Les fabuleuses légumineuses au potager du Roi à Versailles.

« Les végétaux farineux, surtout les graines légumineuses, ont plus spécialement que les autres genres d'aliments, la propriété de produire des fluides élastiques ; et c'est pour cela qu'on les nomme aliments venteux ». Antoine-François Fourcroy (1755-1809)  dans Système des connaissances chimiques, (1801), tome 10, p 74.

Certes, les légumineuses donnent parfois quelques flatulences. Il n’en demeure pas moins que 2016 a été proclamé Année internationale des légumineuses par l’assemblée générale des Nations Unis et qu’ils sont délicieux. 

Ainsi, les 1^er et 2 octobre 2016, les saveurs du potager du Roi à Versailles se mettent  à l’heure des légumineuses pour à la fois exercer vos papilles et exciter vos pupilles. 

De nombreuses animations vous attendent durant ces deux jours. Les auteurs de Savez-vous goûter les légumes secs (Presses de l'EHESP) seront présents. La fabacée la plus populaire, le haricot sera aussi de la fête. Il sera possible de revoir les panneaux « Du fayot au mangetout, l'histoire du haricot sans en perdre le fil », une exposition réalisée en collaboration avec le Domaine de la Grange la Prévôté.

Le Potager du Roi a été construit entre 1678 et 1683 par Jean-Baptiste La Quintinie, à la demande de Louis XIV. Ouvert au public, il abrite l'École nationale supérieure de paysage. Classé monument historique et jardin remarquable, ses jardiniers perpétuent l'art de la taille et cultivent une grande diversité de fruits et légumes dans un jardin à la Française. 

Vous pourrez même acheter les productions du potager dans la boutique attenante, ainsi que de magnifiques livres.

La fête de la gastronomie 2016 à Antananarivo, Madagascar

Ce weekend dans la capitale malgache Antananarivo, on fêtait aussi la gastronomie. Un salon de la gastronomie «HayFy mampihavana» s’était tenu du 23 au 25 septembre 2016 dans le jardin d’Andohala, l’ancienne place royale où se tenaient le kabary (les discours et les déclarations royales).

Plus d’une quarantaine d’exposants proposaient toute la diversité de la cuisine malgache, les meilleurs produits du terroir avec comme marraine la chef Mariette Andrianjaka, haute figure de la gastronomie malgache. 

En plus des ventes sur les stands, il y avait eu des démonstrations culinaires et des ateliers de cuisine sur le thème de la pâtisserie, des techniques de fumage artisanal, des accords des mets et des vins. Pour les touristes en visite dans la capitale malgache, ce salon de la gastronomie permettait d’assister en direct à la préparation des mets. 

En street-food, ils pouvaient déguster aux achards, aux beignets sucrés« fleurs d’amour » ou « cuisse de dame » à base de banane plantin, aux beignets salés farcis de viande, 

aux maskita, ces brochettes de zébu qu’on trempe dans des sauces délicieuses et pimentées avant de les porter en bouche, des vers de soie frits. La cuisine malgache s’influence aussi des cuisines françaises et chinoises. 

Les visiteurs avaient mangé avec bonheur le foie gras malgache, 

des petites quiches aux légumes ou au poisson, 

des nems farcis de fromage et de béchamel (une vraie fusion food), 

des crêpes à la noix de coco teintées en vert flashy. 

Dans des recettes françaises comme ces petites madeleines se retrouvent métissées avec le brède malgache anamambo (moringa oleifera) aussi bien avec les feuilles qu’avec des graines. Comme je l’ai évoqué dans mon livre « Ma cuisine de Madagascar : recettes, saveurs et culture alimentaire au pays des lémuriens », ce moringa oleifra est très riche en vitamine C. 

Du 14 au 25 septembre 2016, l’alliance française d’Antananarivo situé à Andavamamba avait organisé une exposition « Des tables et des saveurs ». Cette exposition est un voyage gustatif et dévoile diverses recettes et plats traditionnels d’une vingtaine de pays membres de la francophonie, surtout ceux qui seront présents au pays lors du Sommet de la Francophonie, qui se tiendra au mois de novembre prochain 2016 à Antananarivo. Madagascar est conscient que la gastronomie est un levier fort dans l’attractivité de la Grande Ile dans le développement du tourisme.

Les photos de cet article sont signées par mon correspondant à Antananarivo, Jimmy Lo Line Mei.

Vélo smoothie

Connaissez-vous le vélo smoothie ? Vu hier sur le marché des chefs Relais Châteaux place Lino Ventura à Paris, ce concept très ludique propose trois animations en une à savoir la nutrition, le sport et le développement durable ! La composition de chaque smoothie à base de fruits et légumes frais est une occasion de parler vitamines, nutriments. 

Pour obtenir son breuvage, chaque consommateur doit pédaler moins de 5 minutes pour avoir son mélange mixé à souhait. L’effort fournit avant le réconfort donne une saveur supplémentaire à la préparation. Il y a même de simples vélos pour les personnes qui souhaitent juste pédaler ! Dernier point positif, plus besoin d’électricité pour faire fonctionner le blender. La force des jambes suffit. Vous pouvez contacter l’équipe vélo smoothie ici pour vos  prochaines animations !

Marché des chefs Relais Château, place Lino Ventura Paris

Les produits maraîchers étaient magnifiques. Les couleurs chatoyantes. Il y avait beaucoup de plaisirs dans ce marché des chefs Relais Château hier dimanche 25 septembre 2016. Venus en tandem avec leurs producteurs, ils nous ont proposé des produits d’une fraîcheur et d’une qualité exceptionnelle, à des prix abordables ! 

J’ai même trouvé du « brède mafane » pour mon romazave malgache. Le petit plus ? Des bouchées gourmandes Relais Château à 2^€ la portion, de quoi nous donner un aperçu de leur savoir-faire. Les bouchées que j’ai dégustées sont les suivantes :

Jean Sulpice et Sébastien Favrin, « tartelette aux herbes sur sablé sarrasin », « brochet verveine, beurre d’écrevisse ».

Hélène Darroze et Joël Thiébault, « velouté de courgette à la menthe ».

Nicolas Magie et Nathalie/Rudy Bastellica, « langoustine de la côtinière, green zebra, framboise, fleurs d’allynis »

Michel Kayser et Eva Roux, une verrine purée pois chiche, avec huile de sésame, épices et citron confit. Pris dans la dégustation, je n’ai pas noté son appellation exacte.

Sur les autres étales, voici les autres propositions que je n’ai pas dégustées car il y avait trop de monde.

Julien Dumas et Charlelie Rouart « bolognaise de betterave »

Christelle Brua et Alain Cohen, « fraises jus sucré, zéphyr basilic »

Olivier Barbarin et Maud Marie « crème de betterave à la praline », « royal de maïs bio ».

A chaque achat, un sac cabas « Allons au marché » nous était offert, avec la possibilité de le customiser avec des tampons sur le stand de « Tote bags ». 

Des fleurs, des jus, des épices, du pain, 

de la truffe étaient aussi en vente. 

Il y a même eu un atelier d’animations pour les enfants pendant que les parents faisaient tranquillement les courses.