Le grand repas millésime 2024 sera servi dans toute la France le jeudi 3 octobre 2024. Le concept est simple : une fois par an, les acteurs de la restauration traditionnelle et collective proposent aux citoyens d’un même territoire de partager un même menu local, le même jour. Les menus de chaque région sont conçus par une marraine ou un parrain chef local, à partir des produits locaux et de saison. Pour Paris, le parrain est le chef Hubert Duchenne du restaurant H à Paris. Il propose en entrée un taboulé de quinoa rouge/tomate/combawa. En plat, une brandade de cabillaud parfumé au massalé, et pour les végétariens, un gratin de chou-fleur, béchamel au curcuma, gratiné à la mimolette. En dessert, verrine yaourt/pomme poire/crumble vanille. La bonne idée ? Vous avez en accès libre toutes les recettes détaillées de tous les chefs sur le site de l’événement. C’est une belle opportunité de découvrir le savoir-faire et la créativité de vous nos chefs de régions, appliquer ou s’inspirer de leurs recettes, leurs tours de mains. Ce grand repas véhicule aussi des valeurs de convivialité, de partage, de plaisir, de curiosité. C’est l’occasion de redécouvrir les produits de sa région en circuit court !
dimanche 29 septembre 2024
Le grand repas millésime 2024
Le grand repas millésime 2024 sera servi dans toute la France le jeudi 3 octobre 2024. Le concept est simple : une fois par an, les acteurs de la restauration traditionnelle et collective proposent aux citoyens d’un même territoire de partager un même menu local, le même jour. Les menus de chaque région sont conçus par une marraine ou un parrain chef local, à partir des produits locaux et de saison. Pour Paris, le parrain est le chef Hubert Duchenne du restaurant H à Paris. Il propose en entrée un taboulé de quinoa rouge/tomate/combawa. En plat, une brandade de cabillaud parfumé au massalé, et pour les végétariens, un gratin de chou-fleur, béchamel au curcuma, gratiné à la mimolette. En dessert, verrine yaourt/pomme poire/crumble vanille. La bonne idée ? Vous avez en accès libre toutes les recettes détaillées de tous les chefs sur le site de l’événement. C’est une belle opportunité de découvrir le savoir-faire et la créativité de vous nos chefs de régions, appliquer ou s’inspirer de leurs recettes, leurs tours de mains. Ce grand repas véhicule aussi des valeurs de convivialité, de partage, de plaisir, de curiosité. C’est l’occasion de redécouvrir les produits de sa région en circuit court !
Le restaurant Wadja Paris, du chef Mathieu Longchamps
Entré au service de madame Denise Leguay en 2017 dans ce restaurant Wadja à Paris, situé dans le quartier de Montparnasse, le chef de cuisine Mathieu Longchamps en est désormais le propriétaire.
Après des travaux de rafraîchissement cet été, ce bistrot typiquement parisien ouvre une nouvelle page de son histoire avec une équipe dynamique, tout en gardant son charme d’antan, sa carte joyeuse et savoureuse. Ce restaurant fondé par un couple de polonais, était le refuge des artistes impécunieux dès la grande époque du Montparnasse des années 1920, des peintres et des étudiants en art ! Encore aujourd’hui, le restaurant Wadja propose une formule déjeuner à prix doux à 25€ en entrée plat ou plat dessert, avec des produits bruts de saison, une cuisine faite maison. Mon ami, qui y habite dans le quartier, en a fait l’une de ses cantines préférées depuis plus de 30 ans !
Le chef Mathieu Longchamps y exécute une cuisine de bistrot française créative, avec des twists des ingrédients des cuisines du monde qui l’inspire. Ce sont des choux fleurs grillés, sauce mornay en amuse-bouche qui ont débuté notre dîner d’automne.
En entrées, nous avons pris un assortiment de charcuteries de la maison Viala avec saucisson et jambon cru, et un œuf mollet, crémeux aux champignons de Paris, tuiles au sarrasin et tomme du Jura.
En plats principaux, un perdreau en deux cuissons et du poulpe de Galice grillé au Tosazu, fenouil croquant & soubressade. Les cuisses du perdreau étaient confites dans une huile parfumée, servies avec des notes sucrées de figues, tandis que le coffre est cuit minute rosée, servis avec des légumes et un jus savoureux. La recette de poulpe se rapproche plus d’une salade avec en base végétale une julienne cru de fenouil, réveillée par le piquant de la soubressade (charcuterie de porc espagnol avec paprika, piment, herbes aromatiques), des pois chiches et des tranches aubergines poêlées. Le poulpe est tendre est parfumé de tosazu, un vinaigre japonais à la bonite et aux algues kombu.
Les notes sucrées des desserts furent une pomme caramélisée, sablé aux amandes crème légère à la vanille, et un mont-blanc, myrtilles & marron de l’Ardèche.
Le dîner était accompagné d’un du Rhône, l’Anglore, que le responsable de salle a eu la bonne idée de carafer. Tout était délicieux, avec un service en salle aux petits soins. Si vous souhaitez voir l’équipe de cuisine à l’œuvre, vous pouvez vous installer au bar avec vue sur la cuisine ouverte. Un chef qui devient propriétaire d’un restaurant où il était salarié est toujours un gage de confiance et de foi dans l’avenir. Le restaurant Wadja est fermé le samedi dimanche !
samedi 21 septembre 2024
Concours du festival du millefeuille à la maison musée de Raymond Devos, qui marie l’excellence culinaire et l’écriture !
Etes-vous comme Raymond Devos, amateur du millefeuille, ce classique de la pâtisserie française composée de couches de pâte feuilletée croustillante, de crème pâtissière parfumée à la vanille, au kirsch ou au rhum, décoré sur le dessus de sucre glace ou de fondant ? Même si vous ne savez pas le préparer, vous pourrez tout de même participer au concours du premier festival du millefeuille à la maison musée de Raymond Devos le 5 octobre 2024 à Saint Rémy les Chevreuse. Il vous suffit d’envoyer votre déclaration de gourmandise au millefeuille sous forme d’un texte de maximum 2 pages avant le 30 septembre 2024 à 12 heures ! Le jour J, un concours pour sublimer le millefeuille aura lieu de 14 à 19 heures entre les boulangers et les pâtissiers professionnelles. A la fin de la journée qui allie l’excellence culinaire et l’écriture, les meilleures productions littéraires sur le millefeuille seront lues en publics, et les millefeuilles produites seront dégustées gracieusement par tous ! Les auteurs des meilleurs écrits sur le millefeuille remporteront soit une résidence d’écriture à la fondation Raymond Devos, soit une bourse ou un stage d’écriture à l’académie de l’humour. A vos plumes pour manier les mots et votre éloquence sur cette pâtisserie bien française dont la première recette aurait été créée par François Pierre de la Varenne décrit dans son livre « Cuisinier français » publié en 1651.
Athlètes en cuisine : les recettes gourmandes de 13 athlètes !
Ce livre « Athlètes en cuisine » est une commande du carreau du temple à l’alimentation générale, la plateforme des cultures du goût. Labellisé olympiade culturelle par Paris 2024, il est un bel exemple de l’esprit olympique et paralympique incarnant la fusion entre sport et culture, ce corps d’athlète soumis à l’effort et qu’il faut aussi nourrir pour le plaisir ! 13 athlètes sont invités à partager leurs recettes et leurs pratiques alimentaires de sportifs de haut niveau.
Dans le livre,
7 recettes sont estampillées pour l’effort avec
Les épinards sautés aux crevettes d’Antoinette Nana Djimou.
Le risotto de quinoa d’Angelina Lanza.
La salade grecque de Brice Guyart (avec Manon Fleury).
Le saumon en papillote de Nicolas Savant Aira.
Le riz à la cubaine de Jérôme Fernandez.
Le burrito végétal d’Ahmed Ferradji.
Les nouilles de riz d’Hélène Defrance.
6 recettes sont estampillées pour le réconfort avec
Le pulled pork & mac and cheese d’Enzo Lefort (avec Fulgurance).
Le croque-monsieur de Sylvain Paillette.
L riz mauricien de Hamilton Sabot.
Le colombo de poulet de Jérémy Clamy Edroux.
La cuisine du jardin de Gwendal Peizerat.
Le brownie de Virginie Dedieu.
Ce livre joliment illustré, en français et anglais, est l’occasion de découvrir le parcours de vie de ces athlètes, et leurs gourmandises ! Il est offert dans le carreau du temple à Paris.
Festival de cuisine californienne au carreau du temple Paris
Ce weekend, la huitième édition du food temple au carreau du temple à Paris est consacrée à la cuisine californienne aux multiples influences.
A mon arrivée ce samedi à midi, le cours de cuisine dispensé par la cheffe Cybèle Idelot, originaire de San Francisco touche à sa fin.
Les participants étaient très concentrés sur le dressage de leur aubergine au tamari, condiment rhubarbe, miso monté au beurre, éclats de graines. Durant son animation, la cheffe rappelle sa démarche locavore, éco-responsable et anti-gaspi !
Je m’attendais à trouver un « farmer market » avec des étals de fruits et légumes frais colorés de saison d’île de France. A la place, il y a eu des légumineuses healthy de l’écoferme des milles et une feuille, des pains et vins de la fermentation générale. Avec la maison Maempi, et Molho molho hot sauce qui proposent une gamme de condiments pimentés, je retrouve l’esprit des hot sauces qui dialogue dans ces influences culinaires californiennes entre le spicy des taquierias mexicaines, le gochujang des restaurants coréens ! La maison Maempi a la bonne idée de classer le piquant de 10%, 30%, 70% et 100%. Leur nouveau piment gourmet est composé de piment habanero, de carotte, de gingembre, de sel, d’huile de tournesol et de vanille et d’épices de Madagascar. La maison Molho molho hot sauce a un packaging qui attire l’œil. Leurs condiments pimentés jouent aussi sur les échelles du piquant.
La Californie est rappelée dans un décor de planches à voiles, de bouées, des sets de tables dessinés par les élèves de l’école artistique Estienne qui habillent de leurs jolies couleurs les tables du food temple.
Côté restauration, à 12h30, seul le Will’Deli exposait sur son comptoir ses offres du jour. Avec son sandwich californian (pastrami maison, sauce ranch, pickles, cheddar), son grill cheese, ses sides et ses desserts de carrot cake, brownie et cookies ! Les autres stands semblent effectuer encore leur mise en place !
Pour accompagner mon sandwich californian, j’ai trouvé un ginger beer au stand Soif, qui propose aussi des vins californiens.
Côté librairie, j’ai trouvé un seul livre sur la cuisine californienne ! Les parisiens sont -ils aux journées du patrimoine ? Quitté à 13 heures, il n’y a toujours pas foule !