Cette jolie exposition de Toulouse Lautrec au Grand Palais
à Paris nous montre un artiste talentueux gourmand de la vie malgré son
handicap.
A la fois peintre, affichiste et caricaturiste, ses œuvres exposées
nous montrent qu’il peignait aussi un monde au-delà de l’univers de Montmartre
qui lui est tant associé. Dans son œuvre, il n’enjolive rien. Il dépeint la
société de son temps, les lumières nocturnes de Paris, avec ses splendeurs et
ses misères.
Le livre « Les carnets de cuisine de Toulouse Lautrec : s’encanailler
à Paris » de Muriel Lacroix et Pascal Pringarbe aux
éditions du Chêne nous montre aussi un épicurien vivant aimant la bonne
chère. Toulouse Lautrec adore manger, boire, faire la fête, ripailler avec ses
amis, écumer les bistrots. Il aimait cuisiner chez lui comme dans les maisons
closes qu’il fréquentait assidûment.
Initié aux plaisir du palais dès son plus
jeune âge dans sa famille bourgeoise d’Albi, il a gardé la saveur des sauces
bourgeoises et du gibier en invente des recettes avec la même ferveur qu’il
peignait ses tableaux. Le livre nous dévoile plus de 80 recettes écrits par ses
soins avec son ami Maurice Joyant comme le bœuf à la Malromé, sauce Poulette,
pâté de lapin artificiel, moules en brochette, la soupe d’abricots aux amandes
secs ….
Ses nombreuses peintures mettent
aussi en scène des personnages à table, du bourgeois jusqu’aux prostitués qu’il
affectionne tant. Pour ses invités, il leur préparait l’entrée et le plat, et
les amenait devant une d’atelier en proclamant « Et voilà le dessert ! ».
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