Comme notre baguette de pain française, la harissa tunisienne, la culture du thé en Azerbaïdjan, en Turquie, en Chine, est classée au patrimoine immatériel de l’humanité. Dans ces pays, cette passion pour le thé est une pratique sociale importante. Elle témoigne de l’hospitalité, crée, maintien des liens sociaux, célèbre tous les moments importants de la vie !
C’est ce symbole d’identité, d’hospitalité et d’interaction dans cette culture du çay qu’a classé l’Unesco pour l’Azerbaïdjan et la Turquie. Tandis que pour la Chine, berceau du thé, ce sont « Les techniques traditionnelles de transformation du thé et des pratiques sociales associées en Chine » qui classées au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Le thé préparé principalement à base de thé noir en Azerbaïdjan et en Turquie, est servi nature, ou enrichi d’épices ou d’herbes locale avec plusieurs techniques d’infusions. Il est servi accompagné de sucreries, de fruits secs, de confitures ou de tranches de citron. Pour avoir voyagé en Turquie, le thé se trouve à chaque coin de rue, soit vendu dans des maisons, soit de manière ambulante par les porteurs de thé qui se faufilent avec leur plateau en métal pour servir les commerçants et les clients. Les petits verres e forme de tulipe épouse parfaitement la paume de la main. Je garde en souvenir d’un thé turque exquis parfumé à la pomme !
En Chine, étant d’origine cantonaise, la consommation quotidienne du thé, seul ou accompagné fait partie de mon ADN. La forme la plus conviviale est d’aller se restaurer dès le matin dans les maisons de thé, pour marier à la fois la dégustation de toutes les palettes de thés et l’art gourmand des dim sun !
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