Déjeuner sous la tonnelle de verdure à Tigné

Ce déjeuner sous la tonnelle de verdure à Tigné chez une amie respecte à la lettre l’esprit du repas gastronomique des français inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 

Après un apéritif au Saumur Champigny, l’entrée était un assortiment de charcuteries préparées par le charcutier du village. 

La saveur des rillons, des rillettes, de l’andouille et du jambon était fabuleuse. 

En plat, un saumon de la Loire sauce citron, riz pilaw, 

suivi de fromages, salade 

et de pâtisseries de la pâtisserie du village : tarte au citron, tarte abricot crème de pistache, croquant d’amande et mousse au chocolat blanc vanillé. Tout était délicieux. Les vins servis proviennent du Château de Tigné dont le propriétaire n’est autre que l’acteur Gérard Depardieu. Situé à une trentaine kilomètres de Saumur, Tigné est aussi très célèbre pour ses vins et des fruits. 

J’ai dégusté aussi mes premières cerises de la saison, juste cueillis dans le village dans l’exploitation de Boris Pointreau. Vous pourrez cueillir vous-même ces délicieuses cerises d’Anjou. Ce soin du menu avec des produits locaux, le mariage des mets et des vins, les séquences du repas, la convivialité et nos conversations à table sont vraiment le témoignage d’un art de vivre à la française. Nous avons passé plus de deux heures à table !

Invitez-vous à la table des écrivains Hongrois, Paris

 « Allons-nous publier cette chronique, monsieur le rédacteur ?... C’est-à-dire que sur quatre colonnes il ne s’y passe rien d’autre qu’un homme qui mange un poisson !... », demande l’imprimeur dans Dernier jour à Budapest, roman de Sándor Márai (Albin Michel, 2017, traduit par Catherine Fay), consacré à la figure de Gyula Krúdy, auteur de nombreux récits « culinaires ».

Cette exposition en entrée libre, « Mets littéraires – à la table des écrivains hongrois », qui se tient jusqu’au 13 juillet 2018 à l’institut hongrois de Paris interroge les liens entre littérature et gastronomie sous le prisme des écrivains.  Quelle peut être la signification d’un repas ou d’un mets dans un texte littéraire ? La description minutieuse du dîner consommé par le protagoniste aiguiserait-elle notre compréhension du roman ? Cette exposition, réalisée en collaboration avec le Musée littéraire Petőfi, est né d’une réflexion de dix ans pour faire représenter ce lien dans un musée !  Pour préparer votre visite, cliquez-ici.

Trump Kim Chi Nasi Lemak : la recette de la réconciliation et de l’harmonie à Singapour

Le restaurant Harmony Nasi Lemak a le sens du marketing. Pour surfer sur la rencontre historique à Singapour entre les présidents Donald Trump et Kim Jon Un, un nasi lemak  très spécial a été créé combinant deux ingrédients de chaque pays, afin que l’harmonie (au moins dans l’assiette) soit de nouveau célébrée ! Baptisé « Trump Kim Chi Nasi Lemak », ce plat est un riz cuit dans du lait de coco, parfumé au feuilles de pandamus, de gingembre et de citronnelle, servi avec du bœuf américain grillé, du kimchi, de tranches de concombre, de cacahuètes et anchois grillés. Vendu à 21 dollars, il est accompagné du hastag #MakeHarmonyGreatAgain !  

Depuis son lancement, le restaurant a noté plus de 10% de fréquentation ! Cette création a demandé plus d’un mois de recherche et d’harmonisation des saveurs. Si le bœuf américain remplace la protéine animale de la recette traditionnelle, le kimchi coréen remplace le sambal, ce condiment  pimentée déjà présent ! Il est à noter que cette recette « historique » est vendue deux fois plus cher que les nasi lemak de base !

Le temps des aliments

A travers les techniques de conservation des plus traditionnelles aux plus modernes, entre sécher, saler, faire fermenter, enterrer, laisser maturer, surgeler, congeler, décongeler… Toutes les sociétés ont su donner du « temps aux aliments » en prolongeant leur période de consommation mais aussi en leur conférant des valeurs économiques, sanitaires, voire thérapeutiques, gustatives, affectives, totalement nouvelles. Sous la direction de Marie-Pierre Julien, Olivier Wathelet et Lucie Dupré, ce livre « Le temps des aliments » aux éditions EHESS passe en revue cette diversité de situations de conversation alimentaire humaine et s’interroge sur leurs limites possibles.

Exposition « Manger à l’œil : les français à table » au Mucem

L’exposition « Manger à l’oeil : les français à table » au Mucem à Marseille jusqu’au 30 septembre 2018 montre l’évolution de la représentation de la France à table parallèlement à l’évolution de la photographie, de 1900 à nos jours. Des autochromes de la Première Guerre mondiale aux dizaines de millions d’images de #pornfood ; de la collection d’albums d’une seule et même famille sur plus de 40 ans à l’épopée des fiches cuisines du magazine Elle, « Manger à l’oeil » retrace l’histoire singulière du rapport des français avec leur repas.