Le koba, la pâtisserie royale malgache

Le koba, ce gâteau de farine de riz malgache en forme de bûche, au cœur brun de cacahuètes hachées et de miel intense, cuit dans les feuilles de bananiers ou de feuilles de longozo est mon péché mignon. Sa saveur est unique. Je n’y manque pas d’y déguster à chaque séjour. D’après Andry Ramamonjison Anriatselonina, membre Fondateur de Ombala Mazava Loha, cette douceur des hautes terres centrales remonterait au règne au roi Andrianampoinimerina (1787-1810). Ce dessert iconique de l’Imerina servait de ration alimentaire à ses soldats en campagne, car il était à la fois rassasiant et délicieux. 

Dans la ville d’Antananarivo, le koba est majoritairement vendu au quotidien par des vendeurs ambulants. Lors des festivales ou des foires, au moins un stand en propose toujours, ce qui fut le cas pour mon premier achat pour ce séjour dans les jardins d’Antaninarenina de l’office du tourisme. Selon la somme payée, le vendeur vous taille une tranche plus ou moins épaisse.

La confection de ce koba est complexe et très technique (voir article ici), et nécessite au moins deux jours de cuisson selon la taille ! Mais quel bonheur en bouche ! 

Pour les nostalgiques de ce koba qui habitent à l’étranger, il est proposé aussi en conserve !