Un repas de Noces à Yport, Albert Fourié
(1854-1937).
La
nature et surtout les jardins ont de tout temps accueilli nombre de banquets et
festins. L’iconographie est assez riche, que ce soit dans les jardins de
Versailles pour les célèbres « Plaisirs enchantés », qu’à la chasse dans les
bois ou sur les terrasses des châteaux.
On peut observer ce phénomène dès le Moyen Âge. Manger dehors était très courant, toujours à proximité de l’eau, d’une rivière, d’un bassin ou d’une fontaine dans lesquels on plongeait la vaisselle sale et les verres et où l’on gardait les boissons au frais et se rafraîchissait.
Sur la table, l’eau était aussi très présente, en permanence, d’une manière ou d’une autre : bassins, jeux de miroirs, jets d’eaux en sucre filé, etc.
Le XVIIIe siècle va s’emparer des jardins et les fait monter sur les tables. Ainsi, bassins, miroirs d’eau, fontaines, rivières et lacs seront entourés de mousse, de topiaires, de fleurs artificielles et naturelles, de vases décoratifs, d’architectures, de ruines, de pagodes et pavillons, de colonnades et de temples, de rochers et de grottes ainsi que d’une riche statuaire auxquels s’ajoutaient des massepains et des fruits frais ou confits. Le XIXe siècle continuera cette tradition de vision végétale sur table, mais elle cédera peu à peu sa place à des décors plus simples où seuls fleurs et fruits rappelleront ces goûts d’antan.
On peut observer ce phénomène dès le Moyen Âge. Manger dehors était très courant, toujours à proximité de l’eau, d’une rivière, d’un bassin ou d’une fontaine dans lesquels on plongeait la vaisselle sale et les verres et où l’on gardait les boissons au frais et se rafraîchissait.
Sur la table, l’eau était aussi très présente, en permanence, d’une manière ou d’une autre : bassins, jeux de miroirs, jets d’eaux en sucre filé, etc.
Le XVIIIe siècle va s’emparer des jardins et les fait monter sur les tables. Ainsi, bassins, miroirs d’eau, fontaines, rivières et lacs seront entourés de mousse, de topiaires, de fleurs artificielles et naturelles, de vases décoratifs, d’architectures, de ruines, de pagodes et pavillons, de colonnades et de temples, de rochers et de grottes ainsi que d’une riche statuaire auxquels s’ajoutaient des massepains et des fruits frais ou confits. Le XIXe siècle continuera cette tradition de vision végétale sur table, mais elle cédera peu à peu sa place à des décors plus simples où seuls fleurs et fruits rappelleront ces goûts d’antan.
Le
27 avril 2019, 16h30 à 17h30. Pour plus d’informations, cliquez-ici.
Source
de la
peinture ici.
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