Monde », malgré des terroirs différents, on arrive à des vins standardisés et « Parkérisés ». Exit les vins qui expriment le génie de leur lieu de naissance. On ne laisse plus faire la nature. On rajoute des levures ciblées pour atteindre un goût précis. On accélère le temps normal de maturation d’un vin ! Comme exemple, notre « Beaujolais Nouveau », le vin le plus connu des français, ne sort pas indemne. Crée de toute pièce par Georges Duboeuf dans les années 80, la levure 71B garantit d’une année sur l’autre la note de la banane, alors que les vins du Beaujolais possèdent des arômes et saveurs caractéristiques de lierre terrestre et de fraises sauvages !

Pour cette raison, dès 2001, Alice a décidé de sauver le monde de la « Parkérisation ». Sa position est simple. Elle défend des vins « authentiques » avec la chartre suivante :
Des pratiques agricoles saines
Une cueillette manuelle des raisins
Pas de macération à froid prolongée
Pas d’ajout de levures ou de bactéries
Pas d’ajout d’enzyme
Pas de saveurs de boisé ou de grillé
Pas d’additifs pour structurer le goût et la texture
Pas d’usage de procédés mécaniques pour manipuler le taux d’alcool, le goût, la texture ou qui favorise un vieillissement prématuré.

A travers son livre, elle nous présente des vigneron(ne)s rebelles (beaucoup sont français) qui ont adopté des techniques qui n’ont rien de moderne et qui font des vins possédant une âme ainsi qu’une véritable individualité। Avec des termes simples (merveilleusement traduit de l’anglais par Arnaud Pouillot), elle nous livre tous les secrets du monde vinicole, ses bonnes pratiques comme ses mauvaises (l’osmose inverse, les levures et les enzymes, la sciure de bois et les copeaux de chêne), les effets pervers de la mondialisation ! Sachez que ce livre est aussi un livre d’amour. Une amoureuse des vins peut-elle partager sa vie avec un homme qui n’aime pas « boire » ?

Son livre raconte aussi le parcours exceptionnel d’une femme, dotée certes de grandes capacités olfactives, et qui n’était pas prédestinée dans le monde du vin ! Devenue journaliste par hasard, elle a été récompensée par un prix de la James Beard Foundation (les « Oscars de la cuisine » selon le magazine Time), et son blog, alicefeiring.com, a fait partie de la sélection du magazine Food & Wine। Elle habite à New York.

Si après lecture, vous avez envie de goûter à des vins authentiques, voici les coordonnées de 4 vignobles :
Philippe Pacalet en Bourgogne (courriel Philippe.Pacalet@wanadoo.fr )
Pierre et Sophie Larmandier-Bernier en Champagne
Catherine Roussel et Didier Barrouillet, en Tourraine
Clos Roche Blanche en Tourraine

Hors pistes gourmandes

« Hors pistes », au Centre Georges Pompidou explore le territoire de l’image contemporaine sous toutes ses formes et désigne pour chaque édition un(e) invité(e) représentatif(ve) de l’esprit transversal de la manifestation. A partir de ce soir et durant 10 jours, vous aurez à la fois à boire et à manger !

Cette année, c’est le chef Inaki Aizpitarte qui en est l’invité d’honneur. Passionné de cuisine et d’art, il avait déjà dès l’ouverture de MAC VAL (musée d’art contemporain de Vitry) développé avec Laurent Chareau, Benjamin Pelletier et Gilles Stassart un lien entre cuisine et art, en proposant des recettes en résonnance avec les expositions de l’époque. Depuis 2006, il se consacre à son propre restaurant Le Chateaubriand où il cuisine avec fouge, passion, de manière décalée, relayée par une équipe de « bad boys » en salle qui défilent assiettes en main, flirtant avec le tableau d’art contemporain.

Dans « Hors pistes », il vous propose des vidéos culinaires d’artistes (via lactea / cabillaud, trévises, réglisse, framboises des bouchées doubles / jardinière de légumes/ la charlotte aux fraises…) et des animations gourmandes en guise de mise en bouche.

Samedi 20 à 17h, vous serez invité à une « conversation autour d’un food design ». Si le « design » permet la « transformation des conditions existantes en de meilleurs », la « cuisine » est un terrain approprié et le « food design » un domaine fascinant d’explorations de goûts. Cuisinier et consommer sont des actes conceptuels, physiques, « expérimentales » qui demandent réflexion et qui souhaitent digestion.

Samedi 20, à 20h30, vous aurez droit à un concert de légumes avec le « Vienna Vegetable Orchestra » en écho thématique de la cuisine. Les musiciens jouent avec des instruments végétaux, des légumes taillés et sculptés : trompette poivron, marimba de radis, souffleur poireau. Bref, la matière de la terre croise celle du son au cœur d’une musique aux tonalités inédites.

Bref, un programme très riche avec des gâteaux qui explosent (Tartas), una musica da cucina, du poulet fiat…

Du 19 au 28 février 2010.

Salon de l’agriculture.

Si vous êtes en séjour à Paris entre le 27 février et le 7 mars 2010, ne ratez pas le Salon international de l’Agriculture à la Porte de Versailles. Vous allez découvrir et goûter le meilleure de la France !

Ce salon est une histoire bien française et existe depuis 140 ans. L'aventure commence par la création, en 1870, du 1er Concours général Agricole. Pour le Président de la République, comme pour les femmes et hommes politiques, la visite est incontournable !

Lancé depuis 1870, le Concours Général Agricole est un moment fort du salon, lui-même héritier des comices agricoles issus du XVIIIème siècle et du Concours « des animaux gras » ou « animaux de boucherie » inauguré en 1844 à Poissy.

Cette année encore, plus de 1000 exposants et 3500 animaux vous attendront. Les mauvaises langues rapportent que c’est le seul moment de l’année où les petits parisiens rencontrent de vraies bêtes !

Aïda, une belle vache Salers, est l'emblème du Salon International de l’Agriculture 2010। Elle pèse déjà 700kg à 4 ans. Avec une jolie robe rouge acajou et des cornes en forme de lyre, elle a paradé dans les rues de Paris il y a deux jours ! Vous pourrez la rencontrer au Pavillon 1.

Outre les produits et animaux de la ferme, le salon de l’agriculture est aussi une grande boutique où on peut faire ses courses (à boire et à manger), déguster aux terroirs (pavillon 3 et 7) de France et du monde entier.

Le livre de cuisine le plus cher du monde !

S’il fait partie des plus lourds (7 kilos), L’Art de Guy Martin aux éditions Minerva est à heure actuelle, le plus cher de tous les livres contemporains de cuisine, soit 750€ ! Pour ce prix, vous avez l’ouvrage en français, anglais et japonais.

Le livre est édité en série limitée, soit 3000 exemplaires numérotés pour les collectionneurs. Il est relié avec une nappe blanche du «Grand Véfour», présenté sous coffret et accompagné d’une paire de baguettes Christofle en argent.

Quand un photographe d’art et de mode japonais investit et s’approprie l’univers d’un grand chef, cela donne un livre «concept», avec des modes de découpages particuliers pour certains feuillets (pliés à la main), un travail de maquette mêlant hight tech et traditionnel avec certaines écritures à l’ancienne, des plats déclinés sous de très beaux, angles visuels…

Guy Martin a regroupé 63 recettes, alternant souvenirs d’enfance et recettes à la carte du restaurant, où les saveurs de l’Orient et de l’Asie sont aussi très présentes.
Thon et légumes, avocat assaisonné au wasabi et jeunes poireaux en salade, Bouillon de châtaigne, poire croquante, émulsion de cardamome, Foie gras de aux girolles acidulées et betterave, Pennes au caviar, tourteau et légumes, minestrone en salade et jus vert, Filets de sole panés aux chanterelles, céleri et dattes, jus aux épices douces...

Semoule au coco et cardamome, fine gelée de fenouil et fruits frais, Petits sablés à la farine de sarrazin, ganache jasmin, glace au chocolat et café, Ananas aux épices, jus de thé vert et yaourt infusé au poivre de Sichuan…

Ce livre a obtenu le prix spécial du jury 2009 aux « Gourmand world cookbook Awards » dans la catégorie Hall of fame.

Qui désire me l’offrir ?

Lets’ move with Michelle Obama

Michelle Obama vient de lancer aux Etats-Unis la campagne nationale de “Let’s move”. La cible ? Lutter contre l’obésité chez les jeunes, promouvoir une alimentation plus équilibrée dans les écoles, un étiquetage plus clair des aliments vendus et la pratique d’une activité physique. Cela se rapproche beaucoup du PNNS en France.

Pour mémoire, la first Lady des Etats-Unis n’avait pas hésité au mois de décembre à intervenir en personne dans une émission de télévision pour les jeunes, Sesame street pour délivrer ces messages, ni à planter un potager bio à la Maison Blanche dès sa prise de fonction, ni à mettre en valeur les produits bio.

Sa préoccupation est d’aider les parents et les jeunes à avoir de bons réflexes alimentaires, en étant très pragmatique, sans remettre en cause si l’alimentation des fast-food, ni les glaces et les gâteaux si prisés des enfants !

Pour découvrir tout le programme de Let’s Move

www.letsmove.gov

4-3-2-1…Crêpes

Pour honorer ce jour de mardi gras par les crêpes et les réussir à coup sûre, le comité de la Chandeleur vous propose une recette inratable. L’astuce à retenir est 4-3-2-1 c'est-à-dire 4 verres de lait, 3 œufs, 2 verres de farine, 1 pincée de sel et c’est tout. La recette est pour 6 personnes.

Versez la farine tamisée dans un saladier, ajoutez la pincée de sel, cassez les œufs en son centre, puis ajoutez doucement le lait progressivement en tournant le mélange avec un fouet pour éviter la formation de grumeaux. La pâte obtenue doit être coulante.

Pour alléger la pâte, vous pouvez remplacer un verre de lait par un verre de cidre ou de bière.

Huilez généreusement votre poêle au moment de la confection des crêpes.

Vous pouvez ensuite déguster vos crêpes nature au sucre, à la confiture, de la pâte de chocolat ou plus sophistiquée.

Pour les crêpes normandes : farcir vos crêpes avec des pommes sautées au beurre, à la cannelle et flambé au calvados.

Pour les crêpes Suzette : faites un caramel avec 150g de sucre. Dès que le caramel se forme, ajoutez le zeste émincé d’une orange, 50g de beurre, ¼ l de jus d’orange et une bonne rasade de Cointreau. Dès ébullition de cette sauce orange caramel, faites tremper vos crêpes, puis pliez-les en quatre. Servez-les crêpes nappé de sauce. Vous pouvez les arroser de nouveau avec de la liqueur de Cointreau !

Pour ceux qui aiment les crêpes salées, pensez à les farcir avec du jambon emmental, du chèvre fondu avec des morceaux de poires et des noix, des crevettes dans une sauce béchamel parfumé aux fines herbes….

Mardi gras

En France, c’est aujourd’hui mardi gras, synonyme de dégustation de beignets et de crêpes ! C’est surtout le jour annonciateur du carême chez les chrétiens, période de jeûne de 40 jours entre le mercredi des Cendres (symbolisant le retour biblique d'Adam à la poussière) et le jour de Pâques (résurrection du Christ).
Avant cette période de privation, il était de coutume de faire la fête et de manger "gras". Le Carnaval était représenté par un mannequin grotesque que l'on brûlait le mercredi des Cendres, premier jour du Carême. D’ailleurs, le mot carnaval évoque cette période d’abstinence puisque la racine, tirée du latin « carne levare » signifie « enlever la viande ». Le jour du carnaval, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés. Un des plus célèbres en France est de carnaval de Dunkerque । Les réjouissances durent jusqu’à la fin du mois de février !

Instituée par les chrétiens de la Rome antique, la fête du mardi gras aurait été elle-même calquée sur les fêtes des calendes de mars, durant lesquelles les pâtisseries et les déguisements étaient déjà de rigueur. Comme la fête rassemblait une foule immense, il fallait confectionner des pâtisseries bon marché à préparations rapide. Il faillait surtout utiliser les réserves de beurre, huile et œufs, avant les 40 jours de jeûne qui allaient suivre. D'où la tradition des beignets, des gaufres, des crêpes et autres déclinaisons régionales : merveilles du Sud, bottereaux d'Anjou, bugnes du Lyonnais…

La banque du miel

Depuis une dizaine d’années, on a noté un effondrement des colonies d’abeilles dans le monde. Or, cette disparition des abeilles constitue une véritable catastrophe pour nous, tant les abeilles nous sont utiles. Elles fécondent l’environnement. Sans elles, il n’y a plus ni fleurs, ni fruits, ni vie.

En 2004, alerté par ce drame, Olivier Darné, plasticien et apiculteur, a mis sur pied en 2004 un programme de pollinisation urbaine, afin de protéger les abeilles de l’épandage des pesticides en zone agricole, cause probable de leur grande disparition. Le pari est réussi car les abeilles des villes produisent plus de miel que les régions rurales. Les fleurs des jardins publics, les balcons fleuris et les étalages de magasins de fleurs offrent un environnement plus sain à nos abeilles.

Afin d’encourager le plus grand nombre à sauver les abeilles, il a crée la Banque du miel. Il s’agit d’un dispositif artistique qui développe un outil financier : le compte épargne abeille. Grâce à celui-ci, on investit dans un service public de pollinisation, mécanisme d’intérêt général.

L’argent des sociétaires est collecté et réinvestit dans une installation artistique arbitrant une ruche ou dans le travail d’un apiculteur qui le rendra à la Banque du miel en miel à partager et en pollinisation.

www.banquedumiel.org

Mur aromatiques vertical

Vous avez toujours rêvé d’avoir à porté de main du basilic frais, de la menthe fraîche, du thym, de la ciboulette, du persil….alors que l’espace vous manque ! Optez pour une culture verticale à l’image des murs végétaux de notre artiste français Patrick Blanc dont le monde entier s’arrache (mur végétal au musée de Quai Branly à Paris ; au BHV à Paris, au Siam Paragon à Bangkok, Séoul, New York…).

Plantez vous aussi vos plantes aromatiques sur le mur de votre cuisine, grâce aux pots verticaux de Flowerbox. De plus, vous avez la possibilité d’avoir des plantes bio.

L’idée est simple : des plantes, un substrat végétal, un savoir faire permettant de fournir aux plantes l’eau nécessaire à leur croissance sur des supports variés et originaux.

Il ne vous reste plus qu’à choisir vos plantes aromates, la couleur et la forme de leur support !

Gourmands World Cookbook Awards

A la veille de l’ouverture du premier Paris Cookbook Festival au 104 à Paris, les Gourmands World Cookbook Awards ont décerné au livre « God’s Cookbook », le grand prix du meilleur livre de l’année 2010 publié par la fondation Arcady en Suisse devant une salle bien remplie. Au total, les livres de 136 pays ont participé à cette compétition gratuite et ouverte à toutes les langues.

Parmi les autres 89 récompenses attribuées, deux couronnent les livres français : le grand prix de la gastronomie française a distingué Jean-Claude Renard pour Les grands chefs par le menu (Flammarion), tandis que Nature : simple, sain et bon, d’Alain Ducasse (Editions Alain Ducasse) a été couronné “meilleur livre de santé du monde”.

Depuis 15 ans, les prix Gourmands récompensent chaque année les meilleurs livres de cuisine et de vin। Ils récompensent et honorent ceux et celles qui « cuisinent avec les mots », aident les lecteurs et amateurs de gastronomie à trouver les meilleurs livres.

Mon livre, « A la table du rêve dans le Pavillon Rouge » aux éditions Jean Paul Rocher est primé meilleur livre de cuisine chinoise en France, et classé en deuxième position pour le meilleur livre de cuisine chinoise du monde ! L’excellent livre suisse « Food Scape, Swiss Chinese Cultural explorations » édité par Margrit Manz et Martin Zeller était passé devant moi !

Pour découvrir les autres auteurs primés et leurs livres, rendez-vous sur le site www.cookbookfair.com qui présente la liste des lauréats, classée par pays.

Durant ce weekend, j’aurai le plaisir de vous retrouver au Paris Cookbook festival sur le stand de mon éditeur au stand C2. Ce premier salon du livre gastronomique sur Paris est pensé par son président Edouard Cointreau pour que chacun s’amuse selon sa curiosité et ses goûts. Et le programme est alléchant : rencontrer les auteurs français et étrangers, assister aux démonstrations culinaires (24 chefs français, 26 chefs étrangers des 4 coins de la planète), assister aux conférences. Pour autant, les enfants ne sont pas oubliés !

Les démonstrations culinaires seront un élément fort de ce festival. Au-delà de la recette, les chefs vont exprimer leur culture, leurs source d’inspiration et leur créativité .C’est la première fois qu’un salon réunisse autant de chefs étrangers. Je vous fais grâce des chefs français, vous les connaissez déjà. Pour les chefs étrangers, vous avez par exemple le chef Geir Skeie de Norvège (Bocuse d’or 2009) ; le chef Wan, ambassadeur de la cuisine de la Malaisie ; les chefs indiennes Jigyasa & Pritibha ; le chef Hassam M’Soul qui met en avant sa cuisine marocaine moderne ; la chef Rustiee Lee, très célèbre à la télévision anglaise qui va vous initier au goût de la cuisine caribéenne ! Pour les autres, consulter le programme !

Sandwich & snack show

Il est tenu, le 10 et 11 février 2010, la 11ème édition du Sandwich & Snack show। Le plus grand salon en France consacré à la consommation nomade. Le marché est en pleine forme avec 9% de croissance en 2009. L’innovation des produits alimentaires joue sur les aspects santé, bien-être, praticité, développement durable (surtout les emballages). Les coûts restent encore chers ! Les fournisseurs ne font que reprendre les idées tendances lancées par les foodistas : smoothies, cupcake, bagels, sandwich végétariennes. Le snacking déjà présent dans la restauration commerciale a fait son entrée aussi dans la restauration collective, qui offre de plus en plus des ventes à emporter.

Mon intérêt s’est porté sur le snacking des chefs. Les chefs avaient comme contrainte de proposer un menu à moins de 10€ TTC en restant qualitatif, innovant et surprenant.

L’idée diététique était défendue par François Gagnaire (son restaurant est au Puy en Velay). Comment calculer la valeur énergétique des aliments ? Quelles sont les astuces pour réguler l’appétit et faire un snacking équilibré ?

L’idée ethnique était défendue par Gilles Chouckroun, chef et patron du restaurant MBC à Paris. Il utilise les produits d’ailleurs, des préparations inspirées de traditions culinaires différentes pour ouvrir les horizons du snacking.

L’idée hors de prix était défendue par Jacques Pourcel (restaurant Jardin des Sens à Montpellier, et restaurateur pour la France au Pavillon France lors de l’exposition universelle à Shanghai). Il défend que le snacking peut aussi à être servi sur une « Grande table ».

L’idée tendance était défendue par Thierry Marx (château Cordeillan Bages à Pauillac et consultant à lui tout seul). Pour mémoire, il avait relooké le snacking du parc Disney.

L’idée bio était défendue par Laurence Salomon, Restaurant Nature & Saveur à Annecy. Elle a utilisé les produits entièrement bios, du pain à la garniture en passant par le packaging. Ses connaissances de naturopathe apporte un plus santé et goûts à ses créations.

Il est annoncé que toutes leurs réalisations seraient disponibles sur le site du Sandwich & snack show

Le marché du sandwich en France

La conférence d’ouverture du Salon Sandwich & Snack Show était consacrée au sandwich présenté par le cabinet Girafood Conseil avec les observations suivantes :

Il est vendu en 2009 plus de 1,960 milliards de sandwichs tous points de vente confondu avec un chiffre d’affaires de 6,33 milliards €. Pour mémoire, on vend plus de sandwich que de hamburger !

Le temps consacré au repas hors domicile se réduit. De 1h38 minutes en 1975, il est passé aujourd’hui à 21 minutes.

L’offre de la restauration rapide a évolué en 10 ans, passant de la « malbouffe » à des produits plus variés, équilibrés et sain.

En plus du sandwich bien français, d’autres offres alternatives sont arrivées avec les pâtes, les salades, les pommes de terre. Ces concepts se développent rapidement sur le territoire national.

La restauration rapide française monte en gamme, avec des offres types comme Cojean, et des chefs étoilés comme Bocuse, Veyrat. D’autres acteurs étrangers s’implantent en France, comme le Subway.

Les français sont plus attirés par la qualité du produit que par les prix. Les sandwichs « low cost » lancés par Goutu en 2008 remportent qu’un succès mitigé.

Le prix moyen d’un sandwich a reculé de 4,8%. Il est de 3.23€. Le consommateur a de plus en plus de faciliter à le trouver partout, au moment où il en a besoin.

Boutiques éphémères

Avez-vous noté que Paris est en train de devenir la capitale des boutiques éphémères ? Ces boutiques ouvertes pour quelques semaines ou quelques mois ? Sur la restauration, cela avait commencé en 2008 lorsque Disney avait ouvert une boutique en plein cœur de Paris à Noël pour vendre ses bûches à édition limitée signées par 3 peoples ! C’est donc le concept à la mode, un besoin des marques pour s’adresser directement au consommateur, une nécessité accrue de faire vivre des expériences inédites au public pour entretenir un lien avec lui, une envie de créer un buzz ou un test avant l’ouverture d’une vraie boutique !

Pour ce mois de février, vous avez « My pop up store » qui célèbre la Saint Valentin (47 rue vieille du Temple). Le store sera ouvert le dimanche 14 février inclus. Le lieu est habillé de rose avec une dizaine de marques dont les champagnes Billecart Salmon au milieu de la lingerie et les accessoires de Yoba. Vous êtes invités bien sûre à la dégustation. Une dégustation fait entrer toujours les clients potentiels qui se laissent ensuite capter par les autres produits.

Nestlé, le leader du chocolat, donne vie à sa table de dessert du 13 au 27 février 2010 au 40 rue Verbois. La marque vous propose un espace de dégustation de chocolats chauds, de gâteaux, de fiches recettes et une zone pour acheter les produits de la marque et des ustensiles. Des cours gratuits seront proposés aux enfants autour des mousses et des macarons. Trish Deseine donnera aussi ses astuces extrait de on ouvrage « C’est fort en chocolat » publié chez Marabout en collaboration avec Nestlé Dessert !

Macarons Yazbukey

Pour la saint Valentin, jour des amoureux, Ladurée s’est associé à deux princesses Ottomanes, deux jeunes créatrices, Yaz et Emel qui ont crée Yazbukey en 2000 ! Histoire d’amener un peu de romantisme orientale dans un macaron au goût de cerise noire, logé dans une boîte un écrin au rose rococo !

Depuis 10 ans, les deux sœurs ont crée un univers de bijoux fantaisies qui s’apparente à la friandise. Leurs créations sont vendues dans le monde entier (A Paris, chez Colette !) et trustent les pages des magazines fashion. Pour la petite histoire, ces deux sœurs sont descentes du roi d’Egypte Mehmet Ali Pasha. Yaz était née à Istanbul, Emel au Caire !
www.yazbukey.com

Paris Brest ou Paris New York

Le Paris Brest, voilà une pâtisserie bien française qui revit à nouveau grâce à la créativité des chefs ! Il est présent partout। Pour ceux et celles qui ne connaissent pas le Paris Brest, il s’agit d’une pâtisserie en forme de couronne à base de pâte à choux coiffée d’amandes effilées, garnie d’une crème mousseline pralinée.

La forme de Paris Brest est inspirée de la forme d’une roue de bicyclette en référence à la course créée il y a juste un siècle. Vous pouvez l’acheter en portion individuelle ou en taille familiale !

L’histoire raconte que c’est un pâtissier de Maison Lafitte ; Louis Durand, qui crée cette pâtisserie en 1910 en hommage à la course cycliste entre Paris et Brest créée en 1891. Sa boutique se trouvait sur le parcours de la course. Certaines sources parlent de l’invention non pas par Louis Durand, mais par la maison Bauget à Maisons Laffitte toujours en 1891 ! Cette maison Bauget existe d’ailleurs toujours.
Une mention sur la devanture de la maison Durand indique que Durand est l'"inventeur du Paris-Brest"। Pour la petite histoire, la maison Bauget est située également avenue de Longueil, exactement de l'autre côté de la rue par rapport à la maison Durand !

Le Paris Brest dont on parle le plus en ce moment est celui de Philippe Conticini dans sa « Pâtisserie de rêve » rue du bac (4.80€ pièce !). Il a respecté la forme de la roue non pas en un seul cercle dessiné par la poche à douille, mais en formant « des choux » collés les uns contres les autres en forme circulaire. Pour la crème mousseline, il l’a simplement allégé. A la crème mousseline traditionnelle composée de beurre crémé, de crème pâtissière et de praliné noisette, il a remplacé le praliné de noisette par un coulant de praliné en réduisant la quantité de beurre !

Sébastien Bauer, pâtissier chez le célèbre salon de thé Angelina, rue de Rivoli propose son Paris-New York en remplaçant sur la pâte à choux les amandes effilées par des noix de pécan (6,30€ la pièce) !

Un bon Paris Brest s’apprécie par le croquant de la pâte à choux, sans être imbibée par la crème. Pour cette raison, les vrais puristes préfèrent le commander au restaurant où le montage de la crème se fait au dernier moment !

Recette du Paris Brest

Pour une 15zaine de Paris Brest.

La pâte à choux
200g de beurre
250g de farine
25g de sucre
1/2 litre d’eau
8 œufs
1 pincée de sel
50g amandes effilées

Dans une grande casserole, ajouter l’eau, le beurre, le sucre et le sel.
Porter à ébullition.
Dès que le mélange boue, ajouter en une seule fois la farine tamisée et tourner avec une spatule jusqu’à la formation d’une pâte qui de détache de la casserole.
Cuire la pâte sur le feu doux pendant 3 minutes.
Hors du feu, ajouter œuf après œuf en l’introduisant dans la pâte.
Au fur et à mesure de l’introduction des œufs, la pâte devient souple.

Beurrer une plaque, coucher avec une poche à douille la pâte à choux en dessinant des cercles de 15 cm de diamètre. Saupoudrer dessus d’amandes effilées. Bien espacer les cercles car la pâte double de volume à la cuisson.

Cuire les Paris Brest pendant 30mm à 180°C.


La crème mousseline
1 litre de lait
8 jaunes d’œufs
200g de sucre
125g de farine
250g de beurre
100g de pralin

Bouillir le lait dans une casserole.
Dans un saladier, blanchir les jaunes d’œufs et le sucre. Puis ajouter la farine en mélangeant bien.
Verser dans l’appareil obtenu le lait chaud, en fouettant bien.
Remettre le mélange obtenu dans la casserole et faire épaissir la crème pâtissière sur le feu en tournant avec une spatule en bois.
Après ébullition, réduire le feu et faire cuire 3 mn sans cesser de tourner.
Laisser tiédir la crème pâtissière, puis incorporer le beurre en pommade et le pralin en mélangeant bien. La crème mousseline est prête à l’emploi.

Montage
Couper chaque Paris Brest en son milieu.
Enlever le « chapeau », puis garnir la base généreusement de crème mousseline avec une poche à douille cannelée.
Remettre le « chapeau ».
Poudrer de sucre glace.

Pour varier les goûts, vous pouvez
Remplacer les amandes effilées par des noix de pécan, des graines de sésame, des pistaches…
Ajouter des morceaux de fruits frais dans la crème comme des dès de mangue, de fraises, de kiwi…
Remplacer l’extrait de praliné par la vanille !

Par exemple, ma version Rapsodie d’été
Je prépare une couronne de pâte à choux, avec des amandes effilées.
Pour la crème, J’ajoute à la crème pâtissière, 1/3 de crème chantilly.
J’enrichi cette crème avec des morceaux de mangues bien mûrs, et du basilic frais émincé.
Je termine de décorer avec des fleurs de glycine

A la table du Rêve dans le Pavillon Rouge

Maintenant que vous avez lu mon livre « A la table du Rêve dans le Pavillon Rouge » édité chez Jean Paul Rocher Editions, il ne vous reste plus qu’à déguster les mets évoqués. Pour cela, il faut prendre l’avion pour Pékin et vous rendre au restaurant Jin Lai Yu Xuan 来今雨轩. Il est situé dans le parc Zhongshan, juste à droite de la Cité Interdite.

C’est le seul restaurant à Pékin qui sert des mets évoqués dans le roman le « Rêve dans le Pavillon Rouge ». Les prix de ces banquets pour 10 personnes vont de 4000 yuan à 10 000 yuan. Soit entre 400 et 1000 €. Même à 40 ou 100€ par personnes, ces prix ne sont pas à la porté de tous les chinois. En effet, le salaire mensuel moyen est de 3000 yuan soit environ 300 € ! Il est impératif de commander son banquet au moins une semaine à l’avance, pour permettre au chef cuisinier de réunir tous les ingrédients rares. A ce prix, vous aurez droit à un salon particulier et il faut penser à rajouter les dépenses liées aux boissons, alcoolisées ou non.

Voici la composition du banquet le plus onéreux à 10 000 yuan (1000 €) !

来今雨轩红楼梦宴菜单
Menu du banquet « Le Rêve dans le Pavillon Rouge », Restaurant Jinlaiyuxuan

冷菜
Entrées froides

彩拼十围碟
Assortiment d’hors d’œuvre de dix petites assiettes en cercle
四干果
Assortiment de quatre fruits secs

热菜
Plats chauds

清汤燕菜
Potage claire aux nids d’hirondelles
鸟龙戏球
Oiseaux et dragons jouant à la balle (il s’agit de quenelles de viande haché de fruits de mer et de poulet, disposées autour d’oiseaux et de dragons en légumes sculptés)
茄糟油
Terrine d’aubergine
怡红祝寿
Bonheur pour souhaiter la longévité (il s’agit de pain à la vapeur, en forme de pêche, symbole de longévité)
雪底芹芽
Céleri caché sous neige (il s’agit de très jeunes pousses de céleri sauté couleur crème)
清蒸石班鱼
Poisson épinéphèle cuit à la vapeur
牛孔蒸羊羔.
Fœtus de mouton cuit au lait et à la vapeur
扒驼掌
Paume de chameau braisé
鸡髓笋
Soupe de bambou tendre comme le poulet
鸡丝蒿子杆
Poulet émincé à l’armoise


汤
Soupe

酸辣五菜丝
Soupe aigre et pimentée aux juliennes de légumes


主食
Plats principaux

冬菜肉包
Petits pains farcis au porc et aux pousses de bambou
碗豆黄
Gâteau de farine de pois
踏雪寻梅
Abricots cachés sous neige (il s’agit de quartiers d’abricots sucrés, rafraîchis dans de la glace pilée)
蟹肉蒸饺
Raviolis aux crabes cuits à la vapeur
枣泥山乐糕
Gâteau d'igname à la marmelade de jujube
杏仁豆腐
Fromage de soja tendre aux amandes
西瓜果盅
Pastèque sculptée


Ce restaurant était construit en 1915 dans les jardins de la cité interdite, dans une architecture traditionnelle chinoise avec ses pavillons, des jardins, ses arbres, ses corridors, ses plans d’eau. L’enseigne du restaurant était calligraphiée par le président de l’époque, monsieur Xu Shichang 徐世昌.Son nom Jin Lai Yu Xuan 来今雨轩 se traduit par « les vieilles pluies et les nouvelles pluies » et fait référence à une histoire réelle.

Durant la dynastie des Tang, le poète Du Fu 杜甫vivait à Xian alors capitale de l’empire. Ses œuvres littéraires étaient très appréciées par l’empereur Xuanzong. Beaucoup voyaient en Du Fu un futur grand homme d’état et le fréquentaient par intérêt. Mais ce dernier refusa ce destin brillant et préféra vivre de sa poésie, et pauvre !. Ses « nouveaux amis » ne comprirent pas son choix et se détournèrent de lui. Très malade et presque ruiné, seuls ses « anciens amis » continuaient à le fréquenter. Voyant sa situation, le peuple commenta les faits, en disant que seules les «vieilles pluies » le connaissaient encore, alors que les « nouvelles pluies » se détournèrent de lui. Depuis ce jour, cette expression est passée dans le parler populaire pour qualifier les relations amicales sincères et désintéressées. Le nom du restaurant évoque le lieu de rencontres d’amis sincères !


来今雨轩, 中山公园内
Restaurant Jin Lai Yu Xuan, à l’intérieur du Parc Zhongshan
电 téléphone 66056676

Fleurs de curcuma

Grâce à David Servan Schreiber, nous avons tous découvert la poudre de curcuma issue de la racine et du rhizome de curcuma. Mais savez vous vous que ses fleurs se consomment aussi ? La meilleure manière de les consommer est crue en salade, pour bien préserver leur croquant et leur parfum légèrement sucré et safrané. Il s’agit encore d’un produit rare car sur Paris, il est plus facile de trouver la poudre que la fleur, à moins d’en planter directement dans son jardin ou sur son balcon. En effet, les pots de fleurs de curcuma commencent à faire leur apparition chez les fleuristes et dans les jardinières.
Pour mémoire, le curcuma apparaît en 3000 avant JC dans les traités médicaux assyriens. Il est encore utilisé de nos jours par les médecines traditionnelles indiennes, chinoises, islamiques. Son action anti-inflammatoire sur le système cardio-vasculaire diminue le risque d'AVC et de problèmes cardiaques. Agit contre le diabète car il réduit l'excès de sucre dans le sang et atténue les dommages qu'il provoque. Ses polyphénols seraient neuroprotecteurs. Bonus : traite les troubles digestifs, l'arthrite et les problèmes ­hépatiques.
Son action est renforcée par le poivre.

Bon appétit

Comment faire passer de manière ludique les messages sur l’importance d’une bonne alimentation auprès des jeunes de 9 à 14 ans ? La Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris a trouvé la solution en proposant une exposition, intitulée « Bon appétit » centrée sur une série de jeux et d’expérimentations ludique et festive pour comprendre l’appétit et l’équilibre alimentaire organisée autour de 5 grands thèmes :

Pourquoi manges-tu ?
Bien dans ton assiette.
Le goût des autres.
Enquête sur les aliments.
Une faim citoyen.
Ainsi, à travers ces différents thèmes, l’exposition aide les jeunes visiteurs et leurs parents à faire le tri dans la multiplicité des recommandations et des messages liés à l’alimentation. L’exposition replace au cœur du sujet, la commensalité, c’est-à-dire la pratique conviviale de la table.

Par exemple, une « table parlante » propose aux visiteurs, après avoir déterminé son âge et son sexe, de découvrir ce qui le pousse à manger. Une grande assiette interactive et mouvante, sur laquelle il se place lui permettra de trouver son équilibre alimentaire. Plusieurs animations proposent de découvrir les goûts des aliments à travers des aliments mystères, de se familiariser avec les quantités de sel, de sucre et d’huile à ne pas dépasser quotidiennement. Ils pourront même comparer leurs habitudes alimentaires aux pratiques des autres pays du monde.

A la Cité des Sciences, Paris, du 2 février 2010 au 2 janvier 2011
www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/bon-appetit/

Sucette en chocolat !

Jadis et Gourmande, producteurs d’idées en chocolat a crée pour la Saint Valentin, entre autres, deux produits pour les amoureux coquins ou passionnés.
La sucette en chocolat noir, 71% de cacao, et au chocolat au lait à 31% de cacao, avec inscription « Toi » sur l’un, et « Moi » sur l’autre ! 3.70€.
Pour ceux et celles qui ont du mal à exprimer leur flamme, La Boîte des amoureux qui contient 8 mini-tablettes (4 chocolats noirs et 4 au lait) avec des messages qui feraient fondre votre moitié ! 9.30€.
www.jadisetgourmande.fr

Le chocolat de la Saint Valentin, un aphrodisiaque ?

La rose avec le chocolat sont les cadeaux rituels de la Saint Valentin. Il faut reconnaître que le chocolat a une réputation aphrodisiaque. Cette croyance date de l’époque aztèque quand les espagnols découvrirent que le roi Moctezuma buvait jusqu’à 50 tasses de « tchocoalt » pur pour se préparer à honorer son harem. C’était un chocolat très épicé, loin de notre breuvage actuel, avec beaucoup de poivre, de piment et clou de girofle (qui complètent l’action du chocolat). Depuis son introduction par les espagnols en Espagne en 1527, le chocolat est passé en version sucrée par l’adjonction de sucre, de vanille, de crème et de lait !
C’était devenu la boisson préférée des courtisanes au XVIIème au XVIIIème siècle। Dans son Traité des aliments en 1702, Louis Lemery précise au sujet du chocolat : "Ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus."

Qu’en est-il réellement de la réputation d’aphrodisiaque du chocolat ?

Le chocolat contient trois substances : la caféine, la théobromine et la phényéthylamine, qui pourraient conforter ce mythe. La caféine agit comme un stimulant, la théobromine stimule le muscle cardiaque et le système nerveux. Et la phényéthylamine est réputée (aucune preuve concluante n'existe pourtant) comme étant un modulateur d'humeur et un antidépresseur.
La combinaison de ces trois substances donne un aliment tonique et de volupté qui accélère votre rythme cardiaque, et vous rend euphorique et légèrement étourdi.
Mais le chocolat à lui seul ne suffit pas, encore faut-il un sentiment d’amour, et un environnement propice pour son expression ?

Le Macaron d’amour de Dalloyau

Dalloyau a imaginé un macaron en forme de coeur qui renferme un coeur moelleux de cacao, et est garni d’une crème au praliné et d’un chocolat intense. 12€ la pièce tout de même !

Si vous n’êtes pas fan de chocolat, gardez toujours l’idée du cœur avec « Mon petit Chou ». Un Saint honoré dédicacé aux amoureux, avec une chantilly onctueuse ponctuée de framboises fraîches ! 19€ la pièce tout de même !
Vous pouvez les tester dès le 5 février 2010.
www.dalloyau.fr

Les chocolats coquins de Jean-Paul Hévin

Pour la Saint Valentin, l’artiste chocolatier Jean Paul Hévin a crée 3 bonbons de chocolats que vous retrouvez dans les assortiments :
Amour : chocolat au lait garni d’un caramel au lait d’amandes Earl Grey, avec impression de traces de rouge à lèvres !
Rouge Cœur : bi-texture avec un praliné aux amandes et noix de coco grillée, et de la crème de noisettes, en forme de cœur
Kiss : chocolat noir bicouche avec une ganache amère et un caramel moelleux poire vanille.
Vous pouvez composez votre assortiment vous-mêmes avec les autres « perles noires » disponibles !
23.40€ pour 140g.
www.jphevin.com

La politique en pot

Créer une gamme de confitures dont les saveurs rappellent les caractères des femmes et des hommes politiques ? Il n’y qu’en France qu’une telle idée puisse se concrétiser !

Alain Furet a donc crée l’événement avec la sortie de 14 pots de confitures consacrés aux politiques. Ses recettes de confitures, dédié à celle ou à celui qui a animé la scène politique sont censées rappeler les traits spécifiques des politiques comme le mélange mi-figue mi-raisin pour la spéciale François Bayrou, ou la gelée de gingembre et cannelle, douce et piquante pour la spéciale Ségolène Royale.

Au-delà de l’aspect marketing de cette démarche, il y a un savoir faire exceptionnel et créatif. La confiture dédiée à José Bové est à base de courgette, poivron, cannelle et noix, celle de Jacques Chirac, à base de pomme et de bière, celle d’Olivier Besancenot à base de pomme et de Ricard, et celle de Martine Aubry, à base de gelée de roses aux pépites de chocolat !

Le spécial président, sans nomination est aux couleurs du drapeau français, avec confiture de framboise, chocolat blanc, gelée de curaso

Lamison Furet Tanrade, au 63 rue de Chabrol, Paris 10ème perpétue sa tradition de confiturier depuis 1728 !

www.lefuret-tanrade.com

La vie indienne en rosé

Voici une très bonne nouvelle pour les producteurs de champagne. En Inde, le champagne rosé, le « pink wine » est devenu la boisson à la mode. D’après la Wine Society of India, un dimanche réussi est « une journée ensoleillée où des amis sirotent un verre de rosé à une table de déjeuner ». En Inde, le champagne rosé élargit son marché des classes très élitistes vers la classe moyenne. Les spécialistes prévoient même une croissance de 48% des ventes entre 2008 et 2012 ! Il ne vous reste plus qu’à faire sauter le bouchon d’une bouteille de rosé (oui, mais du champagne rosé) accompagné de quelques samossas pour vivre la bollywood way of life !

www.thewinesocietyofindia.com

Les Symphonies pour les Soupers du Roy

C’est lors d’un dîner que j’ai découvert « Les Symphonies pour les soupers du Roy ». Il s’agit d’un recueil de pièces orchestrales spécialement crée pour accompagner le cérémonial du Grand Couvert à Versailles, lorsque le Roi dînait en public. L’histoire raconte que Louis XIV puis Louis XV choisissaient personnellement les morceaux qui seraient jouées durant le repas, par un vrai orchestre !

« Les Symphonies pour les soupers du Roy » sont l’œuvre la plus connue de Delalande Michel Richard. Musicien officiel à la Cour, il était surintendant de la musique de chambre de 1689 à 1719. Il était comblé d’honneur. Sa musique réalise une synthèse des styles français et italien. Lors de votre prochaine invitation, accompagnez votre dîner par cette musique. Vous verrez que même la saveur, même la manière de s’asseoir de vos convives deviennent plus royales !

Pour écouter un extrait