« Plutôt que de représenter l’atrocité du massacre des sept moines du monastère de Tibhirine en 1996, Mohand répond à un besoin mystique d’évoquer la vie, le bonheur possible et l’amour d’autrui. Dans ce jardin de l’espoir, l’apparente naïveté du traitement pictural restitue le cadre du frugal repas pris en commun par les moines, qui habitent la scène sans y figurer ».
Cette huile sur toile d’Abderrahmane Ould Mohand, « Le jardin des moines » peint en 1997, est sans doute la pièce qui m’a le plus ému dans cette exposition en cours à l’institut du monde arabe à Paris « Algérie mon amour, artistes de la fraternité algérienne 1953-2021 ».
Elle met en lumière une collection exceptionnelle d’art moderne et contemporaine d’Algérie et des diasporas, témoigne de la fraternité et de la solidarité qui ont lié les artistes et les intellectuels algériens et français durant les années les plus difficiles de leur histoire commune, qui se perpétuent jusqu’à nos jours.
Cette exposition entre dans le cadre de la célébration des soixante années d’indépendance d’Algérie par l’institut de monde arabe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire