samedi 16 janvier 2016

Le voyage des plantes & les Grandes Découvertes de José E. Mendes Ferrão



En plus de la pomme de terre et de la tomate, savez-vous ce que l’alimentation du monde doit aux plantes d’Amérique ? D’après le livre passionnant de José E. Mendes Ferrão, « Le voyage des plantes & les Grandes Découvertes », aux éditions Chandeigne,  il y a en a au total 26. En voici la liste : anacardier (cajou), ananas, anone, arachide, avocatier, cacaoyer, choca vert, cucurbitacées, goyavier, grenadier, haricots, hévéa, maïs, manioc, papayer, patate douce, piment, pomme de terre, pourghère, quinquina, rocouyer, tabac, tomatier, topinambour, tournesol, vanillier ! Avec son livre, l’auteur nous raconte qu’aux XVIème et XVIIème siècle, de nombreuses plantes vivrières ont changé de continent, bouleversant les habitudes alimentaires et les pratiques agricoles du monde entier. Ce dictionnaire illustré en présente 64, retrace leur histoire, les conditions de leur découverte, leurs premières descriptions et appellations, leurs multiples pérégrinations jusqu’au XXe siècle, les principaux producteurs … De quoi porter un regard différent sur le contenu de votre assiette, et de remercier le voyage de ces plantes qui sont venus jusqu’à nous, pour notre plaisir et notre gourmandise. Voici  la présentation du livre par la maison d’édition.
« On connaît un peu en France l’histoire de la tomate, de la pomme de terre, du maïs, originaires du Nouveau Monde, parce qu’ils ont conquis l’Europe et que leurs tribulations nous ont été vaguement enseignées à l’école.
Mais on ignore qu’aux XVIe et XVIIe siècles, quasiment toutes les plantes vivrières ont changé de continent, bouleversant complètement les habitudes alimentaires et les pratiques agricoles dans le monde entier, en particulier dans les zones tropicales. Ainsi les plantes typiquement asiatiques comme les cocotiers, les manguiers, les orangers doux, etc., vont se retrouver rapidement en Afrique et aux Amériques ; à l’inverse, les plantes américaines – patates douces, ananas, arachides, papayes, noix de cajou, etc. – vont s’implanter sur les deux autres continents ; l’Afrique va exporter quelques plantes d’importance comme le café ou le palmier à huile. La banane et la canne à sucre, d’origine asiatique mais acclimatées depuis longtemps dans le bassin méditerranéen, connaîtront soudain une exploitation quasi industrielle en Afrique et dans le Nouveau Monde.

Cette diffusion s’est essentiellement faite sur les navires portugais de la ligne des Indes, disséminant graines et plants aux escales de Madère, Açores, São Tomé, en Angola, au Mozambique, puis à Goa et Malacca, plaques tournantes des échanges en Extrême Orient.
Doté d’une riche iconographie d’époque, ce livre conçu à la manière d’un dictionnaire dresse un inventaire spectaculaire de cette première mondialisation. Il relate la découverte et le voyage des 69 principales plantes vivrières consommées dans le monde et de quelques autres qui eurent un usage industriel plus ou moins important (hévéa, ricin, aleurite, rocou, etc.). Il donne les conditions de leur découverte ; leurs premières descriptions et appellations, images extraites des sources d’époque ; leurs multiples pérégrinations jusqu’à aujourd’hui ; pour chacune, les chiffres actuels de la production mondiale, son évolution et les principaux producteurs
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