Pâtisserie simple, délicieuse et inratable, le far breton
est une pâtisserie originaire de Bretagne. Il serait né au 18ème siècle
avec une recette différente que celle que nous pratiquons. C’était au début une
bouillie de blé servie avec de la viande. « Far » signifie « froment,
blé ou gruau ». Avec le temps, la recette évolue au 19ème siècle
dans la version actuelle avec la farine de blé, le sucre et le lait. Les
familles aisées rajoutent œufs et beurre. Ce far devenu pâtisserie sucrée était
dégusté lors des fêtes familiales et religieuses.
Le pruneau n’est pas de Bretagne. Il s’agit des pruneaux séchés
dits « d’Agen » qui s’étaient diffusés dans la région par les ports
de commerces. Depuis, les pruneaux sont souvent associés au far et agrémentent
les recettes bretonnes.
250g de farine, 125g de sucre, 5 œufs, 150g de pruneaux, 50
g de beurre, 20 cl de rhum
Faire hydrater les pruneaux dans du thé avec la moitié du
rhum pendant une heure.
Mélanger les œufs, le sucre, la farine et le rhum restant
pour obtenir une pâte fluide.
Faire fondre le beurre. Y beurrer le moule et ajouter le
reste dans la pâte à far.
Verser la pâte dans le moule.
Déposer les pruneaux dans la pâte.
Cuire au four à 200°C pendant 15 minutes.
Puis à 180° pendant 30 minutes.
J’ai voulu couper les pruneaux en gros dès pour faciliter la
dégustation. Mais mes convives préfèrent les pruneaux entiers.
La pâte va gonfler à la cuisson. Après refroidissement, elle
va redescendre.
Le far est cuit lorsque la lame du couteau ressort propre.
Pour éviter que les pruneaux ne plongent vers le fond de la
pâte, les rouler dans la farine avant.
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