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Et si vous passez le dernier jour de l’année à dîner au restaurant l’Espadon de l’hôtel Ritz ? Comme chaque année, le restaurant propose un dîner de la saint Sylvestre dont le prix de vente est calqué sur les chiffres de la nouvelle année, soit 2011€ ! C’est le prix de réveillon le plus cher de Paris qui n’impressionne guère les clients. Comme à chaque édition, le restaurant de l’Espadon fait le plein ! Vous serez chouchouté, câliné et vous n’aurez plus de surprise sur votre addition. Les grands champagnes, vins et spiritueux en harmonie avec la grande cuisine de Michel Roth sont inclus dans le prix, servi dans un décor exceptionnel avec une animation exceptionnelle ! Partez en voyage avec la grande cuisine de Michel Roth, talentueux cuisinier qui est non seulement consacré Meilleur Ouvrier de France et même Bocuse d'Or, mais qui a également été couronné de deux étoiles au Michelin 2009.
Langoustine au caviar Beluga, nage rafraîchie au céleri
Saint-Jacques de plongée rôtie, bouillon coco curry, huile de citron
Croustillant de caille au foie gras, sauce gribiche truffée
Raviole de bar à la truffe blanche, émulsion d’oignons doux comme un chou farci braisé au diamant noir
Filet de chevreuil rôti aux poivres rares, boulangère de jeunes légumes et girolles
Chariot de Mont d’Or
Stalagmites glacées au parfum de mangue et à l’Ylang-Ylang
Etoile filante pralinée à l’orange et chocolat intense
Les grands champagnes, vins et spiritueux qui accompagnent le menu sont : Perrier Jouet Belle Epoque 2002, Meursault Santenots Marquis d'Angerville 2008, Corton Charlemagne H. Boillot 2008, Château Mouton Rothschild 2002, Porto Vintage Dow's 1970 en magnum, Champagne Laurent Perrier Cuvée Alexandra rosé 1998, Armagnac Ritz 1898.
Bonne et heureuse année 2011 !
www.ritzparis.com
Aux Etats-Unis, les cookies (type de pâte sablée) sont très en vogue durant les périodes de fêtes de fin d’année. Ils sont taillés en forme de cloche, d’étoiles, d’arbres de noël, de chaussette garnie…puis décorés avec un glaçage de couleurs. Ils sont servis à toutes les festivités gourmandes de noël. Les réceptions de la Maison Blanche respectent aussi cette tradition. Cette année, son chef pâtissier Bill Yosses, a décidé de créer le Boo cookie pour rendre un hommage au chien présidentiel.
Le président Obama, son épouse Michelle et les filles sont fous de ce chien d’eau portugais nommé Bo. Déjà l’année dernière, il avait droit aussi à sa propre chaussette suspendue au dessus de la cheminée, aux côtés de celles du couple présidentiel, et de Sasha et Malia. Bo rend la famille présidentielle très heureuse. Il est présent sagement aux cérémonies officielles.
Le Bo cookie, déjà un succès aux Etats-Unis, est présenté en deux versions, assis et debout. Dans les deux versions, Bo est habillé d’un magnifique collier rouge et blanc orné d’une jolie clochette !
Jusqu’à présent, vous avez suivi des cours de boulangerie et de snacking à la télévision. Désormais, grâce à l’ouverture de sa propre boulangerie, vous pourrez déguster en réel ses productions.
Quatrième génération d’une famille de boulangers et de pâtissiers d’origine normande, Gontron Cherrier est un garçon talentueux qui défend avec passion son métier via ses émissions de télévision, ses livres et sa société de conseil !
Dans sa boulangerie, on retrouve ses pains créatifs et ses gourmandises nomades. Dans son assortiment de pains, vous avez son pain de seigle au miso, une pita aux graines de nigelles, un pain de maïs aux sardines !
22 rue caulaincourt, Paris 18ème
http://gontrancherrierconseils.com/
Quel heureux hasard et quel bonheur ! C’est durant cette année de commémoration des 400 ans d’assassinat du bon roi Henri IV qu’il a retrouvé sa tête, toute sa tête ! Il est en projet d’une cérémonie grandiose, en la cathédrale de Saint Denis l’année prochaine pour que son corps retrouvé repose enfin en paix ! Même si cette année de commémoration arrive à son terme, vous aurez toujours la possibilité de mieux le connaître en vous rendant au château de Fontainebleau où une exposition lui est consacrée jusqu’au 28 février 2011.
Lui qui avait souhaité que tout paysan dispose d’une « poule au pot » le dimanche, pourquoi ne pas lui rendre hommage en servant ce plat emblématique sur votre table de noël, avec une touche chic et plus de modernité ! Pour cela, par rapport à la recette que je vous ai proposée en mars 2010, complétez les carottes par des patates douces, de potirons, les navets de quelques topinambours, puis glissez quelques lamelles de truffes entre la peau et la chair de la poule avant qu’elle ne mijote !
Toujours en son souvenir, arrosons les fêtes avec le Jurançon, ce nectar qu’il affectionnait tant. A sa naissance en 1553, son grand père Henri II lui aurait frotté d’une gousse d’ail ses lèvres de nouveaux né et lui aurait fait boire quelques gouttes de Jurançon, lui insufflant une vigueur et une fougue qui ne devaient plus le quitter ! Devenu adulte, Henri IV imposait le Jurançon comme vin de cérémonie de la cour, ainsi que le baptême de tous les princes de France avec une gousse d’ail et une goutte de Jurançon !
Susciter de nouvelles sensations visuelles et gustatives, bousculer les codes traditionnels de la cuisine. C’est le dada des «food designers ». Certaines idées sont encore en état de projet, d’autres sont déjà sur le marché, comme la délicieuse mille-feuille géant, dessert vanillé dessiné par Marc Bretillot, et vendu au bon marché.
Voici quelques exemples de création.
Clou en chocolat, noir poivré ou pimenté de Stéphane Bureaux, ou la version petite cuillère en chocolat ou en nougatine grâce au moule en silicone .
Domino d’emmental et chocolat noir sur biscuit de Constance Lainé.
Le papier de fruits, pour des origamis très gourmands de Delphine HuguetDeux parutions récentes nous permettent de comprendre cette nouvelle discipline.
Design culinaire de Stéphane Bureaux et Cécille Cau, éditions Eyrolles. La première partie nous décrypte cette nouvelle discipline et la deuxième partie nous présente les réalisations des designers du monde du moment.
Culinaire design, de Marc Bretillot et Thierry Beaumont, éditions alternative. Ce livre met à l’honneur l’itinéraire de Marc Brétillot en 40 projets, de ses premières expériences dans son atelier de Ménilmontant aux installations et performances au Palais de Tokyo, Designers’s day, Epicerie de Paris…). Lors du lancement du livre, j’avais dégusté aux créations de Marc Bretillot :
- un men de riz et de petites légumes servi dans un bouillon (un peu décevant !)
- un sablé au fromage, dont la forme est travaillée comme un bijou, incrusté de graines de courges pour rappeler les diamants (un peu dur, manque de beurre !)
- un smoothie de fruits rouge, excellent
Si vous désirez un chef à domicile pour vous concocter un men design, faites appel au service de Delphine Huguet http://huguetpourebullition.ultra-book.com
Voici une très belle exposition dans le majestueux réfectoire du couvent des Cordeliers qui tranche avec l’ambiance festive actuelle de Paris. Organisée par le Comité d’histoire de la ville de Paris, elle raconte la vie quotidienne des parisiens sous l’occupation allemande, entre 1940 et 1944. Elle vise à travers les textes, les objets et les photos, à montrer la Résistance et l’Occupation autrement en mettant en lumière d’ordinaire des parisiens. Même si toutes les sections sont intéressantes, j’ai passé plus de temps sur la séquence « Paris a faim ». Dès septembre 1940, le rationnement était de mise pour le pain, les pâtes, le sucre puis élargi en 1941 à toutes les denrées alimentaires ainsi qu’aux matériaux de chauffage, les vêtements, les chaussures, le tabac… Les tickets de rationnement étaient classés en 11 catégories, donnant droit à des prestations diverses. Les jeunes avaient une ration alimentaire plus importante. Ils avaient droit de plus à la distribution des biscuits vitaminés en classe.
Pour compléter ces rationnements officiels, certaines familles « privilégiées » recevaient des colis familiaux envoyés des campagnes, ou achetaient certains produits au marché noir, qui se développaient de manière vertigineuse dans la capitale. Dans cette atmosphère de pénurie, des longues files d’attentes se formaient devant des boutiques peu achalandées et le système D explosait. Ainsi, des poireaux étaient cultivés directement dans les jardins du Louvre par les œuvres du Secours national. Des restaurateurs et des particuliers élevaient poules et lapins directement dans les caves.
Un guide de la ménagère permettait à chaque famille de trouver ses repères et à gérer ses tickets de rationnement. Une affichette du syndicat de la boucherie du département de la Seine indiquait les portions de viande à servir à chaque consommateur, soit 120g avec os ! Une autre, destinée aux restaurateurs et aux brasseries énumère ce qui peut être servi au client qui n’a droit qu’à un potage ou un hors d’œuvre, un plat de viande garni (90 gammes) et un dessert (hors pâtisserie ». La viande ne pouvant être servi qu’au déjeuner.
Cette restauration était fréquentée majoritairement par les hauts gradés allemands, grâce au taux de change favorable fixé par l’occupant (1 Reichsmark vaut 20 francs, alors que le cours était fixé à 12 francs avant la guerre !).
« Paris 1940-1944, le quotidien des Parisiens sous l’occupation » jusqu’au 9 janvier 2011.
Réfectoire des Cordeliers, 15 rue de l’école de médecine, Paris 6ème. Entrée gratuite.
Pour vous qui hésitez encore sur votre bûche de noël. Voici mes préférés :
Rondin de bûche de Camille Lesecq
J’ai adoré son macaron détox ! Depuis, je reste en alerte sur ses créations. Son « Rondin de Bûche » à base de crème et mousse de chocolat avec des pépites de trompettes de la mort confites au citron est une tuerie ! Non seulement il respecte le thème traditionnel de noël, mais il apporte une touche de modernité dans son travail.
La seule contrainte est d’aller le déguster en exclusivité tout le mois de décembre au restaurant Le Dalí, 228, rue de Rivoli, 75001 Paris où il travaille !
www.meuricehotel.fr
Conte de Noël de Hugo & Victor
Hugo & Victor fait parti des bonnes pâtisseries, qui relookent toutes les recettes traditionnelles pour les mettre encore plus en valeur. Ce qui m’a séduit dans cette bûche, c’est qu’elle imite à merveille un ouvrage de la Pléiade, avec un seul conte de noël, celui de la gourmandise ! Le petit plus, il est sans gluten, à base de mousseux au chocolat du Pérou, praliné d’amandes, mousse au chocolat de Tanzanie !
Hugo & Victor, 40, bd Raspail, 75007
Garden Party de Pain de sucre
Ce qui m’a attiré chez Pain de sucre, ce sont les petites verrines gourmandes très colorées à l’ouverture ! Depuis, j’ai découvert et goûté (presque) à toutes leurs créations. Parmi les bûches proposées cette année, j’ai noté le Garden Party, bûche avec une forme de rectangle géométrique à base de pistaches d’Iran (au goût exceptionnel, viennent se marier la rhubarbe, la pomme verte, la coriandre et le citron vert : un mélange détonnant parfaitement équilibré.
Bûche Garden Party,
Pain de Sucre, 14, rue Rambuteau, 75003 Paris. www.patisseriepaindesucre.com
La fée des Bois de Dalloyau
J’ai adoré leur bûche de l’année dernière, habillée d’une dentelle de chocolat telle fragile que la maison a réédité cette année. Je suis tombé de plaisir sur cette bûche « La fée des Bois » parsemée d’étoiles et de poudre scintillante. C’est une bûche qui rappelle le monde merveilleux des rêves d’enfance, plutôt pour les petites et pourquoi pas grandes filles !
Cachés sous les paillettes, une meringue, un biscuit à la framboise et une crème chocolatée. Caramel et yuzu réveillent le palais à la façon d’un coup de baguette magique…
Bûche La Fée des Bois, Dalloyau. Points de vente sur www.dalloyau.fr.
J’ai fait la connaissance de Martine Camillieri au salon du livre de Périgueux, et j’ai adoré son dernier livre « Je sais cuisiner pour mes doudous ». C’est à la fois ludique, pédagogique, joyeux et éducatif !
Elle présente sa nouvelle exposition « la minuscule cuisine des doudous » au Musée en Herbe en partenariat avec la Milk Factory, laboratoire de création de la collective des produits laitiers.
12 photographies issues de son ouvrage « Je sais cuisiner pour mes doudous », paru aux éditions de l’Epure en octobre 2010, habille les murs de l’espace tandis que 4 installations, comme elle seule sait en imaginer, ponctueront Ma première galerie au Musée en Herbe : la nursery, le Milk Bar, l’Appart et le camping car pique-nique fromage et noix !
Cuisiner est un jeu d’enfants : « Apprendre les saisons, les goûts par petits bouts, cuisiner pour partager, toutes les petites joies du quotidien, en somme… C’est aussi apprendre à devenir un adulte heureux » précise l’artiste. Dans sa minuscule cuisine, on se familiarise avec les aliments, on les détourne à sa façon, on peut même parfois jouer avec, pour mieux les manger.
www.martinecamillieri.com« La minuscule cuisine des doudous » de Martine Camillieri, en partenariat avec la Milk FactoryJusqu'au 5 janvier 2011
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La feuille d’huître végétale révèle un goût iodé très prononcé et persistant en bouche. Pour les personnes qui l’ont dégusté à l’aveugle, ses saveurs se rapprochent de celle d’une huître normale. Cette feuille miracle, utilisée encore par quelques chefs, est en passe de révolutionner la cuisine. C’est consommé cru qu’elle révèle toutes ses qualités. Un bon pain croustillant, du bon beurre, quelques feuilles d’huître végétale, une giclée de jus de citron et c’est le bonheur parfait ! Cette huître végétale trouve sa place dans les salades chics, dans des beurres émulsionnés ou dans un fumet.
Cette feuille, appelée « Mertensia Maritina » a été relancé par Hugues Le Cieux, pépiniériste et créateur du Jardin des senteurs à Biganos grâce à quelques graines retrouvées en Normandie. Utilisé de manière très confidentielle par quelques grandes tables comme Taillevent, Le Grand Véfour, La Tour d’Argent, elle est en passe de conquérir un plus large public. Outre son goût d’huître, ses qualités nutritionnelles ne peuvent laisser indifférent. Riche en zinc, manganèse, potassium, et en fer, l’huître végétale est sans cholestérol !
L’huître végétal se vend comme le basilic, soit en pot, soit déjà effeuillées. A réclamer d’urgence auprès de votre maraîcher. Pour le moment, chaque feuille vous revient à environ 0.50€.
Depuis la directive européenne des années 2000 qui avait autorisé l’ajout de 5% de matière grasse végétale autre que le beurre de cacao dans la fabrication du chocolat, je suis resté fidèle au 100% cacao ! Je préfère la qualité à la quantité, même si évidemment, le pur cacao coûte un peu plus cher.
Comme le vin, la qualité d’un chocolat dépend aussi de son origine et de son espèce. Dans le vin, nous appelons cela le terroir. Les trois «cépages » ou cacaoyer utilisés sont le criollo, forastero et trinitario. Cacao originel des Mayas, le criollo est le plus rare et le plus parfumé. Lorsqu’on le mélange à d’autres cacaos plus basiques, il en sublime les arômes. Le forastero est majoritairement cultivé en Afrique. C’est le cacao le plus utilisé par son goût corsé et sa robustesse. Quant au trinitario, il s’agit d’une espèce hybride qui allie la résistance du forastero et la finesse du criollo. Les meilleurs crus sont cultivés à Java et à Trinidad.
Heureusement qu’en France, nous avons la chance d’avoir de vrais artisans chocolatiers, qui travaille le cacao comme les grands vins. Ils vont jusqu’à chercher les fèves de cacao directement dans les pays de production. Même si vous n’êtes pas expert, goûtez et laissez vous envahir par les arômes. Il n’y a pas photo !
Sur Paris, J’ai un faible pour les maisons suivantes :
Debauve & Gallais, 30 rues des Saint Pères, Paris 7 ème
C’est la maison fournisseur de la cour de France. La boutique a conservé son décor d’origine décrit par Anatole France dans le Petit Pierre. Le bonbon le plus vendu sont les pistolets de Marie Antoinette (noir ou au lait). www.debauve-et-gallais.comJean Paul Hévin, 231 rue Saint Honoré, Paris 1er
C’est l’un des chocolatiers les plus créatifs et les plus audacieux du moment. On reconnaît ses bonbons dès le premier coup d’œil par leur esthétisme. Il propose même des chocolats au fromage pour l’apéritif. Le bonbon le plus vendu est le Saphir (à base de crème de noisette). www.jphevin.comFrançois Pralus, rue rambuteau, Paris 3ème
Depuis 2004, François Pralus est propriétaire d’une plantation à Madagascar. Il est un des rares artisans à torréfier et à concasser ses fèves. Son bonbon le plus vendu est le Palet d’or (ganache au café enrobé de chocolat noir) www.chocolat-pralus.com
Grâce aux conseils du chef Thierry Marx, vous pourrez préparer vous-même votre foie gras en moins de 10 minutes et en utilisant votre micro-onde pour un résultat étonnant. Pour suivre la leçon du chef allez sur www.chicfood.tv/html/cftv.php?videoChoisie=98Il faut compter 20 secondes de micro-onde pour 50g de foie gras cru. Comme pour la cuisson traditionnelle, il est conseillé de le préparer à J-48 pour qu’il en exalte tous ses parfums et trouve sa bonne texture.
La maison Meert est une institution à Lille. Crée en 1761, elle est depuis restée à la même adresse. A chacun de mes passages à Lille, lorsque le temps le permet, je ne manque jamais d’aller me faire plaisir avec sa petite gaufre. La fameuse gaufre à la vanille, crée en 1849 et dont la fabrication se fait toujours de manière artisanale, cuite entre deux fers à gaufre. Sa crème est parfumée exclusivement à la vanille de Madagascar.
La bonne nouvelle pour les fêtes, c’est que la maison Meert s’est installée à Paris. On peut donc se laisser tenter par tous ses parfums de gaufre (il n’y a pas que la vanille), ses spéculoos, ses pâtes de fruits, ses chocolats…
De quoi mettre une touche de gourmandise de cour royale dans votre noël, car la maison Meert est fournisseur de la maison royale belge !
Meert Paris, 16 Rue Elzévir 75003 Paris
www.meert.fr
Christophe Michalak, le pâtissier du Plazza Athénée, a une imagination débordante. L’année dernière, il nous avait proposé un escalier ! Cette année, il nous propose un bolide cacaoté. Nous sommes loin des canons de la bûche noël ! C’est que la tendance du beau gâteau supplante peu à peu la bûche traditionnelle de noël. Christophe Michalak puise dans l’héritage de son palace pour satisfaire et flatter les exigences de sa clientèle de luxe. Rien de mieux qu’un bolide en rouge pour combler les petits garçons et leurs pères. La maman suivra toujours ! La pâtisserie est une prouesse technique et une réussite esthétique. Sous la carrosserie en habit rouge se cache un croustillant de nougatine, biscuit pain de Gênes recouverte d’une compotée de fraises et de crème légère à la violette. Les roues sont en gianduja, le pare-choc en chocolat, et le pare brise en sucre tiré !
95€ la pièce, pour 6 à 8 personnes. Tél : 01 53 67 64 97
www.plaza-athenee-paris.fr/hotel-paris
Bert’s est un concept de restauration rapide haut de gamme, typiquement parisien pour le moment. Son crédo jusqu’à présent est « Manger vite, manger bien, manger sain ». Depuis le début du mois, on peut ajouter « manger chic ». En effet, Bert's. propose jusqu’au 31 décembre 2010, un sandwich à la truffe en édition limitée. Baptisé Mon petit luxe, ce sandwich se compose d'un pain pavé bio, de mascarpone truffé, de brie aux copeaux de truffes, d'éclats de noix et de jeunes pousses de mesclun. Ce sandwich est vendu 7,90 € dans tous les restaurants de la marque.
www.berts.fr
Après Hong Kong au mois de novembre, « Le Grand Tasting » pose ses bouteilles au Carrousel du Louvre à Paris et fête sa cinquième édition. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore cet événement, il s’agit d’un festival de vin comme il existe des festivals de musique ou de cinéma. C’est donc un rendez-vous incontournable des passionnés de vins et de gastronomie, ponctués de « Master Class » animés par les vignerons eux même, « d’Ateliers gourmets » pour affiner vos connaissances en mariage des mets et des vins en collaboration avec de prestigieux chefs et des Ecoles de Terroirs.
Tout le quartier du Palais Royal se met au rythme de ce Grand Tasting par un OFF exceptionnel : les restaurants proposent des menus uniques personnalisés pour l’occasion !
Le grand Tasting, Paris, 10 et 11 décembre 2010.
www.grandtasting.com/index.php?page=accueil
Les lauréats français des Gourmand Awards, qui récompensent chaque année les meilleurs livres de cuisine et de vin du monde, ont été choisis, jeudi 2 décembre. « Le grand livre de cuisine d’Alain Ducasse. Best of » (Alain Ducasse éditions) a été sacré grand prix de la Gastronomie française 2011.
Le mien, « Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs et culture alimentaire au pays des lémuriens » aux éditions Jean Paul Rocher, est aussi lauréat dans la catégorie « Cuisine du Monde » !
Le prix 2011 du Meilleur livre de vin, un segment qui représente 15 % des titres au rayon culinaire, a été attribué à Crus classés du Médoc (Sud-Ouest), tandis qu’une mention spéciale “Hall of Fame” revient à 100 bouteilles extraordinaires de la plus belle cave du monde de Michel Chasseuil (Glénat).
Fondés en 1995 par Edouard Cointreau, les Gourmand Awards sont désormais attribués dans 53 catégories pour les livres de cuisine, et 23 pour les livres sur le vin.
154 pays participent à cette compétition et tous les prix seront remis le 2 mars, à la veille de l’ouverture du 2e Festival international du livre culinaire “Paris Cookbook Fair”, du 3 au 6 mars, au Centquatre, à Paris (19e).
Le palmarès français complet “cuisine”Le palmarès français complet “vin”
Cette année, grâce à monsieur Christian Lacroix, j’ai envie de vivre un noël provençale. La bûche de noël qu’il a imaginé pour la maison Lenôtre, réalisé avec son chef exécutif Guy Krenze est sublime. Notre couturier national a composé un dessert gourmand formé de quatre rouleaux à base d’ingrédients traditionnels du noël provençale : pâte d’amande, fruits secs, noisettes, pistaches, nougats et autres gourmandises. De plus, en hommage à sa ville natale, Arles, les rouleaux (ou bûches) du dessert sont habillés du costume traditionnel de l’Arlésienne, avec des motifs à fleurs, teintés de rose. De plus, cette gourmandise est surmontée d’un santon à l’effigie du maestro Christian Lacroix. Déjà une pièce collector !
Mais avant de vous ruer sur cette magnifique bûche, sachez que le noël provençal commande le 4 décembre, jour du blé de la sainte Barbe, et ne finit que le 2 février, la fête de la Chandeleur. Vous ferez germer des graines de blé dans trois soucoupes couvertes de coton humide. Si les tiges poussent droites et vertes, vous aurez une année prospère. Ces petits champs de blé format bonzaï complèteront le décor de votre crèche familiale.
La crèche familiale est un incontournable de la fête, avec ses petits santons, du provençale « santoun » (petit saint). Ils sont crées à base d’argile, confectionnés à la main, et représentent tous les personnages de la société provençale, sans oublier le petit jésus, la vierge Marie et Joseph. Les marchés de noël en Provence, très colorés et goûteux, permettent d’acheter les décors de la crèches et les victuailles pour la fête, car le gros souper, servi le soir de noël avant de se rendre à la messe de minuit, est un rituel social incontournable, riches de symboles. Chaque gourmandise a un sens, ainsi que chaque chiffre ! Rassurez-vous, pour vous qui aimez le foie gras, le saumon, la dinde, le marron et le champagne, sachez que tous ces beaux ingrédients ont droit de cité dans la table de noël provençale. Ils viennent compléter les aliments rituels.
D’abord, couvrez votre table de 3 nappes blanches, avec 3 chandeliers, 3 soucoupes de blé germé de la Sainte Barbe que vous avez fait pousser avec amour. Le chiffre 3 représente les 3 personnes de la Trinité. Surtout oubliez le gui. Il porte malheur en Provence !
Pour votre menu du gros souper, il doit être composé de 7 plats maigres en souvenirs des 7 douleurs de Marie. Vous l’accompagnez de 13 petits pains, suivis de 13 desserts. Le chiffre 13 représente la Cène avec les 12 apôtres et Jésus.
Quels sont les ingrédients « maigres » que vous pourrez utiliser ? Sachez qu’ils diffèrent d’un coin de Provence à l'autre, on retrouve souvent la carde et le céleri, le chou-fleur, les épinards et la morue, l'omelette, les escargots, la soupe à l'ail … mais jamais de viande uniquement des poissons, des coquillages, des gratins, des légumes, des soupes, de l'anchoïade. La seule abondance est celle des treize desserts.
Un repas de noël en Provence ne se conçoit pas sans la messe. C’est en retour de messe que les fameux 13 desserts sont dégustés. De plus, vous ne devez tous les consommer. Les 13 desserts doivent continuer à garnir votre table pendant les 3 jours suivants, c'est-à-dire jusqu’au 27 décembre ! Il faut savoir résister !
Pour composer vos 13 desserts, vous avez
Les fruits frais, avec les oranges, mandarines, poires, raisons et melons d’hiver.
Les oreillettes. Il s’agit d’une petite gaufre légère et fine.
Les 4 mendiants avec figues sèches (Franciscains), amandes (Carmélite), raisins secs (Dominicains) et noix (Augustins),
Les dattes, symbole du Christ venu de l’Orient.
Les nougats noirs et blancs, pour le pénitent blanc et le pénitent noir selon certains, pour d'autres le nougat blanc, doux et onctueux représente la pureté et le bien, le nougat noir plus dur et cassant évoque l'impur et les forces du mal…
La fougasse à l’huile d’olive. Il s’agit d’une galette ronde, aplatie à l’huile d’olive.
Les délicieux fruits confits, pâte de coing de la région d’Apt et Carpentras.
Cette belle création innovante de la maison du chocolat est signée Nicolas Cloiseau. Il s’est inspiré tout simplement du magnifique sapin de noël, dressé majestueusement chaque année devant le Rockefeller center à New York. Son sapin gourmand, pour pouvoir rentrer chez vous, ne mesurera que 80 cm de hauteur, et 40 cm de large. Il est composé de chocolat bien sûre, et de cannes composées de chocolat noir, d’amandes, de pistaches, de noix de pécan, de noisettes torréfiées, de graines de riz soufflés. 18 heures de travail sont nécessaires pour chaque pièce. Pour cette raison, marketing oblige, seules 25 pièces seront réalisées, tous numérotées, au prix de 590€. Il faut donc se dépêcher si vous désirez être servi !
Rassurez vous, il y a aussi d’autres créations très gourmandes et tentantes, moins chers !
www.lamaisonduchocolat.com
Christian Lacroix et Pierre Hermé se sont-ils donné le mot ? Si Christian Lacroix propose sa bûche chez Lenôtre sous la forme de 4 rondins de bois très lookés à la griffe haute couture Lacroix, Pierre Hermé lui aussi s’est inspiré de trois rondins de bois. Sa « bûche » se présente entièrement chocolat, même la base du gâteau très moelleux. La boîte est aussi importante que la bûche. Elle est argentée, dessinée par Louis Marie de Castelbajac !
Cette bûche sera aussi en édition limitée, vendu durant tout le mois de décembre 2010 au prix unique de 120€.
www.pierreherme.com
Avez-vous déjà pensé à utiliser la bière dans une pâtisserie ? C’est le défi bien relevé par le jeune chef Alexandre Gauthier, en collaboration avec la marque de bière Affligem, bien connue des belges et de nos amis chtis. Alexandre Gauthier est aux fourneaux de l’auberge La Grenouillère, située à La Madeleine Sous Montreuil, dans le Nord Pas Calais évidemment. Le cœur de sa bûche est composée de poires pochées dans la bière Affligem, de gelée du jus de pochage dans une mousse au caramel.
Cette bûche à l’Affligem sera vendue exclusivement au Publicis Drugstore à Paris du 15 décembre 2010 au 1er janvier 2011.
La portion individuelle, 6€, pour 6 personnes, 34€
www.publicisdrugstore.com
Serait-elle la star de vos tables de fêtes ? Originaire de la région des Pouilles en Italie, la burrata est en train de détrôner la mozzarella qui a régné dans les assiettes plus de 10 ans ! Comme elle, elle est fabriquée à partir de lait de bufflonne. Sa différence : une peau laiteuse, une forme généreuse, un esthétisme renversant par son emballage dans des feuilles de jonc, et un cœur crémeux et coulant dès la première entaille.
Pour apprécier toute sa saveur, il faut la servir avec un filet d’huile d’olives, un tour de moulin à poivre avec quelques tomates de saison et de la roquette, ou tout simplement avec un jambon de Parme coupé très fine. En version sucrée, traitez là comme un fromage blanc de luxe, avec du miel de qualité et quelques fruits secs concassés (pistaches, amandes…) pour amener de la texture, du goût.
Quelques chefs parisiens l’ont intégré dans leurs cartes comme Benoit Rex au Jeu de quille, ou Pascal Barbot à l’Astrance.
Le désigner a encore bien fait son travail ! Cette dernière création de chez Fauchon, nommée MiMa ressemble plus à un ovni, à une mine anti-personnelle qu’à une pâtisserie ! Elle se présente sous la forme d’une soucoupe volante gris mat, et révèle sous sa coque de velours uen délicieuse ganache au chocolat blanc et à la vanille de Bourbon rehaussé d’un caramel et de billes croustillantes de crumble au praliné amande. Cette pâtisserie est vendue exclusivement les 30 et 31 décembre 2010.
Portion individuel – 9€ 4 parts – 36€ 6 parts – 54€ 8 parts – 72€
Et si vous décorez vos tables de fêtes avec un bouquet sculpté à base de légumes et fruits ? C’est l’idée qui m’est venue en assistant au cours de Gérard Quentin, artiste en sculpture de fruits et de légumes à l’atelier de cuisine Initiation Gourmande à Neuilly samedi dernier.
Sous sa direction, j’ai appris à transformer le destin d’une simple carotte en une magnifique fleur, à sublimer un navet en une rose magnifique, juste avec quelques coups de couteaux ! Il a fallu quand même un peu d’entraînement. D’autres créations plus accessibles aux débutants sont proposées également.
Pour vous initier à cet art de la sculpture de fruits et légumes, l’atelier de cuisine Initiation Gourmande vous propose des cours animés par Gérard Quentin, aussi bien pour les débutants amateurs, comme pour les chefs et cuisiniers traiteur ou des grandes tables. Gérard Quentin est un artiste, formé aussi bien aux techniques de sculptures chinoises, thaï. Il a surtout su adapter sa créativité avec une french touch !
Si vous n’avez pas le temps ni le courage de vous lancer dans cet apprentissage, commander auprès d’Initiation Gourmande votre bouquet de table comestible !
www.initiationgourmande.com
Comment se nourrissaient nos ancêtres ? Des Homo sapiens à Alexandre Dumas, des pharaons à Louis XIV, de Marco Polo à Proust, cet ouvrage vous transporte dans les temps passés, vous faisant vivre les recettes phares d’une cuisine gourmande.
On y découvre que Néron, amateur de musique, lança la mode du poireau à l’huile d’olive pour adoucir sa voix ; que les premières pizzas furent créées à Rome par charité pour les chrétiens persécutés ; que le chabichou du Poitou n’existerait pas sans les chèvres abandonnées par les Berbères à Poitiers ; que la recette du poulet « Marengo » fut improvisée par le cuisinier de Bonaparte avec les ingrédients du cru pour fêter la victoire du même nom…
Cette balade à travers les âges nous parle d’ingrédients, de saveurs et d’histoire. Un joyeux mélange agrémenté de cinquante recettes à concocter vous-même. À vous de vous lancer dans la réalisation d’un pigeon farci à l’égyptienne, de pieds de porc à la Sainte-Ménehould ou d’un papeton d’aubergine !
Préfacé par l’écrivain Gonzague Saint Bris, cet ouvrage est l’oeuvre collective de journalistes et d’auteurs spécialisés dans l’histoire culinaire : Anne Vial-Logeay, Michèle Barrière, Sophie Viguier-Vinson, Jean-Robert Pitte.
La cuisine gourmande d’autrefois, éditions Le Point, Historia, 15€
Le premier Shangri-La hôtel d’Europe 巴黎香格里拉大酒店ouvre à Paris dès le 17 décembre 2010. Plus besoin de prendre l’avion pour goûter au luxe asiatique. Cet hôtel de luxe est situé avenue d’Iéna. Les salles de réception, de style empire, sont tous classées monument historique. 3 restaurants vous feront voyager dans des univers culinaires différents.
Le restaurant gastronomique de 48 couverts sera orchestré par le chef exécutif Philippe Labbé et vous accueille dès décembre 2010. Le sommelier n’est autre que Cédric Maupoint, le chef pâtissier François Perret.
Le restaurant gastronomique cantonais, de 86 couverts, avec des chefs chinois qui viennent directement de Hong Kong vous accueillera le premier semestre 2011.
Le restaurant Lougne de 82 couverts.
Le chef Philippe Labbé est d’origine champenoise. Il a travaillé vingt ans aux côtés des plus grands chefs avant de diriger lui-même les cuisines du Château de Bagnols de 2001 à 2003 et celles du Château de la Chèvre d’Or à Eze depuis février 2003. Consultez sa carte dans ce 4 étoiles du Relais et Château pour découvrir tout son talent.
Qu’est-ce qui a séduit le propriétaire du groupe Shangri-La sur la personne du chef Labbé ? Tout simplement, sa cuisine à forte identité personnelle, mariant tradition et modernité, une cuisine qui plonge ses racines dans le terroir, avec une découverte de nouvelles saveurs, une créativité forte au niveau d’une cuisine rare et exclusive de palace. Pour être recruté, il s’est tout de même déplacé à Hong Kong pour faire la démonstration de son art et régaler sa direction !
Sa mission ? Toute la restauration doit refléter les valeurs du Shangri-La hôtel : humilité, discrétion, courtoise, respect et sincérité.
Réservez votre table. C’est toujours une grande émotion d’assister à la naissance d’un hôtel de luxe, qui sera sûrement classé palace dans quelques mois.
www.shangri-la.com/fr/property/paris/shangrila/plananevent