Un séjour à Nîmes ne se conçoit pas sans la dégustation d’une
brandade de morue fraîche. Dégustée froide ou chaude sur une tranche de pain
croustillante, c’est un plaisir simple avec une saveur incomparable. Rendue
célèbre vers 1830 par le cuisinier Durand, la « Nîmes » comme disent
les locaux, est juste composée de morue, de lait et d’huile d’olive jusqu’à l’obtention
d’une pâte blanche crémeuse. La version chic se trouve enrichie de quelques
lamelles de truffes noires de l’Uzège.
Si on origine reste inconnue, sa
création vient de la rencontre
des pêcheurs de cabillauds et du sel du midi. Dans ces temps anciens où le
réfrigérateur n’existait pas encore, le sel était le meilleur moyen pour
conserver le poisson. Ces pêcheurs venaient à Nîmes échanger leur morue contre
le sel provenant d’Aigues-Mortes du midi. La brandade de Nîmes se vend aussi en
pot en conserve. C’est une recette de consolation pour les personnes qui ne
sont pas sur place.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire