Quantum of Solace.

Alors que le dernier James Bond, Quantum of Solace va sortir exceptionnellement ce vendredi sur les écrans (il était projeté officiellement à la Reine que mercredi soir à Londres), un livre passe au crible un aspect jusqu'alors peu évoqué de la vie de 007: ses goûts culinaires. C’est toujours Daniel Craig qui joue le rôle du 007, et notre Mathieu Amalric, qui joue le rôle du méchant !

Bienvenue à la table du plus gourmet des agents secrets ! James Bond 007, c’est le caviar et le champagne rosé. Mais pas seulement. L’espion aime les crustacés de la Jamaïque, les œufs Benedict au petit déjeuner et les avocats vinaigrette en dessert. Penchons-nous sur son assiette et découvrons la face cachée de James Bond. Il est maniaque - trois minutes un tiers pour les oeufs à la coque ! -, inventif, curieux des spécialités locales. Et impitoyable envers les imposteurs. Les conquêtes de l’agent au double zéro, comme ses ennemis, prennent place à table. Nous apprenons à reconnaître un méchant à son appétit d’oiseau ou à séduire une belle avec un tournedos. Nous voyageons : D’Istambul à Tokyo, de la Côte d’Azur à Harlem, se dessine une géographie du gourmet secret. Dans l’ombre de son héros, Ian Fleming se révèle aussi gastronome que 007. Dans la lumière, Sean Connery dîne en première classe dans l’Orient-Express et Daniel Craig festoie sous les dorures de Royale, tandis que Roger Moore nous prépare une quiche... En arrière-plan, se recompose un paysage entre voyages fabuleux et tickets de rationnement, entre caviar russe et petits-pois anglais. Un paysage qui évolue au cinéma, au fil des opus, et qui raconte notre époque, notre idée du luxe et du plaisir.

Dixsau et Chenille, éditeur Agnes Vienot

Côté pain : votre distributeur automatique de baguette chaude !

Une baguette chaude disponible à toute heure du jour et de la nuit, et sept jours sur sept. C’est devenu une réalité grâce au distributeur automatique « Côté pain », grand prix d’innovation au salon Vending Paris 2008, le salon international de la distribution automatique qui a lieu en ce moment porte de Versailles. Vous risquez donc de le rencontrer rapidement en bas de votre immeuble ou sur les lieux de vos vacances.

Ce distributeur automatique de pain est vu comme un service complémentaire pour les grandes villes, en dehors des heures d’ouverture des boulangeries traditionnelles. Il est ciblé pour les communes rurales n’ayant plus de commerce, dans les zones isolés comme les campings… Le fonctionnement du distributeur est simple. Côté gauche, vous avez un stockage de 150 pièces de baguettes surgelés et précuites. Côté droite, c’est la partie « cuisson ».

Pour vous, « Côté pain » vous propose jusqu’à 6 sortes de baguettes de 200 à 280g. Tous les modes de paiement sont acceptés. Vous sélectionnez et payez, et il n’y a plus qu’à attendre 1 minute et 30 secondes, le temps de « cuisson » du pain, avant qu’il ne tombe dans son sas de distribution avec une pochette. Les baguettes surgelés et précuites sont fournies exclusivement par les sociétés BCS et Panaoi pour des raisons de qualité. Le prix de la baguette est de 1€.

Pour ceux qui sont intéressés, « Côté pain » coûte 18900€ HT.
PAC vending SAS, courriel pacvending@paxcvending.com
La société se trouve à Pessac.

Pour connaître les autres nouveautés du salon Vending Paris, connectez vous sur
www.vendingparis.com

Exki

Si vous pensez à votre santé, si vous en avez assez du « fast food » et du banal sandwich, et si votre conscience environnementale est tout aussi importante, vous devez fréquenter la nouvelle enseigne venue tout droit de Belgique « Exki ». La première unité était ouverte à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle et depuis sur Paris. Sa devise « Natural, fresh & ready ».

Ici, aucun additif. Le pain, le lait, les yaourts, les œufs, les confitures, les biscuits sont labellisés bio, c'est-à-dire cultivés sans engrais ni pesticides chimiques, et ne contenant aucun agent conservateur ou artificiel.

Les autres produits sont issus du commerce équitable. Les emballages sont biodégradables, des systèmes de récupération ont été mis en place.

Si vous êtes très attentionnée à votre ligne et tout de même gourmand, sachez qu’Exki ne sert ni mayonnaise, ni beurre dans ses sandwichs (oh pardon, ses vitalis au malt, ses triangles au pain complet, ses duos de petits pains gris, tous bios) mais propose à la place de la tapenade de légumes, du pesto frais, et de la légumaise de carotte. Vous êtes gagnant en gardant l’onctuosité de la mayonnaise mais avec quatre fois moins d’huile et 80% de légumes en plus. La composition exacte de chaque produit est spécifiée, idem pour les produits 100% végétarien ou sans féculent. Vous pouvez consommer sur place ou à emporter (moins cher compte tenu de la TVA).

Ce que j’ai mangé ?
Une tourte bio, poulet, lardons et légumes au taleggio 1.95€ sur place (1.75€ à emporter).
Un cheesecake au spéculoos 4.45€ sur place (3.90€ à emporter)
Un thé du palais des thés bios 2.10€ (1.70€ à emporter).

Visitez leur site. Vous avez en prime des recettes.

www.exki.com/default/fr-be/restaurants/france.aspx

La sauce était presque parfaite

Le tour de taille d’Alfred Hitchcock n’est pas né du hasard. Ce fis d’épicier adorait manger. La gastronomie avait même sa place dans chacun de ses films. Ceci a donné l’idée à Anne Martinetti et François Rivière de réunir 80 recettes extraites des longs métrages du maître du suspens. On sait donc tout de la truite saumonée de « La mort aux trousses », des croquettes de crabe des « Oiseaux » ou de la verveine aux fruits d’été de « La main au collet ».
Editions des Cahiers du cinéma.

Ariane : la nouvelle pomme française

La pomme ARIANE provient du programme de création variétale de l’INRA. Après 24 années de recherches, elle est enfin née, issu d’un croisement naturel entre d’anciennes variétés (Florina, Prima et Golden).

Récoltée fin septembre, elle est la première pomme de grande consommation à posséder une résistance naturelle permettant ainsi une réduction, de l’ordre de 50%, des traitements au verger, ce qui participe pleinement à la démarche de développement durable privilégiée par les arboriculteurs.

Vous avez 4 bonnes raisons de la croquer, c’est

Une pomme gourmande
La pomme Ariane est à la fois sucrée et acidulée, ferme et croquante, juteuse et pétillante en bouche pour une saveur authentique. Bicolore, d’un rouge profond et brillant pailleté de lenticelles or, Ariane marie élégance et rusticité. De plus, cette pomme se conserve très bien. En fait, Ariane veut ressembler à ses consommateurs : naturelle, spontanée, bien dans sa peau…

Une pomme naturelle, respectueuse de son environnement
Obtenue par croisement naturel, Ariane est résistante à la principale maladie du pommier, la tavelure, ce qui permet une réduction importante, de l’ordre de 50%, du nombre d’interventions phytosanitaires pratiquées dans les vergers.
L’agrément «Les Naturianes®»consacre ainsi des vergers pour lesquels les producteurs privilégient une démarche prioritairement environnementale.

Une pomme française
Créée, développée et cultivée exclusivement en France, la pomme ARIANE est produite en Val de Loire, Sud-Ouest et Provence.

Une nouvelle pomme
Après 20 années de recherche à l’INRA*,la pomme Ariane est l’avancée technique la plus importante des 20 dernières années dans le monde de l’arboriculture.

Informations pratiques sur la pomme Ariane
• Mise sur le marché : d’octobre à mai de chaque année.
• Calibre : de 65 à 75mm de diamètre pour les petites mains ou les petites faims, jusqu’au 85 mm pour les gourmands ou les partageurs.
• Présentation : pomme bicolore avec un rouge profond et brillant ponctué de lenticelles blanches lumineuses.
• Points de vente : dans la plupart des grandes et moyennes surfaces ainsi que chez les marchands de fruits et légumes. • Exemple de prix de vente public ttc conseillé : 1 kg en vrac..........2,50 euros

www.angers.inra.fr/les_recherches/ariane_une_pomme_nouvelle
www.pomme-ariane.com/fr/

Cocavalli

La bouteille de coca habillée par Roberto Cavali est un petit bijou, tacheté, moucheté et zébré, avec un design sexué homme et femme par l’habillage de la bouteille. De quoi donner du peps à l’heure de l’apéro ! Cette création est limitée à 300 000 bouteilles. Seul petit hic, il n’est en vente qu’en Italie. Pour mieux connaître l’univers de Cavalli
www.robertocavalli.com/welcome.do

A la table de Barak Obama.

D’après la presse américaine, il ne peut résister à la tentation du poulet frit accompagné de pommes de terre sautées (la spécialité du sud du pays), ni au « shrimp and grints », des crevettes avec une purée très épicée. Il adore le piment !

Le plat fétiche de Barak Obama est le chili con carne. Un ragoût d’origine mexicaine à base de viande de bœuf et de haricots rouge. Le candidat a même élaboré sa propre recette qu’il partager avec les internautes sur la toile. Est-ce une nouvelle forme de communication politique pour convaincre les électeurs par le ventre ? Une chose est sûre, le sénateur aime bien aussi cuisiner quand il reçoit.

Vu ce qu’il aime, vous pouvez sans souci l’inviter à déjeuner ou dîner chez vous aussi !

Champagne « Pop Collector USA »

Les français ne perdent jamais une occasion pour mettre en avant leur champagne. La preuve, à l’occasion des élections présidentielles américaines, la maison Pommery habille sa POP aux couleurs américaines : les étoiles sur un fond bleu d’un côté, les rayures rouges et blanches de l’autre. Cette édition limitée est pour Pommery un moyen de célébrer l’amitié entre la France et les Etats-Unis. Et pour vous, de fêter peut-être le victoire de votre candidat même si vous n’êtes pas américain !
Au prix de 13€ la bouteille POP, les amateurs peuvent ravir leurs apéritifs avec ce champagne extra-dry, pourvue de bulles fines et ""d’une robe très brillante", avec un goût teinté de touches d’agrumes et de notes florales et soyeuses.
Pour ceux qui pensent déjà aux fêtes de Noël, Pommery commercialisera pour la première fois un champagne millésimé. Cette édition "Gold POP vintage 2002" coûtera 16 euros et sera disponible dans les magasins Galeries Lafayette, Bon Marché, Lavinia, Fauchon et Drugstore.
www.pommery.fr

Burger Présidentiels : Obama ou Mac Cain

A l’occasion des élections présidentielles américaines, le Bar de l’hôtel Concorde La Fayette propose un Burger aux saveurs patriotiques de chaque candidat.

Si vous êtes pour Barak Obama, le 0-Burger est pour vous. Il est composé d’un pain burger avec curry, carpaccio d’ananas, gambas grillées, tomate fraîche et poivrons. Un hommage aux saveurs hawaïennes qui ont bercé son enfance. Ce O-Burger se déguste accompagné de chips poivrés et d’une salade de jeunes pousses de mesclun.

Si vous êtes pour John Mac Cain, ce sera l’Elephant Burger, rappelant ainsi l'emblème du parti de John McCain. Il est composé d’un pain burger garni d’agneau grillé, de concassé de tomates salsa et de sauce guacamole, servi autour de nachos et de mesclun.

Le O-Burger et l’Elephant Burger seront en vente jusqu’au 4 novembre 2008 au bar du Concorde La Fayette au prix de 22€.

Ceci dit, si vous avez un peu de temps, vous pourrez confectionner ces burgers chez vous, accompagné de champagne Pommery « Pop Collector USA »

www.concorde-lafayette.com

L’université populaire du goût, saison 2008-2009

L’université populaire du goût du philosophe Michel Onfray ouvre ses portes pour une nouvelle année. Samedi 18 octobre, lors de l’inauguration de cette nouvelle saison, deux chefs réputés de l’Orne étaient invités à réaliser chacun un repas à moins de 8 euros pour 4 personnes en public.

Franck Quinton, chef au Manoir du Lys à Bagnoles de l’Orne proposait un œuf cocotte, crème aux herbes potagères, tomates anciennes et champignons ; suivi d’une grillade de cochon poêlé au beurre demi-sel, sauce charcutière et purée de pomme de terre ; et au dessert, madeleine pain perdu.

Arnault Viel, chef de la Renaissance à Argentan, proposait un velouté de topinambours aux moules, un suprême de volaille au beurre noisette et galette de pomme de terre, avec un riz au lait parfumé à la cannelle, à la vanille et pommes caramélisées.

Le but de cette université populaire du goût ? Faire du goût, des saveurs, de la dégustation et de la préparation du produit, des occasions de réfléchir et de penser la cuisine.

Pour cette saison 2008-2009, seront abordés les thèmes suivants :
Samedi 18 octobre 2008, les produits laitiers
Samedi 20 décembre 2008, la pomme de terre
Samedi 28 février 2009, l’Espagne
Samedi 16 mai 2009, l’Italie


Pour connaître le programme détaillé
http://pagesperso-orange.fr/michel.onfray/accueilupgout.htm

Une coupole d’exception pour la coupole.

En 1927 était inaugurée La Coupole, brasserie parisienne connues pour ses 27 piliers peints par des artistes de Montparnasse. La Coupole enrichit à nouveau son patrimoine artistique avec une œuvre picturale qui habille sa coupole centrale. Inaugurée pour les Journées du Patrimoine, événement auquel l’établissement participe depuis 1994. Ce projet a été réalisé par quatre artistes internationaux, l’argentin Ricardo Mosner, la française Carole Benzaken, le marocain Fouad Bellamine et le chinois Xiao Fan, célèbre la femme, la nature et la fête.

Témoin privilégié des « années folles », la brasserie La Coupole est construite en 1927 par les architectes Barillet et Le Bouc pour les restaurateurs Ernest Fraux et René Lafon. Auparavant, on pouvait y trouver un ancien dépôt de bois et charbon. Le nom est choisi par référence à ceux des établissements avoisinants, «Le Dôme» et «La Rotonde». A l’époque, les 1 000m² de la Coupole, qui en font la plus grande brasserie de Paris, abrite un dancing en sous-sol, une brasserie au rez-de-chaussée et un restaurant d'été à l'étage (recouvert en 1931 d'une coupole en dalles de verre). Le livre d’or de la maison est par ailleurs un véritable répertoire d’art moderne, et l’immense comptoir du bar a connu des piliers aussi célèbres que Kessel ou Hemingway. Aujourd’hui nous pouvons toujours admirés les 33 piliers et pilastres peints qui jalonnent l’immense salle. Le restaurant a été réhabilité en 1988 (après l'arrêté de protection) à l'occasion de la surélévation du bâtiment. La salle du rez-de-chaussée fut à la même époque classée parmi la liste des monuments historiques de la ville.

La spécialité maison est le curry d'agneau, mitonné depuis des décennies par le chef Paul Delbart. Moyennant 50 euros par personne, vous pouvez vivre une très belle expérience culinaire. Ne vous attendez pas à une explosion gustative, ici pas de prétention, c’est juste toujours bien fait, sans fioritures ni grande originalité. Mais on n’est jamais déçu.
www.flobrasseries.com/coupoleparis/

La cuisine française, patrimoine mondial immatériel de l’humanité ?

Fin février 2008, c’est au salon de l’agriculture que le Président de la République avait annoncé le souhait de voir la gastronomie française entrer dans le patrimoine mondial immatériel de l’humanité. C’est monsieur Pierre Sanner, directeur de la Mission Française du patrimoine et des cultures alimentaires qui pilote le projet. En effet, le dossier, qui doit être remis au ministre de la Culture en janvier 2009 sera présenté au mois d’août 2009 à l’UNESCO. Son but, convaincre que l’art du bien-manger et boire en France, transmis de génération en génération procure aux Français un sentiment d’identité. Les dix points forts du dossier sont les suivants :
- création de cours de cuisine à l’école, pour transmettre les savoirs aux jeunes (pour mémoire, les cours de cuisine font déjà partis du parcours scolaire !)
- des repas dans la restauration collective de meilleure qualité, avec des aliments provenant de producteurs locaux
- des fruits et des légumes frais produits par les AMPA (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), c'est-à-dire un approvisionnement plus local
- création d’un musée des Arts culinaires vivants, lieu de consignation de la mémoire mais aussi des innovations : cuisine moléculaire, fooding
- création d’emploi par la « labellisation » de la cuisine qui permettrait d’attirer des jeunes sur les métiers de la gastronomie qui ne trouvent pas preneur (et pour cause, il faut revoir toute la politique salariale !)
- défense et promotion du repas du dimanche (sous entend familial)
- développement du tourisme grâce aux bonnes tables françaises (n’est-ce pas déjà le cas ?)
- échanges universitaires sur le thème du bien-manger
- inventaire des cuisines d’Europe pour favoriser le développement des savoirs faires
- aide aux paysans pauvres, la France émettrait des « recommandations » par exemple sur les techniques agricoles en faveur des pays confrontés à la faim.

La candidature française a-t-elle la chance d’aboutir ? La petite phrase du Président qui disait que la gastronomie française était « la meilleur » du monde avait déjà froissé toute la planète surtout les pays qui possèdent aussi une tradition et culture gastronomique reconnue ! Espérons que ces derniers ne seraient pas dans le jury !

Depuis 2003, la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’Unesco permet de classer les pratiques et des savoir-faire (chants, fêtes, langues…). A l’automne 2009, 36 autres pays avec au total 112 candidatures postulent en même temps que la France à ce label de Patrimoine mondial immatériel de l’humanité.

Les meilleurs régimes du monde

Vivre longtemps, et en bonne santé, on en rêve tous. Grâce aux conseils du Dr Jacques Fricker et de Dominique Laty qui, dans « Les Meilleurs Régimes du monde » aux éditions Odile Jacob, répertorient les alimentations idéales que nous pouvons adapter à notre quotidien.

Pourquoi les régimes de Crète, d’Okinawa, du Caucase, de Vilcabamba, de Hunza fabriquent-ils des centenaires à la pelle ? En gros, parce qu’ils comportent peu de mauvaises graisses et peu de sucres rapides। En revanche, ils sont riches en…Fruits et légumes à profusion (700 g par jour et par personne en Crète, contre 280 g aux Pays-Bas) : figue, grenade, melon, noix, pastèque, raisin, ail, aubergine, concombre, courgette, épinards, haricots, choux, betterave, maïs, lentilles, oignon, tomate, potiron... Soit un apport important en fibres, minéraux, vitamines, polyphénols, etc। Résultats : un effet antioxydant considérable et un risque réduit de maladies cardio-vasculaires, d’alzheimer, de cancer, d’ostéoporose.Protéines végétales et sucres lents (consommés à chaque repas) : riz et pâtes à Okinawa, pain et légumes secs en Crète, sarrasin et millet dans le Caucase, lentilles et riz dans la vallée de Hunza, maïs et quinoa en Equateur, le tout en proportions importantes (70 % de protéines végétales et 30 % de protéines animales, contre exactement l’inverse pour nous) : que du bonheur ! A savoir : des fibres et du magnésium en pagaille, et des bons sucres assimilables lentement, d’où des risques moindres de diabète et d’hypercholestérolémie.Bonnes graisses : les oméga-3 sont omniprésents, du Caucase à Okinawa, en passant par Vilcabamba। Contenus dans les poissons, les noix, les huiles de colza, de noix ou de soja, ils protègent des maladies cardio-vasculaires et cérébrales.Epices et fines herbes, connues depuis toujours pour leurs vertus antiseptiques. Des expériences récentes laissent penser qu’elles protégeraient aussi des cancers (curcuma, romarin, sauge, curry, poivre) et sans doute de la maladie d’Alzheimer (curcuma).Quid de la viande ? Agneau, porc, poulet, lapin... Ces régimes ne sont pas végétariens, même s’ils réduisent les quantités (un Crétois mange en moyenne 35 g de viande par jour contre 273 g pour un Américain). En fait, deux ou trois morceaux de 100 g de viande par semaine suffisent pour un bon apport en protéines, zinc, sélénium, fer et vitamine B12.
Que boire ?
De l’eau : minérale ou du robinet.Du thé : vert, de préférence, même si le noir contient aussi ces merveilleux flavonoïdes qui protègent nos cellules de l’oxydation, et donc du vieillissement.Du vin : mais attention, on ne s’emballe pas. En quantité raisonnable (1 à 2 verres par jour pour les femmes), il contribue à réduire le risque de mortalité cardiovasculaire de 35 %, ainsi que le risque de démence sénile. Au-delà, danger !Du lait fermenté.Des tisanes : de valériane, de bardane, de baies d’églantier,

Dr Jacques Fricker et de Dominique Laty qui, dans « Les Meilleurs Régimes du monde » aux éditions Odile Jacob,

Champagne Heidsieck, millésime 1906

Vous êtes amateur de champagne millésimé et d’histoire ? Si oui, dépêchez vous de vous rendre au Carlton Ritz à Moscou. Vous pouvez dégustez le Champagne Heidsieck, millésime 1906, expédié à l’origine à la cour impériale russe. A l’époque, le navire transportant ces bouteilles de champagne avait fait naufrage en 1916 au large de la Finlande. Après avoir passé 81 ans dans l’obscurité des profondeurs des mers, les 200 bouteilles ont été repêchées en 1997 par des plongeurs. Avant de prendre l’avion, sachez que la bouteille vous coûtera 700 000 roubles, soit près de 20 000 euros. Rassurez-vous, à ce prix, le caviar n’est pas offert !

www.ritzcarlton.com/en/Properties/Moscow/Default.htm

Assises Nationales de la Bio

La deuxième édition des Assises Nationales de la Bio a eu lieu le 8 octobre 2008 dans la salle des congrès du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT) à Paris. Les buts de la journée étaient de mesurer l’évolution de la consommation bio depuis les dernières assises et surtout mesurer ses perspectives de progression dans la restauration collective. L’objectif est d’introduire d’ici l’année 2010, 15% de denrées issues de l’agriculture biologique dans les menus de la restauration collective, et d’atteindre 20% à l’horizon 2012 est toujours d’actualité.

Lors de son discours d’inauguration, Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche a annoncé une série de mesures favorables pour les agriculteurs dans le projet de loi de Finance 2009 :
- Une augmentation du budget de 12 millions d’euros par an en faveur de l’agriculture biologique réparti entre les 2é régions,
- Une suppression du plafond de 7600€ pour les agriculteurs conventionnels qui se convertissement vers l’agriculture bio.
- Un doublement du crédit d’impôt sur pour les agriculteurs bios
- Une formation à l’agriculture biologique plus marquée dans l’enseignement agricole.

Ces mesures doivent augmenter la production des aliments bios en France dans les années à venir. En effet, lors des ateliers consacrés à l’introduction du bio dans la restauration collective, tous les opérateurs qui se sont lancés (pour mémoire, les restaurants d’Etat ont obligation depuis la circulaire du 2 mai 2008 d’introduire des aliments bio dans leurs menus) reconnaissent que l’offre ne suit pas la demande. Le marché bio pour la restauration collective est encore à ses balbutiements. Pour cette raison, il faut :
- augmenter les volumes de denrées bios sur le marché sur le territoire français, et éviter les importations
- structurer la filière pour répondre aux spécificités des produits propres à la restauration collective (grammages, produits transformés en surgelés ou 4ème gamme, logistique…)
- pour la restauration sous-traitée, faire évoluer les cahiers de charges vers plus de souplesses pour gérer les aléas des approvisionnements bios.

Même si monsieur le Ministre insiste sur la fait que la question de l’agriculture bio est aussi un sujet de société par ses aspects qualité, nutrition, sécurité, maintien des paysages, des emplois, tous les établissements de restauration collective pointe le surcoût qu’il engendre (de l’ordre de 15 à 30% par rapport aux produits conventionnels). Ce surcoût n’est pas pris en compte dans le budget des collectivités publiques ou entreprises privés. Les solutions avancées pour neutraliser ce surcoût passent par une réduction des protéines d’origine animale vers les protéines végétales (encore faut-il régler le frein culturel), une réduction des grammages utilisés (la perte à la cuisson est moindre), et surtout, une nouvelle attitude du consommateur par rapport à la qualité de son assiette !

Le nouveau règlement européen CE 834/2007 en vigueur à partir du 1er janvier 2009 permettra d’avoir les mêmes pratiques dans toute l’Union Européenne.

Pour plus d’informations, connectez vous sur le site de l’Agence Bio
www.agencebio.org
ou
www.agriculture.gouv.fr

Vivre la semaine du goût par la scène

La semaine du goût est devenue un rendez incontournable en France. Pour changer des rencontres habituelles avec les chefs ou les producteurs de produits locaux, voici deux initiatives originales de la mairie du 19ème qui vous invite GRATUITEMENT à une performance sensorielle et à une pièce de théâtre.

Performance sensorielle « Cooking religion » de et par Eleonora Marino.
Vous êtes invité à un parcours olfactif, auditif, gustatif et tactile, révélant le lien entre la sensation physiologique, la dimension du souvenir et du vécu, un voyage à travers les sons, les odeurs, la consistance et le goût de l’univers culinaire italien. L’ensemble donne vie à un flot d’émotions et d’association.

Le 18 octobre 2008 à 16h, entrée libre, ABRICADABRA/PENICHE ANTIPODE, face au 55 quai de la Seine, Paris 19ème, Réservation 06 10 86 11 99
www.emtheatre.com

E471, La nourriture de l’âme, d’Eleonora Marino.
Vous êtes invités à partir à la découverte de la cuisine, de ses secrets, ses histoires et son univers scientifique. C’est une invitation à partager la poésie des fruits de la terre, la magie des odeurs, la valeur de la rencontre. Deux femmes, une française et une italienne, se retrouvent à leur rendez-vous habituel, dans une cuisine.

Le 15 ocotobre 2008 à 20 heures, entrée libre. Théâtre Darius Milhaid, 80 allée Darius Milhaid, Paris 19ème. Réservation 01 42 01 92 26.www.emtheatre.com

Message sur grill pain

Vous êtes accros aux petits mots d’amour (ou de liste de courses !) écrits sur post-it et collés sur la porte du réfrigérateur ? Vous allez pouvoir pratiquer votre addiction aussi sur le pain grillé ! Un étudiant en design l’Université de Sejong de la Corée du Sud vient de mettre au point LE grille pain connecté par port USB à un ordinateur, qui permet d’imprimer sur le pain grillé le message de votre choix. C’est le scan Toaster. Mais, il n’est pas encore commercialisé. L’objet a été retenu pour la finale du concours electrolux designlab 2008.

Un décapsuleur ovoïde

Voici un décapsuleur léger, amusant au design d’une goutte d’eau en métal.
Si vous l’offrez à une amie, faites une démonstration de suite pour confirmer qu’il décapsule bien une bouteille et éviter que cette dernière ne le prenne pour un sex-toy !
www.lilipopart.com

Etui à pomme Hermès

Pour éviter d’avoir une pomme toute ratatinée transportée dans votre it-bag , Hermès a crée pour vous « l’étui à pomme », en veau couleur granny smith et sans couture apparente। La coque en palladium est signé Puiforcat. Vous serez sûre de déguster votre pomme en parfait état, sans partie molle ou couleur brune. Pour comprendre son prix, cet étui nécessite deux semaines de réalisation à la main.

C’est quand même autre chose que le vulgaire étui en plastique pour transporter dans son it-bag sa banane !

Le néo-sandwich

En 2007, les Français ont consommé 1,2 milliard de sandwich, soit une augmentation de 4.32% en un an, et de 30% en 15 ans ! (source conférence sandwichshow 2007-2008). Trois raisons essentielles à ce succès : la baisse du pouvoir d’achat qui fait remplacer le déjeuner traditionnel par un sandwich, le temps « court » consacré au déjeuner pour les personnes qui travaillent (30 minutes contre 90 dans les années 70), puis la réactivité et la créativité des vendeurs.

Le sandwich baguette jambon beurre n’est plus la seule référence. L’innovation est permanente, tant au niveau des pains (pain campagne, pain aux céréales, pita, pain suédois, wrap, bagel…), des recettes, des formats (slim, XXL) et de la présentation (duo, trio, mini-sandwich), d’où une gamme de prix qui s’adapte à tous les budgets et à tous les appétits.

Côtés recettes, en plus du jambon, saucisson, camembert et emmental, la tendance est à l’exotisme avec des tartinages de tandoori de poulet, de curry de crevettes, de tzatsiki saumon citron vert, houmous bacon grillé, canard laqué sauce hoisin coriandre, aubergines grillées-falafels. La feuille de salade est complètement oubliée, remplacée par des graines germées, des algues.

Plus originaux, plus branchés, plus variés, ces néo-sandwichs n’oublient pas de prendre soin de votre ligne. Le beurre est remplacé par du fromage blanc, du fromage frais, avec plus de crudités, et une portion raisonnable de protéines.

Le segment du sandwich n’est plus réservé qu’aux boulangers pâtissiers, aux enseignes de restauration rapide. Les grandes surfaces et les boutiques de luxe s’y mettent aussi. Dailymonop, le snacking chic de Monoprix, a même fait appel aux services de Guy Martin, le chef du Grand Véfour de Paris pour créer une nouvelle gamme. Testez par exemple son tomate mozarella fenouil sur pain suédois (3.90€). Fauchon a ouvert un espace « sancking de luxe » attenante à sa boutique (tout en rose !).

L’édition suit aussi le mouvement, avec de très bonnes ventes pour les ouvrages « Sandwichs » de Penny Holmes (éditions Marabout) ou « Autour des pains » d’Eric Kayser, le roi des boulangers aux éditions Flammarion.

Pour découvrir les recettes, connectez vous sur les sites ci-après

Brioche dorée www.briochedoree.fr
Pomme de Pain www.pommedepain.fr/rubrique.php3?id_rubrique=33
La croissanterie www.lacroissanterie.fr/
Daunat www.daunat.com/
La Mie Caline www.lamiecaline.com/
Eric Kayser www.maison-kayser.com/
Monoprix www.monoprix.com
Fauchon www.fauchon.com/fr/fr/#

Un sandwich, ca ne s’improvise pas !

Des scientifiques britanniques de l’université de Bristol ont planché de très longs mois pour trouver la formule idéale d’un sandwich au cheddar. Ce fromage so bristish. Quelle est l’épaisseur idéale du fromage ? Quel type de pain faut-il choisir ? Quelle quantité de mayonnaise, de laitue, de pickles et tomates ? Si vous désirez connaître aussi la savante équation, connectez-vous sur www.cheddarometer.com

L’homme de Neandertal mangeait aussi des phoques et des dauphins.

Des chercheurs anglais montrent que les néandertaliens ne se nourrissaient pas exclusivement de proies chassées sur la terre ferme.

Les scientifiques savaient déjà que nos cousins les hommes de Neandertal (dont la disparition remonte à 25000 ans) ne mangeaient pas que des animaux terrestres, mais aussi des produits de la mer comme l’attestent les fossiles de coquillages et de poissons datant d’il y a 500 000 ans.

Une étude publiée dans la revue américaine PNAS révèle que nos chers cousins consommaient aussi de grosses pièces de la mer comme les phoques et les dauphins. Cette équipe de chercheurs international est dirigée par le paléontologue au Muséum d’histoire naturelle de Londres, mister Stringer.

La montée du niveau de la mer de 125 mètres survenue après la dernière glaciation il y a 12000 ans, avait fait disparaître la plupart des traces de vie humaine dans les zones côtières. Or, cette équipe a trouvé dans deux grottes de la côte est de Gibraltar, sur la plage du Gouverneur, des restes d’animaux marins qui auraient été mangés par des néandertaliens. Ces deux sites, appelés Vanguard et Gorham, étaient jusqu’à présent connus pour avoir été occupé par des hommes du Néandertal il y a au moins 32000 ans.

Les os de certains animaux trouvés dans ces grottes présentaient des signes de rayures. Ceci veut dire que la chair étaient détachés à partir d’outils en pierre avant d’être consommée.

Les spécialistes concluent que ces animaux marins consommés correspondaient à une chasse de saison.

Wasabi

Qu’est-ce le wasabi ? Non, ce n’est pas de la moutarde verte même si sa saveur est explosive. Le wasabi (ou rose trémière des montagnes) est la racine fraîche d’une plante japonaise des crucifères. Finement râpée, elle devient un condiment à diluer dans la sauce de soja pour relever sushi et sashimi.

Affutez vos palais ! Le wasabi sort de son univers salé japonais et en devient un ingrédient hyper tendance auprès des chefs qui le travaillent en version sucrée.

Pierre Hermé, le Picasso de la pâtisserie française le marie dans un macaron, et sous forme de verrine : gelée de wasabi, crème de mascarpone au wasabi, pamplemousse frais et confit, le tout surmonté d’une guimauve au thé vert.

Le pâtissier japonais Sadaharu Aoki, célèbre pour son éclair au thé macha, l’intègre dans une ganache.

William Ledeuil, chef emblématique de ZeKictchen, sert une tuile au wasabi dans sa glace de coco et chocolat blanc, accompagné de ses framboises tièdes.

www.pierreherme.com
www.sadaharuaoki.com
http://zekitchen-galerie.fr

Les veillées Foodstock

Vous connaissez déjà le fooding (contraction de food & feeling = de bons petits plats et une bonne atmosphère) ? Vous allez adorer « Les veillées Foodstock ». Le concept est le même, mais décliné sur le mélange de la musique et de la nourriture, autour d’un feu de camp, avec transat, brasero, plaids et coussins moelleux. Ce festival pour l’ouïe, le goût et la vue est un modèle réduit, et réservé seulement à 300 personnes maximum.

Aux commandes du « food », Trish Deseine, la cuisinière et l’auteur de best sellers de cuisine aux éditions Marabout. Le thème de la soirée sera les irish tapas. Sont annoncés : une crème de pomme de terre avec des maquereaux en peau crispy, un jus aigrelet / une Blue Blooded Irish beef, mariné au Jameson tiède avec des racines de bouillon, des condiments à l’iode et au sel se là-bas / des Irish Artisan Cheese au lait cru, soit des « wheaten bread au black treacle et lait ribot.

Côté musique, les fanatiques du folk connaissent Peter von Pehl, Revolver, Daddy & me.

Vous aurez droit à deux éditions, les 8 et 23 octobre 2008, aux Voûtes, 19 rue des Frigos, Paris 13.

L’entrée est gratuite, grâce à un mot de passe à obtenir sur le site
www.lefooding.com/evenements/veillees-foodstock/

La fabuleuse histoire des légumes

Journaliste à la plume élégante, Evelyne Bloch-Dano s’est inspirée des meilleurs historiens de l’alimentation pour concocter un succulent ouvrage autour des légumes et de leur métamorphose au cours des temps. Elle parle du cardon que nous laissons désormais aux ânes et auquel nous préférons l’artichaut. Elle consacre un savoureux chapitre au chou, « concentré de mémoire affective ». Elle rend hommage au petit pois qui fit fureur à la cour de Louis XIV au début de l’année 1660 : manger des petits pois en plein hiver, quel luxer, quelle splendeur ! Elle évoque de manière très coquine la carotte… L’ensemble est léger comme de la salade, joliment assaisonné d’extraits littéraires et fond délicieusement en bouche.
« La Fabuleuse Histoire des Légumes », Evelyne Bloch-Dano, édition Grasset.