mercredi 16 octobre 2013

Etes-vous prêt à déguster grillons, criquets, sauterelles, vers de farine ?



Grillons, criquets, sauterelles, vers de farine commencent à faire leur chemin de nos assiettes. Prendront-ils le même parcours du succès que la mode du sushi ? Qui aurait parié il y a plus d’une dizaine d’année que les français deviennent adeptes du poisson cru ? En tout cas, tous les feux sont au vert pour satisfaire les gourmets adeptes de l’entomophagie. En France, ce marché de niche avec un bel avenir commence aussi à se structurer avec des entreprises comme Micronutris à Toulouse, ou Insectes à croquer en Bretagne. Pour le moment, ils vendent des produits en version déshydratée, moins goûteux qu’en version fraîche d’après les gourmets. Si manger des sauterelles grillées dans une sauce de piment est une évidence dans un pays comme la Thaïlande, en France, il reste encore à franchir cette barrière de répulsion liée à l’aspect de ces bêtes. Pourtant, ces produits pas comme offre des saveurs familières une fois la barrière franchie : le grillon séché a la saveur de la pistache, le criquet frit a la saveur de la pop corn… Les restaurateurs comme le Ban Thai à Montpellier vous offre son assiette de dégustation, le chef David Faure, un restaurant une étoile au Michelin a lancé aussi un menu Alternative food qui comporte des grillons…L’édition s’y met aussi avec la parution du livre « Délicieux, 60 recettes à base d’insectes » par l’entomologue Romain Fessard, qui vous invite à sa dédicace dégustation le 16 novembre 2013 ! La tendance commence à envahir aussi les bars de Paris, comme le festin nu, qui offrent désormais des bouchées à base de vers, de sauterelles…C’est devenu chic ! Le prix de ces nouveaux produits n’est pas bon marché, entre 500 et 1250€ le kilo d’insectes mais il s’agit d’un début ! Côté nutritionnel, ils sont très riche en protéine, facile à produire, et écologiquement positif. Dire que la FAO note déjà au moins 527 espèces consommées déjà en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. Les chefs français sauront-ils créer des recettes à base de ces nouvelles protéines avec une vraie french touch et du glamour ? Histoire d’oublier leur aspect d’origine ? Voici un nouveau défi excitant !

1 commentaire:

Polina a dit…

Si l'on en croit les chiffres, on ne se posera bientôt plus la question si l'on est prêt ou pas à déguster ces criquets. On n'aura tout simplement plus le choix, la consommation de viande étant excessive, et la production, plus soutenable à terme.