Ce n’est pas l’image de la société égyptienne que
nous avons l’habitude de voir et de lire dans les médias. Le dernier film de Yousry Nasrallah «Le ruisseau, le pré vert et le doux visage»
est tout simplement jouissif !
Il nous rappelle les fondamentaux de la vie
tout simplement, avec ses plaisirs simples comme l’amour, le désir, le sexe, la
table, la fête, les banquets, les chansons. Son film raconte la vie d’une
famille de cuisiniers, spécialisés dans les banquets de fêtes, Yehia le père
avec ses deux fils, Refaat passionné de recettes et de saveurs, et son cadet,
Galal, coureur de jupons. Ils ont un rapport privilégié et direct avec les gens
qu’ils nourrissent. Et leurs prestations nous plongent dans un vaudeville
joyeux où s’entrechoquent appétit de la vie, de la table et des désirs. La
cuisine dans le film endosse plusieurs fonctions, la défense d’un savoir-faire
traditionnel et culturel, un moyen de séduction, un langage et positionnement
social.
Connaissez-vous la recette du mezilikia ? C’est une recette
aphrodisiaque à base d’abats, de foie, de rognons. Lorsque la belle Shadia
réclame cette recette auprès de Refaat, son message est limpide ! Pour
plus d’informations, cliquez-ici.
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