Comme chaque année
depuis 1914, c’est dans le Salon
Goncourt du restaurant
Drouant à Paris que le jury a rendu sa délibération. C’est Pierre Lemaître avec son roman « Au revoir là-haut »
aux éditions Albin Michel
qui remporte le prix tant convoité du Goncourt 2013. Ce roman,
consacré à 14-18 raconte le destin de deux jeunes soldats, Albert Maillard et
Edouard Péricourt qui réchappent miraculeusement de la « soudaine attaque
de la cote 113 ».
Si le monde littéraire attend avec impatience le nom du
lauréat, j’attends avec impatience de connaître le menu du déjeuner servi suite
à l’annonce du prix, et signé encore cette année par Antoine Westermann.
Comparé au
menu servi l’année dernière, je retrouve les ingrédients de caviar, de
langoustine et de foie gras. La comparaison s’arrête là car le menu est
majestueux. Jugez-en par vous-même :
Coquilles Saint Jacques crues, mousseline de céleri
rave & caviar osciètre d’Aquitaine
Belles langoustine pêche bretonne rôties, betterave
confites au vinaigre de miel
Célèbres cuisse de grenouilles au cerfeuil Schniederspäetle d'Antoine Westermann
Filet de turbot rôti,
fondue de poireaux aux coquillages, jus au citron confit
Perdreau gris rôti,
fricassée de girolles & foie gras de canard
Sablé à la crème de
citron, marmelade d'oranges à la vanille Bourbon & sorbet au basilic.
Les visuels sont
disponibles sur la
page facebook du restaurant. J’essaie chaque année de reproduire ce
déjeuner Goncourt en m’inspirant des intitulés. Le niveau de difficulté
technique et de recherche d’ingrédients très ciblés se corse d’année en année.
La solution le plus simple est de privatiser le salon Goncourt, avec le luxe de
déguster le même menu servi au jury ! Cette année, les membres du jury du
prix Renaudot ont bénéficié du même menu. J’aime
l’atmosphère et l’élégance de ce restaurant historique ouvert depuis 1880, et
la cuisine émotion du chef Antoine Westermann. Pour plus d’information, cliquez ici.
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