dimanche 18 novembre 2012

De sang et d’or, Michèle Barrière

 
J’avais découvert Michèle Barrière sur une émission de public séant en octobre 2010. Depuis, je dévore ses livres ! Sa particularité ? Elle est historienne de la gastronomie. Elle a choisi le support du roman noir pour nous faire découvrir la gastronomie française. Son premier roman publié en 2006 « Meurtre à la pomme d’or » nous plonge dans les saveurs de la Renaissance. « Souper mortel aux étuves » publié en 2006 nous plonge dans les saveurs du Moyen Âge,  « Meurtre au potager du Roi » publié en 2008 nous plonge dans la grande cuisine de Versailles. Son dernier livre « De sang et d’or », aux éditions chez Jean Claude Lattès, est le deuxième volet des aventures de Quentin du Mesnil, compagnon d’enfance du roi François 1er, maître d’hôtel à Amboise qui ne pense qu’à révolutionner les manières de tables héritées du Moyen Âge. L’action de son dernier roman se passe au Camp du drap d’or, lorsqu’en juin 1520, François 1er et Henry VIII se retrouvent en plaine de Flandre, entre Ardres et Guînes, pour signer un traité de paix. Si vous êtes fan de la série des Tudors, cet épisode historique est évoqué dans la saison 1. Voici la présentation du livre de « Sang et d’or » par les éditions Jean Claude Lattès :

« Quelques années ont passé depuis la rencontre de Quentin avec Léonard de Vinci (Le Sang de l’hermine). Le vieux peintre est mort, privant le jeune homme d’une amitié précieuse – et de ses judicieux conseils pour éblouir le roi ! Mais la cour de François Ier ne manque pas d’occupations. Nous sommes en 1520, et les fougueux rois de France et d’Angleterre s’apprêtent à signer un traité de paix au camp du Drap d’or. Pour Quentin, qui caresse l’espoir de se voir confier l’aménagement du futur Chambord, c’est l’occasion rêvée de briller.
Pourtant, dans le climat tendu qui règne entre Français et Anglais, un rien mettrait le feu aux poudres. Mais qui s’acharne à faire disparaître les victuailles côté français ? Quel jeu joue Henri VIII, qui reçoit la visite de Charles Quint juste avant sa rencontre avec François ? Qui, enfin, commandite ces meurtres étranges qui menacent la paix promise ? Sous ses airs pacifistes, l’entourage du roi d’Angleterre soulève de plus en plus d’interrogations. Notamment son conseiller, Thomas More. Car au fil des découvertes macabres, plus aucun doute n’est possible : c’est bien son Utopie qui guide la main assassine
. »

Si vous désirez découvrir et déguster à cette cuisine du temps du Camp du drap d’or, inspirez vous aussi des recettes du banquet organisé par la société des amis de Jean Louis Flandrin le 17 juin 2012 sur ce thème. Vous trouverez les recettes françaises et anglaises de ce temps, dont la mienne, le Pastes de Paris.

1 commentaire:

Messergaster a dit…

j'avais lu Souper Mortel aux étuves et j'avais bien aimé. Il faudra que je lise un autre de ses livres.. pourquoi pas celui-là!
Ici l'article que j'avais dédié à cet écrivain, si cela t'intéresse: http://messergaster.over-blog.com/article-souper-mortel-aux-etuves-103561506.html