« Sire, j’ai plus besoin de cuisiniers que de diplomate ! » Ce sens de la formule de Charles Maurice de Talleyrand est resté dans les annales de l’histoire.
Inventeur du « pouvoir de la bonne chère », qu’on appelle aujourd’hui la « gastro diplomatie » au congrès de Vienne entre septembre 1814 et juin 1815, il n’a cessé de déployer la stratégie de la séduction gastronomique de la cuisine française pour redessiner l’Europe et le destin de la France., aidé en cela par l’un des grands cuisiniers de France, Antonin Carême, qui était resté longtemps à son service.
Pour vous immerger dans le destin de Charles Maurice de Talleyrand, rendez-vous au château de Valençay, sa dernière demeure dans l Indre. La grande table de sa salle à manger, qui peut accueillir 36 invités, est dressée comme si vous y étiez attendu pour le déjeuner.
La magnifique cuisine au sous-sol est restée dans son jus d’époque. Dans le grand salon bleu trône fièrement la table de congrès de Vienne, ramenée du palais Kaunitz en 1815.
Vous pouvez visiter aussi le cabinet de travail, la chambre à coucher de Talleyrand, ainsi que ses nombreux honneurs dans la salle des trésors.
L’histoire du château de Valençay débute à la Renaissance avec la famille d’Estampes. C’est l’un des édifices les plus prestigieux du Val de Loire à découvrir, avec de beaux jardins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire