Durant tout l’hiver, comme chaque année, le bouillon Chartierouvert en 1896, connu dans le mondeentier,offre une soupe à 1€ seulement. Vous pourrez déguster le bouillon aux vermicelles, la soupe aux poireaux, la soupe au chou, le potage aux cinq légumes servi dans une soupière en inox, sans chichi. Ce restaurant renoue ainsi avec les racines historiques d’un bouillon : proposer aux travailleurs une restauration à somme modique qui requinque les corps.
C’est en 1855 qu’apparaissent les premiers bouillons à Paris grâce au boucher Pierre Louis Duval établi 15 rue Coquillère en 1854. Il propose un plat unique de bouillon de viande constitué de bas morceaux avec quelques légumes aux travailleurs des Halles. Sur son enseigne, il écrit : "Venez à moi vous tous qui souffrez de l'estomac, je vous restaurerai". De ce fait, il a lancé en premier le concept de chaîne de restauration populaire. Au moment de l’exposition universelle en 1889, il y avait déjà trois bouillons Duval ! Il sera concurrencé rapidement par les frères Edouard, Camille Chartier, Boulard. Quelques bouillons « plus bourgeois » apparaissent à la même époque, décorés avec le style art nouveau qui se répand en Europe dans l’architecture, le mobilier et la décoration.
Actuellement, sur cette institution parisienne, seuls deux bouillons historiques continuent d’exister, le bouillon Racine et le bouillon Chartier. Seul le bouillon Chartier, inscrit à l’inventaire des Monuments historique, a gardé sa réputation de restaurant populaire. Imaginez, l’œuf mayonnaise est à 2.20€, l’avocat sauce crevette à 3.30€, le steak haché sauce au poivre et frites à 8.50€, le confit de canard pommes grenailles à 9.70€, le camembert à 2.50€, la tarte aux fruits à 4.70€. Connu des travailleurs des grands boulevards, des provinciaux et aussi des touristes du monde entier, le bouillon Chartier est nommé aussi le « Maxim’s des pauvres » ! Prendre un repas au bouillon Chartier, c’est avant toute chose vivre un moment exceptionnel de l’histoire de Paris dans un lieu culte, touristique, dans une effervescence typiquement parisienne.
Une éternité que je ne suis pas allée chez Chartier, dans les années 90 la cuisine bistrot parisienne "authentique" était très peu cotisée, elle avait souffert des chaînes de fausse cuisine bistrot, par contre Chartier ne désemplissait pas. Touristes, fêtards affamés (à coté du Palace), travailleurs, tout le monde y trouvait son compte à pas cher. Il me semble aussi que depuis la carte n'a guère varier.
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2 commentaires:
Bravo pour votre site très détaillé. Ce post me rappele de bons souvenirs chez Chartier pendant ma période parisienne...
Le Chef Bleu
Une éternité que je ne suis pas allée chez Chartier, dans les années 90 la cuisine bistrot parisienne "authentique" était très peu cotisée, elle avait souffert des chaînes de fausse cuisine bistrot, par contre Chartier ne désemplissait pas. Touristes, fêtards affamés (à coté du Palace), travailleurs, tout le monde y trouvait son compte à pas cher. Il me semble aussi que depuis la carte n'a guère varier.
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