Au moins, l’appellation du musée ne laisse aucune surprise !
Le disgusting food museum (Musée
de la nourriture dégoûtante) qui ouvre jusqu’à fin janvier 2019 à Malmö en Suède
présente 80 spécialités culinaires que tout le monde n’est pas sûre d’apprécier.
L’objectif de ce musée saugrenu est d’amener le visiteur à s’interroger sur le
concept de dégoût, de voir qu’en matière alimentaire, ce qui est jugé délicieux
par une société ne l’est pas nécessairement pour une autre avec ses « curseurs
culturels ». Ces paramètres jouent sur l’aspect, les odeurs, les
textures, les formes et la matière
première utilisée. En voici quelques exemples.
Le Cuy. Ce cochon d’Inde rôti est un mets
de choix au Pérou, domestiqué depuis près de 5000 ans.
Il est toujours réservé au menu des jours de fête dans les Andes.
Le Casu Marzu.
Cette gourmandise sarde signifie « fromage
pourri » avec la particularité de contenir des larves vivantes.
Le pénis de taureau. En Chine, il est considéré comme un aliment
fortifiant avec des supposées vertus aphrodisiaques. Sa préparation nécessite
plusieures étapes de blanchiment pour enlever sa forte odeur d’urine.
Le durian. Fruit star en Asie du sud-est, les personnes qui n’aiment
pas trouvent qu’il a une odeur pestilentielle. Il est interdit d’entrée dans
les transports publics et dans les grands hôtels.
L’alcool de souris. Les cadavres de souriceaux (sans duvet) sont
marinés dans l’alcool de riz pendant des mois. Cet alcool perçu avec des vertus
thérapeutiques est consommé dans certaines régions de Chine et de Corée.
Le natto. Il s’agit de graines de soja
fermentées, souvent servis en condiment, jugé comme un délice par les japonais.
Il a un aspect très gluant avec des effluves de fromage moisi.
Le su calle. Un autre fromage de Sardaigne à
base de lait cru de chevreau. Sa méthode de confection est originale. On abat
un chevreau qui vient de téter et on prélève son estomac. On noue les deux
bouts et on laisse sécher… La pressure
naturelle de son estomac assure la fermentation. Son goût est très fort.
La tête de lapin épicée de Chengdu en Chine. Les
chinois adorent les textures différentes entre les joues, la langue, les yeux
et la cervelle !
Le kalle Pache (ou khash). Il s’agit d’une tête
d’agneau cuisiné. Une recette traditionnelle et très prisée en Arménie,
Géorgie, Iran, Turquie….
Le kopi Luwak indonésien. Il s’agit du caca des
civettes. Ils adorent manger les cerises de cafétier. Ils digèrent la pulpe
mais pas les graines de café. Le kopi Luwak est un des plus chers cafés du
monde, recueillis dans les selles des petits rongeurs.
Le balut ou œuf de cane couvé. C’est une spécialité
asiatique d’un œuf de cane couvé en moyenne trois semaines. On peut manger le fœtus
de canard cru (très tendre), avec du sel, du vinaigre ou cuit à la vapeur.
Le hákarl. C’est
une spécialité culinaire islandaise à base de requin
du Groenland à l’odeur puante pour les non- initiés.
Il y a encore d’autres produits à
découvrir comme le fromage de soja puant, le surströmming (le hareng fermenté de la baltique)… Les
plus audacieux peuvent déguster des recettes mises en libre-service !
La surprise vient aussi des produits non classé par nous dans la catégorie dégoutante comme le porc ! En fait, Andreas Ahrens, directeur du musée veut faire réfléchir les visiteurs sur comment sont fabriqués aussi leur nourriture au quotidien en plus de la notion du dégoût. Ainsi, l’élevage du porc industriel, avec ses antibiotiques rendent la viande « dégoutante » !
Et vous, quelle est votre liste de nourriture dégoûtante ?
La surprise vient aussi des produits non classé par nous dans la catégorie dégoutante comme le porc ! En fait, Andreas Ahrens, directeur du musée veut faire réfléchir les visiteurs sur comment sont fabriqués aussi leur nourriture au quotidien en plus de la notion du dégoût. Ainsi, l’élevage du porc industriel, avec ses antibiotiques rendent la viande « dégoutante » !
Et vous, quelle est votre liste de nourriture dégoûtante ?
Source des photos : Le disgusting food museum
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