dimanche 23 février 2025

Lexique des pâtisseries réunionnaises lontan et péi : bien comprendre pour mieux savourer !




Entre la vanille et ses dérivés, les rhums arrangés, les excellents fruits comme l’ananas Victoria, les épices et les achards, la charcuterie dont boucané, saucisse fumée…, les produits d’excellence « made in Réunion » sont au rendez-vous chaque année au Salon international de l’agriculture de Paris. 






Les pâtisseries réunionnaises lontan (anciennes) et péi (du pays), peu connues des parisiens sont à découvrir, mais il faut comprendre son lexique ! Si le gâteau patate à base de patate douce parfumé au rhum est parlant pour un parisien, le gâteau ti’son est moins évident ! Il est confectionné avec de la farine de maïs, du beurre, du sucre, des œufs, de la levure chimique. Comme le gâteau patate, il est cuisiné dans un moule, parfumé au rhum arrangé et découpé à la dégustation. 





Lorsque le réunionnais parle de bonbons manioc, bonbons curcuma, il faut comprendre gâteau à base de farine de manioc, de maïzena, de sucre, de beurre, d’œuf, de levure chimique. Le premier manioc est nature à base de farine de manioc, le deuxième enrichi de poudre ou racine curcuma. Sur l’appellation de gâteau poisson, n’attendez pas à trouver de la chair de poisson ! La pâte sablée à base de farine de blé, ou de fécule de manioc est juste découpée à la forme de poisson. Dans les pâtés créoles à la confiture, n’attendez pas non plus à trouver une farce de hachis de viande salée, mais de la délicieuse confiture au cœur d’une pâte sablée. Lorsque deux disques de pâtes sablées fines est garnie d’une confiture, puis nappés d’un fondant coloré, il prend l’appellation de Napolitaine. 



Pour les chemins de fer, il s’agit d’un biscuit moelleux roulé, garnie de confiture (fraise, papaye, goyave, mangue, fruit de la passion). Un glaçage coloré lui donne son aspect de fête. Le bonbon cravate est un beignet croustillant en forme de cravate, plongé dans un sirop en fin de cuisson. Le bonbon miel un beignet moelleux en forme d’anneau plongé dans du miel en fin de cuisson. Le bonbon ti kalou est un beignet parfumé à la cardamone, plongé dans un sirop de rose, et roulé dans la noix de coco râpée. Il est inspiré du gulab janun indien. Le gâteau de lune est d’origine chinoise garnie d’une crème de légumineuse. Cette pâtisserie réunionnaise comme sa cuisine est le reflet des influences apportées par les immigrants successifs entre les indiens, les malgaches, les chinois qui enrichissent le fond français et créole !

(Re)découvrez la cuisine de la mer au Pavillon France au Salon international de l’agriculture de Paris


Hier, j’ai croisé le président de la République Emmanuel Macron sur le stand Pavillon France au salon international de l’agriculture de Paris au stand B125, hall 4) ! 



Je suis revenu pour profiter sereinement du Pavillon une fois la délégation présidentielle partie ! Le pavillon France réunit tous les acteurs de la pêche française. On y découvre toute la richesse et la diversité des produits de la mer. 






L’assortiment des produits exposés est juste magnifique. Des chefs sont présents pour apprendre à cuisinier ces produits de la mer aux grands comme aux petits. 



Lors de mon passage, c’était un atelier de cuisine sur des filets de merlu frais pané. Les jeunes marmitons savouraient leur réalisation, si différente des poissons panés industriels ! Entre deux bouchées de dégustations de bigorneaux, les animateurs présents nous parlent de pêche durable, de qualité des produits. A travers un quiz, on peut repartir avec un bonnet rouge de pêcheur, ou à défaut, des fiches recettes ! Si vous n’avez la possibilité de vous rendre au salon, leur site web est rempli d’informations, de recettes et d’astuces culinaires. Durant toute la période du salon, une région du littoral est mise à l’honneur.

61ème édition du salon international de l’agriculture de Paris : Oupette la vache égérie Limousine et la fierté de l’agriculture française !


Hier, dès l’ouverture du salon international de l’agriculture de Paris, il y avait foule partout dans les allées dont de nombreux enfants. 









Les habitants de l’île de France aiment ce rendez-vous annuel entre rencontres avec les agriculteurs, les personnes qui nous nourrissent, les dégustations des produits de la métropole, d’outre-mer et du monde, les animations des cours de cuisine, des concours agricoles, la découverte des métiers de l’agriculture et de l’élevage, les fermes pédagogiques. 








Pour les enfants, c’est la découverte en vrai de plus de 4000 animaux, avec sa star, en pavillon 1, la vache égérie âgée de 6 ans, originaire du Limousin, au joli non de Oupette grâce à sa belle houpette qu’elle arbore depuis sa naissance. 




Avec une robe « froment vif », elle est la fierté de son éleveur Alexandre Humeau. Oupette est l’arrêt obligatoire de toute personnalité qui visite le salon. Avec tous les produits dérivés de Oupette, vous pouvez repartir avec un souvenir de la star. 








Le mot d’ordre de cette 61ème édition, c’est « Fiers de notre agriculture, fiers de nos agriculteurs », d’autant plus que d’ici 2030, plus de 150 000 exploitants partiront à la retraite. Le renouvellement de génération est un enjeu vital, avec la nécessité en plus d’assurer notre souveraineté alimentaire. Sur le stand du ministère de l’agriculture, on peut se faire prendre en photo avec ce mot d’ordre, on peut échanger avec les professionnels du monde agricole pour découvrir ces différents métiers de l’agriculture. 






Le renouvellement des générations est perceptible dans le pavillon 1. Les vachers qui prennent soin de leurs animaux sont de plus en plus jeunes, et féminins. Ils sont assis près de leurs bêtes, prêts à les soigner à tout moment. Sur le succès des photos, les vaches sont plus photographiées que les moutons ou les porcs à cause de leur taille et de leur port altier ! Le salon de l’agriculture de Paris, c’est une fête avant tout. On y boit, on y mange, on y danse et on y chante dans tous les pavillons ! Une journée n’est pas suffisante pour tout profiter !