Festival du livre de Paris : de joyeuses retrouvailles aux saveurs littéraires indiennes !

Après deux années de privations dues à la pandémie de Covid 19, le salon du livre renaît sous l’appellation du Festival du livre de Paris avec un accès gratuit pour tous, et une nouvelle localisation, le grand palais éphémère au pied de la Tour Eiffel. Hier, les amoureux du livre étaient au rendez-vous.

Et on ressent le bonheur retrouvé et le sens de la fête de tous les acteurs de la chaîne du livre (lecteurs, éditeurs, auteurs, libraires…) qui peuvent enfin de rencontrer en chair et en os ! Avec l’Inde comme invité d’honneur du festival, c’est aussi l’occasion d’un voyage culturel en Inde. Si le cinéma indien de Bollywood est d’une lecture facile, la littérature indienne est une exploration en soi par sa complexité ethnique, religieux, linguistique. Elle s’y reflète dans les écrits du pays avec pas moins de 22 langues écrites. Le pavillon de l’Inde nous invite à découvrir ce multiculturalisme par le biais de pratiques littéraires et orales, riches et diversifiées. 

La programmation de « Lettres indiennes », avec ses tables rondes, nous permettent de mieux connaître les nouvelles tendances littéraires indiennes, découvrir les soixante autrices et auteurs indiens présent au festival.

Comme nous sommes en Inde, elles sont entre-coupées de danses et de chants sur scène très joyeuses.

Deux beaux panneaux nous présentent aussi les héros nationaux indiens comme Rabindranath Tagore, Mahatma Gandhi mais aussi de femmes peu connues en occident comme Sarojini Naidu, Bhikaiji Rustom Cama. 

Les habitués de salon du livre savent qu’ils peuvent rencontrer les auteurs adorés pour les dédicaces, assister aux causeries littéraires. 

J’ai noté une très belle offre de littérature jeunesse, avec des jeunes avec un grand appétit de livres. C’est un excellent signe pour l’avenir. Hier, j’ai assisté à une belle table ronde sur « L’art du goût » (faut-il manger pour vivre ou vivre pour manger ?) avec Alain Bauer (Confessions gastronomiques aux éditions Fayard), Pierre Gagnaire (Les copains d'abord aux éditions Solar), Daniel Picouly (Les larmes du vin aux éditions Albin Michel). Il vous reste encore ce dimanche pour profiter de ce festival du livre de Paris.